Enlevés lundi dans la Békaa, pour servir de monnaie
d’échange dans une opération visant à libérer 11 pèlerins chiites séquestrés en
Syrie, depuis mai dernier, trois Syriens ont été libérés hier par leurs
ravisseurs, après avoir été longuement interrogés. Leur libération, loin de
trahir l’impuissance de leurs ravisseurs, reflète au contraire leur
détermination et leur souci d’efficacité. On estime en effet que les ravisseurs
les ont remis en liberté après avoir constaté qu’ils ne feraient pas le poids,
aux yeux des insurgés.
La détermination des ravisseurs se reflète également dans le nom donné à leur groupe d’action : « Brigades Moukhtar Sakfi ». Les trois Syriens, Mohammad Ali, Rifaat Mohammad et Saddam Khalif, ont été interceptés alors qu’ils roulaient à bord d’un minibus de location. Journaliers travaillant au Liban depuis une quinzaine d’années, ils ont été laissés par leurs ravisseurs en bordure de la route près de Chaat. Ils ont été rapatriés hier en Syrie, après avoir été interrogés par la police militaire.
Pour sa part, cheikh Abbas Zgheib, du village de Younine, chef du comité de suivi nommé par les parents des pèlerins enlevés, a mis en garde hier contre une prolongation indue de la période de séquestration. Une escalade est possible dès lors que leur absence se prolonge, a-t-il prévenu.
La détermination des ravisseurs se reflète également dans le nom donné à leur groupe d’action : « Brigades Moukhtar Sakfi ». Les trois Syriens, Mohammad Ali, Rifaat Mohammad et Saddam Khalif, ont été interceptés alors qu’ils roulaient à bord d’un minibus de location. Journaliers travaillant au Liban depuis une quinzaine d’années, ils ont été laissés par leurs ravisseurs en bordure de la route près de Chaat. Ils ont été rapatriés hier en Syrie, après avoir été interrogés par la police militaire.
Pour sa part, cheikh Abbas Zgheib, du village de Younine, chef du comité de suivi nommé par les parents des pèlerins enlevés, a mis en garde hier contre une prolongation indue de la période de séquestration. Une escalade est possible dès lors que leur absence se prolonge, a-t-il prévenu.
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