Hier au Parlement, l’ONG Animals Lebanon a transmis au
ministre de l’Agriculture, Hussein Hajj Hassan, le brouillon d’une loi pour la
protection
des animaux.
des animaux.
Les militants de la cause animale au Liban peuvent
célébrer leur victoire. Après trois années de combat pour le bien-être des
animaux, l’ONG Animals Lebanon a lancé hier une campagne pour que la cruauté
envers les animaux devienne hors la loi. À cette occasion, un document qui servira
de base à un projet de loi a été transmis à Hussein Hajj Hassan, ministre de
l’Agriculture.
Est-ce réellement une priorité ?
Les difficultés économiques et politiques que traverse le Liban amènent à se demander si le bien-être des animaux a sa place dans les débats parlementaires. À cette objection, Lana el-Khalil, présidente de l’ONG, répond qu’il y a « beaucoup de problèmes que le Liban doit surveiller mais cela ne veut pas dire que nous devons choisir de négliger la souffrance des animaux ». Pour elle, « les actes de cruauté envers les animaux peuvent amener à une société violente et agressive. Les humains ont un devoir moral et éthique de protéger les bêtes ». La présidente de l’association assure qu’améliorer les conditions de vie de la faune libanaise participera à donner une meilleure image du pays : « La communauté internationale voit d’un mauvais œil les pays qui permettent la souffrance et ne s’intéressent pas aux normes de bien-être. »
Un travail de longue haleine
Alors que les membres de l’association ont travaillé pendant plus d’un an et demi sur le texte de loi, leur lutte ne fait que commencer. « Il reste encore de nombreuses étapes à franchir avant que notre proposition devienne une loi (...) Cela signifie simplement que nous devons mener cette campagne le plus efficacement possible pour nous assurer que nos efforts ne seront pas gâchés », ajoute Lana el-Khalil.
En coopération avec le ministère de l’Agriculture, Animals Lebanon va s’engager dans la défense du texte auprès des parlementaires. Pour convaincre les pouvoirs publics et les députés de l’importance de ce projet, des volontaires de l’ONG tentent de récolter 25 000 signatures au bas d’une pétition nationale. « Et si ce n’est pas assez, nous travaillerons plus dur pour récolter 25 000 signatures de plus », conclut Lana el-Khalil.
Est-ce réellement une priorité ?
Les difficultés économiques et politiques que traverse le Liban amènent à se demander si le bien-être des animaux a sa place dans les débats parlementaires. À cette objection, Lana el-Khalil, présidente de l’ONG, répond qu’il y a « beaucoup de problèmes que le Liban doit surveiller mais cela ne veut pas dire que nous devons choisir de négliger la souffrance des animaux ». Pour elle, « les actes de cruauté envers les animaux peuvent amener à une société violente et agressive. Les humains ont un devoir moral et éthique de protéger les bêtes ». La présidente de l’association assure qu’améliorer les conditions de vie de la faune libanaise participera à donner une meilleure image du pays : « La communauté internationale voit d’un mauvais œil les pays qui permettent la souffrance et ne s’intéressent pas aux normes de bien-être. »
Un travail de longue haleine
Alors que les membres de l’association ont travaillé pendant plus d’un an et demi sur le texte de loi, leur lutte ne fait que commencer. « Il reste encore de nombreuses étapes à franchir avant que notre proposition devienne une loi (...) Cela signifie simplement que nous devons mener cette campagne le plus efficacement possible pour nous assurer que nos efforts ne seront pas gâchés », ajoute Lana el-Khalil.
En coopération avec le ministère de l’Agriculture, Animals Lebanon va s’engager dans la défense du texte auprès des parlementaires. Pour convaincre les pouvoirs publics et les députés de l’importance de ce projet, des volontaires de l’ONG tentent de récolter 25 000 signatures au bas d’une pétition nationale. « Et si ce n’est pas assez, nous travaillerons plus dur pour récolter 25 000 signatures de plus », conclut Lana el-Khalil.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/733240/Maltraiter_un_animal_pourrait__bientot_etre_interdit_par_la_loi.html
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