Le bruit a couru hier que les onze pèlerins chiites
enlevés en mai dans la province d’Alep, en Syrie, alors qu’ils retournaient au
Liban en bus, venant d’Iran, seraient bientôt libérés par leurs ravisseurs. Un
certain Abou Ibrahim a annoncé qu’ils seraient libérés dès qu’une partie
libanaise officielle sera désignée pour les accueillir. À la LBCI, Abou Ibrahim
a dit qu’il préférerait qu’il s’agisse d’une personnalité parlementaire. Il a
confirmé que le délai pour la libération des otages serait court, sans préciser
s’il se limiterait à 48 heures (comme l’ont annoncé certains), affirmant que
les otages ont été autorisés à appeler leurs parents au téléphone. Sur les
causes de cette décision, il a souligné que la région où se trouve son groupe a
été « libérée » récemment du régime en place.
Selon des sources citées par l’agence al-Markaziya, les parents des otages ont été « soulagés d’entendre leurs voix », mais « restent inquiets du fait qu’ils se trouvent à Alep, où ont lieu de grandes batailles actuellement ». Les parents, selon ces sources, « appellent les autorités libanaises à œuvrer directement pour la libération de leurs fils ».
Par ailleurs, un des pèlerins, Abbas Chouaib, aurait réussi, selon les informations de la LBCI également, à tromper la vigilance de ses gardiens et fuir pour quelques heures. Il a utilisé le téléphone portable de l’un de ses ravisseurs pour envoyer un SMS aux familles libanaises afin de leur demander de faire pression sur le gouvernement pour leur libération. Il serait resté plusieurs heures en liberté avant qu’on ne perde sa trace vers 3 h du matin. Entre-temps, alerté par les familles, le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour a appelé un responsable turc pour lui communiquer le numéro de l’otage en fuite. Chouaib a cependant été rattrapé par ses ravisseurs avant que toute intervention ne soit possible.
Selon des sources citées par l’agence al-Markaziya, les parents des otages ont été « soulagés d’entendre leurs voix », mais « restent inquiets du fait qu’ils se trouvent à Alep, où ont lieu de grandes batailles actuellement ». Les parents, selon ces sources, « appellent les autorités libanaises à œuvrer directement pour la libération de leurs fils ».
Par ailleurs, un des pèlerins, Abbas Chouaib, aurait réussi, selon les informations de la LBCI également, à tromper la vigilance de ses gardiens et fuir pour quelques heures. Il a utilisé le téléphone portable de l’un de ses ravisseurs pour envoyer un SMS aux familles libanaises afin de leur demander de faire pression sur le gouvernement pour leur libération. Il serait resté plusieurs heures en liberté avant qu’on ne perde sa trace vers 3 h du matin. Entre-temps, alerté par les familles, le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour a appelé un responsable turc pour lui communiquer le numéro de l’otage en fuite. Chouaib a cependant été rattrapé par ses ravisseurs avant que toute intervention ne soit possible.
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