The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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October 12, 2011

L'Orient le jour - SKeyes et Journalistes contre la violence dénoncent les menaces proférées contre Ali Hamadé, October 12, 2011

L’association Samir Kassir Eyes (SKeyes) a dénoncé hier les menaces de mort proférées à l’encontre de notre confrère Ali Hamadé, journaliste à la chaîne télévisée Akhbar al-Moustaqbal, appelant les autorités concernées à « intensifier les efforts pour identifier les auteurs et les juger ». L’association a également appelé « à assurer la protection nécessaire aux journalistes et aux institutions médiatiques ».
Dans un communiqué, SKeyes explique que le 5 octobre dernier, Ali Hamadé a été menacé de mort à travers un message posté sur sa page Facebook. La personne qui l’a posté explique « que l’opération a été annulée à la dernière minute ». De plus, son site électronique a été piraté, ajoute le texte, précisant qu’un message disant que « son tour arrivera » y était posté.
Contacté par SKeyes, Ali Hamadé a expliqué que c’est la deuxième fois qu’une menace de mort lui est adressée en l’espace de quatre mois, « en raison de mon soutien à la révolution syrienne ». « Les enquêtes se poursuivent pour identifier l’auteur du message, a poursuivi Ali Hamadé. J’espère que le gouvernement et les autorités concernées assumeront leurs responsabilités dans ce cadre. » M. Hamadé a enfin expliqué à SKeyes que « les failles dans la langue décelées dans la rédaction du message indiquent que l’auteur est un technicien qui ne s’intéresse pas à la politique ».

 Journalistes contre la violence
L’association Journalistes contre la violence a dénoncé à son tour « les menaces de mort » dont a fait l’objet Ali Hamadé. Dans un communiqué, l’association a estimé que « cette manière d’aborder la liberté d’expression et de pensée reflète une mentalité sécuritaire et totalitaire qui vise à faire taire les voix libres au Liban ».
 Journalistes contre la violence a affirmé en outre que « le Liban restera un espace de liberté et de libre expression malgré toutes les tentatives qui visent à changer la physionomie du pays pour le pousser sur la voie des dictatures et des régimes parias ».


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