The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

Search This Blog

October 20, 2011

L'Orient le jour - TSL : Sleiman et Mikati invités à traduire leurs propos en actes, October 20, 2011

Dans les milieux du 14 Mars, les signes d’impatience autour des hésitations du gouvernement sur la question du financement du Tribunal spécial pour le Liban commencent à prendre forme.
Des députés appellent le président de la République, Michel Sleiman, et le Premier ministre, Nagib Mikati, à traduire en actes leurs engagements contractés devant les plus hautes instances internationales. D’autres se montrent de plus en sceptiques quant à la sincérité de M. Mikati sur ce plan.
Revenant à la charge hier avec virulence, Jean Oghassabian, député de Beyrouth et membre du bloc du Futur, a une nouvelle fois accusé le Premier ministre d’être « partie prenante à un projet visant à provoquer la chute du TSL ».
« Il y a un partage de rôles entre Mikati, qui engloutit les Libanais sous un flot de promesses sans rapport aucun avec la vérité, et Michel Aoun, chargé par le Hezbollah du matraquage du TSL jusqu’à parvenir à couper les ponts entre le Liban et ce dernier », a déclaré M. Oghassabian, invitant le Premier ministre à « mettre fin à ses tergiversations et ses manœuvres, et à cesser de créer chez les gens l’illusion qu’il s’emploie à obtenir le financement ».
Selon lui, si M. Mikati voulait « sérieusement » obtenir le versement par le Liban de sa quote-part, il n’aurait pas fait introduire ce point dans le cadre du projet de budget dont la discussion est appelée à durer pendant des mois. « Ce qu’il devrait faire, c’est soumettre ce point dans l’ordre du jour du Conseil des ministres sous forme d’avance du Trésor. C’est la seule façon possible pour que le Liban verse sa contribution », a souligné le député.
Son collègue Khaled Zahraman (Akkar) a appelé « les parties qui ont proclamé aux tribunes des Nations unies leur respect à l’égard des résolutions internationales et leur soutien au financement du tribunal à dire franchement comment elles comptent procéder et à ne pas lier ce dossier au projet de budget ».
« Depuis des années, le paiement se fait par voie d’avances du Trésor. Le fait qu’on le lie cette année au budget exprime une volonté de tergiverser et de venir en aide au camp adverse », a-t-il dit.
Mohammad Hajjar (Chouf) est allé dans le même sens, exhortant le chef de l’État et celui du gouvernement à « traduire leurs propos en actes ».
« On cherche à repousser la question du financement du TSL jusqu’en mars, date du renouvellement du protocole conclu entre le Liban et l’ONU. C’est une tentative désespérée qui ne passera pas. Ils savent très bien que le peuple libanais s’y opposera. Ce que le système démocratique nous permet de faire, nous le ferons », a-t-il prévenu.


No comments:

Post a Comment

Archives