Le président Sarkozy saluant M. Saad Hariri sur le perron de l’Élysée. Photo d’archives
Nicolas Sarkozy a reçu hier au palais de l’Élysée l’ancien chef de gouvernement Saad Hariri. Le chef de l’État français s’est entretenu avec son hôte de la situation au Liban et dans la région, et a évoqué en particulier la question du Tribunal spécial pour le Liban, selon un communiqué laconique diffusé par le bureau de presse de M. Hariri.
Aucune information n’a été fournie, côté français, au sujet de cette rencontre, l’Élysée considérant qu’il s’agissait d’une visite à caractère privé. Mais des sources bien informées ont indiqué qu’au cours de l’entretien, l’ancien chef de gouvernement n’a pas été tendre pour son successeur au Sérail.
L’équipe au pouvoir ne parvient pas à adopter des positions claires sur des questions telles que le financement du TSL et de la position officielle du Liban à l’égard des événements de Syrie, aurait fait valoir M. Hariri. Selon ces sources, les propos de l’ancien chef de gouvernement rejoignaient les textos qu’il avait diffusés récemment sur Twitter. Sur le ton de l’ironie, M. Hariri aurait notamment affirmé que seuls Israël, l’Iran et le gouvernement libanais continuent de soutenir le régime de Damas.
Par ailleurs, des personnalités françaises, qui suivent de près la situation au Liban et en Syrie, ont laissé entendre que ce n’est pas un hasard si la visite de Saad Hariri à l’Élysée intervient au lendemain de l’accueil officiel réservé au chef de l’opposition syrienne, M. Bourhan Ghalioun, au Quai d’Orsay. Ces personnalités ont relevé aussi que la réunion d’hier matin à l’Élysée marque une intensification de l’activité politique de M. Hariri à Paris.
De fait, entre une réunion d’affaires et l’autre, dans un grand hôtel de la capitale, l’ancien Premier ministre a rencontré hier soir Farès Souhaid et Samir Frangié, arrivés le jour même dans la capitale française. Les trois hommes ont fait le point de la situation au Liban et envisagé les orientations à prendre durant les prochains mois.
Aucune information n’a été fournie, côté français, au sujet de cette rencontre, l’Élysée considérant qu’il s’agissait d’une visite à caractère privé. Mais des sources bien informées ont indiqué qu’au cours de l’entretien, l’ancien chef de gouvernement n’a pas été tendre pour son successeur au Sérail.
L’équipe au pouvoir ne parvient pas à adopter des positions claires sur des questions telles que le financement du TSL et de la position officielle du Liban à l’égard des événements de Syrie, aurait fait valoir M. Hariri. Selon ces sources, les propos de l’ancien chef de gouvernement rejoignaient les textos qu’il avait diffusés récemment sur Twitter. Sur le ton de l’ironie, M. Hariri aurait notamment affirmé que seuls Israël, l’Iran et le gouvernement libanais continuent de soutenir le régime de Damas.
Par ailleurs, des personnalités françaises, qui suivent de près la situation au Liban et en Syrie, ont laissé entendre que ce n’est pas un hasard si la visite de Saad Hariri à l’Élysée intervient au lendemain de l’accueil officiel réservé au chef de l’opposition syrienne, M. Bourhan Ghalioun, au Quai d’Orsay. Ces personnalités ont relevé aussi que la réunion d’hier matin à l’Élysée marque une intensification de l’activité politique de M. Hariri à Paris.
De fait, entre une réunion d’affaires et l’autre, dans un grand hôtel de la capitale, l’ancien Premier ministre a rencontré hier soir Farès Souhaid et Samir Frangié, arrivés le jour même dans la capitale française. Les trois hommes ont fait le point de la situation au Liban et envisagé les orientations à prendre durant les prochains mois.
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