Les ministres de l’Intérieur et des Affaires
sociales, respectivement Marwan Charbel et Waël Bou Faour, ont souligné hier la
nécessité de « préserver la dignité des prisonniers », affirmant
qu’ils œuvreront pour « alléger les souffrances des prisonniers et de
leurs familles ».
MM. Charbel et Bou Faour ont tenu des propos en ce sens hier dans le cadre de la tournée qu’ils ont effectuée à la prison de Roumieh et qui a englobé le bâtiment des mineurs, celui des condamnés, la bibliothèque générale et le siège de l’association « Justice et miséricorde ». Les deux ministres se sont de même entretenus avec des prisonniers et ont entendu leurs revendications.
Rendant hommage au rôle joué par les Forces de sécurité intérieure (FSI) pour réhabiliter les prisonniers et « les rendre productifs », M. Bou Faour a souligné que « tous les efforts doivent converger pour résoudre le problème des prisons » qui revêt des aspects humanitaire, social, médical, légal et juridique. Il ne s’agit plus, selon le ministre, de « rendre les FSI seules responsables de ce dossier, sans que nous assumions nos responsabilités ». Il a noté dans ce cadre que les FSI déploient « un énorme effort pour maintenir le contrôle de la situation en dépit des problèmes récurrents ». Et de déclarer qu’il est de plus en plus convaincu de la nécessité d’ouvrir un centre relevant du ministère des Affaires sociales à Roumieh.
De son côté, M. Charbel s’est déclaré prêt à « mettre à la disposition du ministère des Affaires sociales deux pièces de la prison ». Se disant déterminé à « résoudre le problème des prisons conformément aux critères humanitaires », il a déclaré que les travaux se poursuivent pour inaugurer au cours des trois prochains mois une pièce pour les jugements, « ce qui permettra de diminuer le surpeuplement ».
Par ailleurs, la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice a achevé hier l’examen de la proposition de loi concernant l’année carcérale. Le président de la commission, Robert Ghanem, a déclaré à l’issue de la réunion que l’année carcérale a été fixée à neuf mois. Le mois sera compté vingt jours pour les personnes dont la durée d’incarcération est fixée à moins d’un an. Il a de même précisé que cette décision ne sera pas appliquée aux récidivistes et aux personnes dont la durée d’incarcération est indéterminée, comme les personnes condamnées à mort ou à perpétuité.
MM. Charbel et Bou Faour ont tenu des propos en ce sens hier dans le cadre de la tournée qu’ils ont effectuée à la prison de Roumieh et qui a englobé le bâtiment des mineurs, celui des condamnés, la bibliothèque générale et le siège de l’association « Justice et miséricorde ». Les deux ministres se sont de même entretenus avec des prisonniers et ont entendu leurs revendications.
Rendant hommage au rôle joué par les Forces de sécurité intérieure (FSI) pour réhabiliter les prisonniers et « les rendre productifs », M. Bou Faour a souligné que « tous les efforts doivent converger pour résoudre le problème des prisons » qui revêt des aspects humanitaire, social, médical, légal et juridique. Il ne s’agit plus, selon le ministre, de « rendre les FSI seules responsables de ce dossier, sans que nous assumions nos responsabilités ». Il a noté dans ce cadre que les FSI déploient « un énorme effort pour maintenir le contrôle de la situation en dépit des problèmes récurrents ». Et de déclarer qu’il est de plus en plus convaincu de la nécessité d’ouvrir un centre relevant du ministère des Affaires sociales à Roumieh.
De son côté, M. Charbel s’est déclaré prêt à « mettre à la disposition du ministère des Affaires sociales deux pièces de la prison ». Se disant déterminé à « résoudre le problème des prisons conformément aux critères humanitaires », il a déclaré que les travaux se poursuivent pour inaugurer au cours des trois prochains mois une pièce pour les jugements, « ce qui permettra de diminuer le surpeuplement ».
Par ailleurs, la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice a achevé hier l’examen de la proposition de loi concernant l’année carcérale. Le président de la commission, Robert Ghanem, a déclaré à l’issue de la réunion que l’année carcérale a été fixée à neuf mois. Le mois sera compté vingt jours pour les personnes dont la durée d’incarcération est fixée à moins d’un an. Il a de même précisé que cette décision ne sera pas appliquée aux récidivistes et aux personnes dont la durée d’incarcération est indéterminée, comme les personnes condamnées à mort ou à perpétuité.
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