Prenant la parole lors de la séance
parlementaire qui s’est tenue hier, place de l’Étoile, le député Marwan Hamadé
a remercié le président Michel Sleiman d’avoir « pris note » de la
décision du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, de reconduire le mandat
du Tribunal spécial pour le Liban pour une période de trois ans.
« En dépit des tragédies que vivent le Liban et son environnement, notamment la Syrie héroïque en pleine révolte, je commencerai par les aspects positifs, a notamment déclaré Marwan Hamadé. Le seul point positif réside dans le fait que nous remercions le président de la République d’avoir pris note de la reconduction du mandat du Tribunal spécial pour le Liban. Cette reconduction intervient alors que sera dévoilé un nouveau chapitre des assassinats programmés qui ont visé le président martyr Rafic Hariri, ses compagnons et les autres martyrs de la révolution du Cèdre. »
S’adressant au chef de l’État, Marwan Hamadé a déclaré : « Monsieur le Président, en un seul mot bien placé, vous avez tranché un problème artificiel créé de toutes pièces par l’alliance du crime. Lorsque la présidence de la République était paralysée (sous le mandat du président Émile Lahoud), le gouvernement en place en 2007 avait pris la décision de donner son aval au tribunal. Cette démarche avait alors provoqué un tollé, sous prétexte que le président était marginalisé. Aujourd’hui, le gouvernement est paralysé et de ce fait le président a pris note de la décision de renouveler le mandat du tribunal. Cela a provoqué aussi un tollé sous prétexte que le gouvernement est marginalisé. »
Et M. Hamadé d’ajouter : « Monsieur le Président, une question pertinente se pose. Où est le gouvernement face à ce qui se passe autour de lui? En se tenant à l’écart (de la crise syrienne), c’est l’État et avec lui toutes ses institutions qui sont mis à l’écart. Ce gouvernement se tient effectivement à l’écart du Liban, des Arabes et du monde. Où se trouve le gouvernement face à la conférence des amis de la Syrie ? Existe-t-il encore des amis du Liban, en dehors des États rebelles qui constituent l’axe de l’obstructionnisme ? Où se trouve le gouvernement face au comportement des services de renseignements du Nord qui s’en prennent aux correspondants de presse libanais, arabes et internationaux, leur imposant de livrer à un officier des renseignements des copies de leurs articles et de leurs reportages qui sont ensuite remises, en toute vraisemblance, aux “chabbiha” de Damas (les miliciens pro-Assad) afin de se venger des familles des blessés (syriens) et des réfugiés ? »
« En dépit des tragédies que vivent le Liban et son environnement, notamment la Syrie héroïque en pleine révolte, je commencerai par les aspects positifs, a notamment déclaré Marwan Hamadé. Le seul point positif réside dans le fait que nous remercions le président de la République d’avoir pris note de la reconduction du mandat du Tribunal spécial pour le Liban. Cette reconduction intervient alors que sera dévoilé un nouveau chapitre des assassinats programmés qui ont visé le président martyr Rafic Hariri, ses compagnons et les autres martyrs de la révolution du Cèdre. »
S’adressant au chef de l’État, Marwan Hamadé a déclaré : « Monsieur le Président, en un seul mot bien placé, vous avez tranché un problème artificiel créé de toutes pièces par l’alliance du crime. Lorsque la présidence de la République était paralysée (sous le mandat du président Émile Lahoud), le gouvernement en place en 2007 avait pris la décision de donner son aval au tribunal. Cette démarche avait alors provoqué un tollé, sous prétexte que le président était marginalisé. Aujourd’hui, le gouvernement est paralysé et de ce fait le président a pris note de la décision de renouveler le mandat du tribunal. Cela a provoqué aussi un tollé sous prétexte que le gouvernement est marginalisé. »
Et M. Hamadé d’ajouter : « Monsieur le Président, une question pertinente se pose. Où est le gouvernement face à ce qui se passe autour de lui? En se tenant à l’écart (de la crise syrienne), c’est l’État et avec lui toutes ses institutions qui sont mis à l’écart. Ce gouvernement se tient effectivement à l’écart du Liban, des Arabes et du monde. Où se trouve le gouvernement face à la conférence des amis de la Syrie ? Existe-t-il encore des amis du Liban, en dehors des États rebelles qui constituent l’axe de l’obstructionnisme ? Où se trouve le gouvernement face au comportement des services de renseignements du Nord qui s’en prennent aux correspondants de presse libanais, arabes et internationaux, leur imposant de livrer à un officier des renseignements des copies de leurs articles et de leurs reportages qui sont ensuite remises, en toute vraisemblance, aux “chabbiha” de Damas (les miliciens pro-Assad) afin de se venger des familles des blessés (syriens) et des réfugiés ? »
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