Les Philippines, dont 10 % de la population travaille à l’étranger, ont dressé hier une liste noire de 41 pays, parmi lesquels le Liban, l’Inde, Cuba, mais aussi la Croatie et la Serbie, n’offrant pas de garanties suffisantes en terme de protection des travailleurs immigrés, rapporte l’AFP.
Ces pays ne sont pas signataires des conventions internationales ni d’accords bilatéraux avec les Philippines sur la protection des travailleurs étrangers, a précisé le ministère du Travail et de l’Emploi. Ils ne sont pas non plus dotés de leurs propres lois à ce sujet, selon lui. Les Philippins sont désormais interdits de travailler dans ces pays, qui comptent également Haïti, l’Afghanistan, le Tchad, le Zimbabwe, la Corée du Nord, les territoires palestiniens, le Mali et la Mauritanie.
Quelque 9 millions de Philippins, soit environ un sur dix, travaillent à l’étranger. Domestiques, ouvriers ou marins, ils sont souvent exposés dans leurs secteurs à des abus de toutes sortes.
Manille a déjà, par le passé, interdit à ses ressortissants de se rendre pour le travail dans des pays en guerre ou dont les pratiques sociales sont réputées calamiteuses. Mais de nombreux Philippins partent clandestinement pour échapper à la misère.
Quelque 9 millions de Philippins, soit environ un sur dix, travaillent à l’étranger. Domestiques, ouvriers ou marins, ils sont souvent exposés dans leurs secteurs à des abus de toutes sortes.
Manille a déjà, par le passé, interdit à ses ressortissants de se rendre pour le travail dans des pays en guerre ou dont les pratiques sociales sont réputées calamiteuses. Mais de nombreux Philippins partent clandestinement pour échapper à la misère.
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