March 31, 2010 - L'Orient le Jour - Iran Tehran frees one of its diplomats kidnapped in 2008 in Peshawar

M.O et Monde
Iran

Téhéran libère l’un de ses diplomates enlevé en 2008 à Peshawar

Les médias et responsables iraniens ont laissé entendre que des agents du renseignement iraniens avaient traversé la frontière avec le Pakistan pour mener l'opération qui a permis la libération du diplomate, Heshmatollah Atarzadeh, enlevé en 2008. « Lors d'une opération réussie, des membres des services de renseignements ont ramené au pays le diplomate iranien qui avait été enlevé à Peshawar », dans le nord-ouest du Pakistan, a déclaré le ministre des Renseignements Heydar Moslehi, cité par la télévision publique. Il a accusé les services de renseignements israéliens et américains d'avoir soutenu les ravisseurs. « Le Mossad et les services de renseignements américains ont appuyé le groupe qui a enlevé le diplomate. »
Selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast, « le lieu de détention de Atarzadeh a été localisé par les services de renseignements et, lors d'une opération complexe, il a été ramené chez lui ». Les contacts diplomatiques entre Téhéran et Islamabad ayant échoué, « les membres des services de renseignements ont finalement libéré eux-mêmes » M. Atarzadeh, a dit le porte-parole cité par l'agence de presse Fars. « La libération du diplomate témoigne de la puissance des (services) de sécurité iraniens », a-t-il encore dit.
Islamabad n'a fait pour le moment aucun commentaire sur l'annonce de cette opération dont la date n'a pas été précisée par Téhéran.
M. Atarzadeh, qui travaillait au service commercial de l'ambassade, avait été enlevé par des hommes armés le 13 novembre 2008 alors qu'il se rendait au consulat à Peshawar. Des assaillants non identifiés avaient tiré plusieurs balles sur sa voiture, la forçant à s'arrêter, puis l'avaient traîné hors du véhicule avant de tuer son garde pakistanais, selon la police pakistanaise.
Cette libération intervient après l'arrestation le 23 février du chef du mouvement rebelle sunnite Joundallah, Abdolmalek Righi, qui selon l'Iran avait résidé au Pakistan d'où il lançait des attaques contre le territoire iranien.