Le secteur public en crise sera en grève générale
aujourd’hui et demain. Cette grève est déjà effective au niveau des
enseignants, qui boycottent depuis des semaines la correction des épreuves des
examens officiels. Les employés du secteur public demandent de bénéficier des
majorations de salaires obtenues dans le secteur privé. Ils assurent que le
Premier ministre les a promises pour fin juin, et s’étonnent qu’elles ne
figurent pas à l’ordre du jour du Conseil des ministres. Les responsables, chef
de l’État et Premier ministre en tête, protestent de leur côté contre ces
pressions illégales, qu’ils tolèrent par bienveillance, et réclament assez de
temps pour que les majorations accordées soient couvertes par de nouvelles
rentrées. Le recours à la planche à billets, rappellent-ils, aurait des effets
inflationnistes catastrophiques pour l’économie nationale et le niveau de vie
de tous les Libanais.
Le Premier ministre a présidé hier une réunion interministérielle consacrée à la question. Les représentants des établissements scolaires privés au Liban ont assisté à une partie de cette réunion, et ont fait valoir leur point de vue : refus de tout effet rétroactif des majorations accordées.
À l’issue de la réunion, le ministre du Travail, Salim Jreissati, a rappelé que, « selon l’article 15 de la loi sur les fonctionnaires, les grèves, les sit-in et le refus délibéré d’assurer un service public sont interdits ».
Le ministre a rappelé par ailleurs que le boycottage de la correction des examens officiels des classes terminales affecte quelque 100 000 élèves et compromet leurs inscriptions universitaires et les secondes sessions. Un groupe d’élèves de classes terminales a même manifesté hier devant le ministère de l’Éducation nationale, contre cet état de fait aberrant.
Les doléances présentées par le comité intersyndical qui défend les intérêts des enseignants du public ont été satisfaites à 80 %, a encore fait valoir M. Jreissati, qui a ajouté que le gouvernement « ne saurait négocier sous la pression », un argument simpliste qui a déjà fait la preuve de son inutilité, devant des grévistes déterminés.
Baabda appelle au réalisme
Le chef de l’État a appelé hier les fonctionnaires au réalisme, leur demandant de tenir compte des données et de revenir sur leur décision de grève.
Le secteur public, a fait valoir le chef de l’État, dans une déclaration diffusée par son bureau de presse, est la base même de l’État, il en est indissociable. Les manifestations et les sit-in interviennent alors même que l’échelle des traitements et salaires est à l’étude, et que les moyens de permettre à l’État d’« y faire face sont aussi à l’étude, d’autant que les responsables sont les garants de l’État et de ses intérêts ».
Le Premier ministre a présidé hier une réunion interministérielle consacrée à la question. Les représentants des établissements scolaires privés au Liban ont assisté à une partie de cette réunion, et ont fait valoir leur point de vue : refus de tout effet rétroactif des majorations accordées.
À l’issue de la réunion, le ministre du Travail, Salim Jreissati, a rappelé que, « selon l’article 15 de la loi sur les fonctionnaires, les grèves, les sit-in et le refus délibéré d’assurer un service public sont interdits ».
Le ministre a rappelé par ailleurs que le boycottage de la correction des examens officiels des classes terminales affecte quelque 100 000 élèves et compromet leurs inscriptions universitaires et les secondes sessions. Un groupe d’élèves de classes terminales a même manifesté hier devant le ministère de l’Éducation nationale, contre cet état de fait aberrant.
Les doléances présentées par le comité intersyndical qui défend les intérêts des enseignants du public ont été satisfaites à 80 %, a encore fait valoir M. Jreissati, qui a ajouté que le gouvernement « ne saurait négocier sous la pression », un argument simpliste qui a déjà fait la preuve de son inutilité, devant des grévistes déterminés.
Baabda appelle au réalisme
Le chef de l’État a appelé hier les fonctionnaires au réalisme, leur demandant de tenir compte des données et de revenir sur leur décision de grève.
Le secteur public, a fait valoir le chef de l’État, dans une déclaration diffusée par son bureau de presse, est la base même de l’État, il en est indissociable. Les manifestations et les sit-in interviennent alors même que l’échelle des traitements et salaires est à l’étude, et que les moyens de permettre à l’État d’« y faire face sont aussi à l’étude, d’autant que les responsables sont les garants de l’État et de ses intérêts ».
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