La religion permet-elle le
don d’organes ? Une question récurrente qui revient à la surface à chaque fois
que le sujet du don d’organes est soulevé, ravivant la réticence des personnes
qui ignorent la position des autorités religieuses à faire don de leurs organes
ou de ceux de l’un des membres de leur famille.
Ces interrogations ont été au centre d’une conférence organisée hier par le Programme Salim Hoss pour la bioéthique et le professionnalisme à l’Université américaine de Beyrouth (AUB).
« Le don d’organes est une cause noble », ont affirmé dans ce cadre le père Abdo Abou Kasm, directeur du Centre catholique d’information, et sayyed Ali Fadlallah, président des Mabarrat. Les deux conférenciers ont ainsi assuré que l’Église catholique et la charia islamique sont « favorables » au don d’organes et à la transplantation « tant que cet acte ne nuit pas au donneur et qu’il est fait avec son consentement sans aucune pression quelconque, et tant que le donneur est conscient des risques qu’il pourrait encourir ».
« La charia islamique non seulement autorise le don d’organes, mais encourage aussi à le faire », insiste ainsi sayyed Fadlallah, qui précise que « la religion, la race, le sexe et le degré de parenté du donneur et du receveur ne sont pas pris en considération dans le cadre du don d’organes ».
Même son de cloche chez le père Abou Kasm, qui précise en outre que l’Église catholique interdit la vente des organes. Ce qui n’est pas contesté par l’islam. De plus, « l’Église catholique émet des réserves concernant le don de certains organes, comme le cerveau ou encore les organes reproductifs, qui sont des organes susceptibles de préserver l’identité de l’être humain », a-t-il expliqué.
Encourageant les dignitaires religieux à parler plus du don d’organes dans le cadre de leurs homélies ou prêches, le père Abou Kasm a souligné que « le don d’organes permet à l’être humain de renoncer à son égoïsme ».
Notons par ailleurs qu’une conférence sur les défis éthiques du don d’organes et sur les recommandations futures aura lieu ce soir, à 17h30, à l’hôtel Gefinor Rotana.
http://www.lorientlejour.com/news/print.php?id=745992
Ces interrogations ont été au centre d’une conférence organisée hier par le Programme Salim Hoss pour la bioéthique et le professionnalisme à l’Université américaine de Beyrouth (AUB).
« Le don d’organes est une cause noble », ont affirmé dans ce cadre le père Abdo Abou Kasm, directeur du Centre catholique d’information, et sayyed Ali Fadlallah, président des Mabarrat. Les deux conférenciers ont ainsi assuré que l’Église catholique et la charia islamique sont « favorables » au don d’organes et à la transplantation « tant que cet acte ne nuit pas au donneur et qu’il est fait avec son consentement sans aucune pression quelconque, et tant que le donneur est conscient des risques qu’il pourrait encourir ».
« La charia islamique non seulement autorise le don d’organes, mais encourage aussi à le faire », insiste ainsi sayyed Fadlallah, qui précise que « la religion, la race, le sexe et le degré de parenté du donneur et du receveur ne sont pas pris en considération dans le cadre du don d’organes ».
Même son de cloche chez le père Abou Kasm, qui précise en outre que l’Église catholique interdit la vente des organes. Ce qui n’est pas contesté par l’islam. De plus, « l’Église catholique émet des réserves concernant le don de certains organes, comme le cerveau ou encore les organes reproductifs, qui sont des organes susceptibles de préserver l’identité de l’être humain », a-t-il expliqué.
Encourageant les dignitaires religieux à parler plus du don d’organes dans le cadre de leurs homélies ou prêches, le père Abou Kasm a souligné que « le don d’organes permet à l’être humain de renoncer à son égoïsme ».
Notons par ailleurs qu’une conférence sur les défis éthiques du don d’organes et sur les recommandations futures aura lieu ce soir, à 17h30, à l’hôtel Gefinor Rotana.
http://www.lorientlejour.com/news/print.php?id=745992
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