Quelque 70 femmes ont participé mercredi à un sit-in
symbolique devant les bureaux du vice-Premier ministre Samir Mokbel à Rabieh.
Ce sit-in, organisé par la campagne « Ma nationalité, un droit pour moi et
ma famille », visait à protester contre « l’échec du vice-Premier
ministre à réunir, jusque-là, les membres de la commission ministérielle qu’il
préside, en vue d’examiner l’amendement de la loi discriminatoire sur la
nationalité », précise le communiqué de la campagne.
Rappelons que la loi libanaise autorise l’homme à transmettre sa nationalité à sa femme et ses enfants, alors qu’elle refuse ce droit à la femme.
Les participantes au sit-in ont scandé des slogans demandant à M. Mokbel d’assumer ses responsabilités dans la convocation de la commission, qui regroupe les ministres de la Justice, de l’Intérieur, des Affaires sociales, des Affaires étrangères et du Travail.
S’adressant aux manifestantes, M. Mokbel a noté que « le choix du timing de cette réunion est très important, étant donné l’instabilité dans laquelle est plongé le pays et les prochaines élections législatives, deux facteurs qui contribueront à politiser encore plus cette affaire ». Il a insisté « sur le fait qu’il partage le point de vue de la campagne dans la nécessité de réformer la loi », sans livrer de position personnelle sur la question.
Par ailleurs, le communiqué précise qu’au cours d’une réunion close avec une délégation des manifestantes, le vice-Premier ministre s’est engagé personnellement à organiser une réunion avec les membres du comité, juste après le ramadan, et à discuter de cette affaire loin du méli-mélo politique. Il a ajouté que la campagne serait consultée juste après cette première réunion, mais que la présence de la société civile n’était pas possible à de telles réunions.
Rappelons que la loi libanaise autorise l’homme à transmettre sa nationalité à sa femme et ses enfants, alors qu’elle refuse ce droit à la femme.
Les participantes au sit-in ont scandé des slogans demandant à M. Mokbel d’assumer ses responsabilités dans la convocation de la commission, qui regroupe les ministres de la Justice, de l’Intérieur, des Affaires sociales, des Affaires étrangères et du Travail.
S’adressant aux manifestantes, M. Mokbel a noté que « le choix du timing de cette réunion est très important, étant donné l’instabilité dans laquelle est plongé le pays et les prochaines élections législatives, deux facteurs qui contribueront à politiser encore plus cette affaire ». Il a insisté « sur le fait qu’il partage le point de vue de la campagne dans la nécessité de réformer la loi », sans livrer de position personnelle sur la question.
Par ailleurs, le communiqué précise qu’au cours d’une réunion close avec une délégation des manifestantes, le vice-Premier ministre s’est engagé personnellement à organiser une réunion avec les membres du comité, juste après le ramadan, et à discuter de cette affaire loin du méli-mélo politique. Il a ajouté que la campagne serait consultée juste après cette première réunion, mais que la présence de la société civile n’était pas possible à de telles réunions.
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