L’armée syrienne a effectué au cours du week-end dernier
une nouvelle incursion en territoire libanais, dans la localité de Kaa,
provoquant la fuite des habitants et la destruction de plusieurs domiciles.
L’incursion s’est produite dimanche à l’aube, au lendemain d’une nuit de violents combats entre l’armée régulière syrienne et des éléments de l’Armée syrienne libre. C’est vers 5h30 que l’incursion a eu lieu, lorsque les forces régulières syriennes, une unité de trente éléments, se sont introduites en territoire libanais sur une profondeur de 500 mètres en tirant des coups de feu en direction des zones d’habitations, blessant un villageois. Les forces syriennes ont également perquisitionné les maisons de la localité et ont pris le contrôle de près de dix domiciles qu’elles ont mis à sac.
Des témoignages donnés à la chaîne MTV ont fait état de plusieurs opérations de vol et de destruction commises par les soldats syriens. Le pilonnage de la localité par l’armée régulière syrienne s’est poursuivi hier encore, atteignant la maison de la famille Ezzeddine qui a immédiatement pris feu. Dans l’après-midi, le domicile d’un habitant, Ahmad Deddé, a été détruit par une charge explosive. Confiant son témoignage à la LBCI, le propriétaire a affirmé que les habitants de la localité sont ainsi punis pour leur soutien à la révolution syrienne. La chaîne a indiqué que les soldats de l’armée se sont rendus sur place pour constater les dégâts subis au niveau de l’habitation qui a été touchée.
Les derniers développements à Kaa ont provoqué la fuite des habitants qui ont abandonné leurs domiciles après l’escalade du week-end. L’armée libanaise, qui effectue des patrouilles sur les lieux, a d’ailleurs interdit aux habitants qui ont fui leurs maisons de les réintégrer, par peur pour leur sécurité, d’autant que près de cinq habitations se trouvaient encore hier soir sous le contrôle de l’armée syrienne, selon la LBCI. Pour la énième fois, les habitants ont réclamé le déploiement de l’armée et son intervention en vue de les protéger.
Interrogée en soirée par L’Orient-Le Jour, la direction de l’armée a affirmé que « tout est calme dans cette région et qu’il ne se passe rien du tout », s’abstenant de commenter les incidents ou de donner des précisions sur la réaction de la troupe à ce qui s’était produit.
L’incursion s’est produite dimanche à l’aube, au lendemain d’une nuit de violents combats entre l’armée régulière syrienne et des éléments de l’Armée syrienne libre. C’est vers 5h30 que l’incursion a eu lieu, lorsque les forces régulières syriennes, une unité de trente éléments, se sont introduites en territoire libanais sur une profondeur de 500 mètres en tirant des coups de feu en direction des zones d’habitations, blessant un villageois. Les forces syriennes ont également perquisitionné les maisons de la localité et ont pris le contrôle de près de dix domiciles qu’elles ont mis à sac.
Des témoignages donnés à la chaîne MTV ont fait état de plusieurs opérations de vol et de destruction commises par les soldats syriens. Le pilonnage de la localité par l’armée régulière syrienne s’est poursuivi hier encore, atteignant la maison de la famille Ezzeddine qui a immédiatement pris feu. Dans l’après-midi, le domicile d’un habitant, Ahmad Deddé, a été détruit par une charge explosive. Confiant son témoignage à la LBCI, le propriétaire a affirmé que les habitants de la localité sont ainsi punis pour leur soutien à la révolution syrienne. La chaîne a indiqué que les soldats de l’armée se sont rendus sur place pour constater les dégâts subis au niveau de l’habitation qui a été touchée.
Les derniers développements à Kaa ont provoqué la fuite des habitants qui ont abandonné leurs domiciles après l’escalade du week-end. L’armée libanaise, qui effectue des patrouilles sur les lieux, a d’ailleurs interdit aux habitants qui ont fui leurs maisons de les réintégrer, par peur pour leur sécurité, d’autant que près de cinq habitations se trouvaient encore hier soir sous le contrôle de l’armée syrienne, selon la LBCI. Pour la énième fois, les habitants ont réclamé le déploiement de l’armée et son intervention en vue de les protéger.
Interrogée en soirée par L’Orient-Le Jour, la direction de l’armée a affirmé que « tout est calme dans cette région et qu’il ne se passe rien du tout », s’abstenant de commenter les incidents ou de donner des précisions sur la réaction de la troupe à ce qui s’était produit.
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