La situation gouvernementale et les répercussions sécuritaires de la crise syrienne sur la scène libanaise ont été au centre de l’entretien du député Nadim Gemayel avec le leader des FL, Samir Geagea. Photo Aldo Ayoub
À l’issue de sa rencontre hier avec le leader des Forces libanaises Samir Geagea, le député Kataëb Nadim Gemayel a qualifié le gouvernement de « déchu, ayant démissionné de toutes ses obligations politiques, sécuritaires, économiques et sociales ». Affirmant que « nous avons le sentiment de vivre dans un pays sans gouvernement », M. Gemayel a estimé qu’il « est temps que celui-ci tombe et que le Premier ministre Nagib Mikati cède ses responsabilités à une personne apte à les assumer jusqu’au bout ». Dans ce cadre, il s’est étonné « de l’absence de tout commentaire de la part du gouvernement face à l’anarchie qui prévaut aux frontières et face à la situation sécuritaire, marquée entre autres par des enlèvements ». Interrogé sur les possibles démarches du 14 Mars devant la résurgence des menaces d’assassinats, M. Gemayel a rappelé que « si ces menaces, ainsi que la situation sécuritaire lamentable, nous préoccupent constamment, nous n’y avons jamais cédé, bien au contraire. Au lieu de nous amener à nous agenouiller, reculer, avoir peur ou arrêter notre lutte, elles ne font que nourrir notre courage et la foi en la cause que nous défendons ».
En outre, M. Gemayel a dénoncé le mutisme du gouvernement sur le dossier du Tribunal spécial pour le Liban : « Il est vrai, a-t-il dit, que le président de la République et le Premier ministre ont clairement pris la décision de financer, mais nous savons tous qu’au bout du compte, ce n’est pas à eux que revient cette décision. » Par ailleurs, le parlementaire a tenu le cabinet pour responsable « de la situation économique en dégradation permanente ».
Commentant les démêlés verbaux entre les députés en séance plénière, M. Gemayel les a qualifiés de « naturels, puisque chaque partie défend son point de vue : d’une part, celui des libanais indépendants, de l’autre, celui d’un parti politique ou d’une milice qui contrôle le pays, ou encore d’un régime autoritaire qui s’effondre en Syrie ». Et d’ajouter : « Il est normal que des heurts adviennent, dans un endroit précis, entre les souverainistes de ce pays et ceux qui veulent le maintien de la tutelle syrienne. »
S’agissant de sa possible participation au dialogue national au cas où il serait relancé, M. Gemayel a affirmé que « l’intention de dialoguer est dès le départ inexistante chez les participants, surtout au niveau de l’autre camp ». En effet, « ceux qui appellent à ce dialogue sont des personnes qui ne sont pas écoutées, et qui sont attaquées du moment où elles prennent la parole. Le dossier du TSL en est la preuve », a ajouté M. Gemayel. Néanmoins, il a confirmé la possibilité d’une rencontre élargie des forces du 14 Mars. « De pareilles rencontres ont lieu régulièrement et nous espérons leur maintien », a-t-il affirmé, en citant les rencontres de Beit el-Wassat, de Saydet el-Jabal et celles, réitérées, des avocats membres du 14 Mars. « Nous demeurons fidèles au même parcours et à la même méthode », a-t-il conclu.
En outre, M. Gemayel a dénoncé le mutisme du gouvernement sur le dossier du Tribunal spécial pour le Liban : « Il est vrai, a-t-il dit, que le président de la République et le Premier ministre ont clairement pris la décision de financer, mais nous savons tous qu’au bout du compte, ce n’est pas à eux que revient cette décision. » Par ailleurs, le parlementaire a tenu le cabinet pour responsable « de la situation économique en dégradation permanente ».
Commentant les démêlés verbaux entre les députés en séance plénière, M. Gemayel les a qualifiés de « naturels, puisque chaque partie défend son point de vue : d’une part, celui des libanais indépendants, de l’autre, celui d’un parti politique ou d’une milice qui contrôle le pays, ou encore d’un régime autoritaire qui s’effondre en Syrie ». Et d’ajouter : « Il est normal que des heurts adviennent, dans un endroit précis, entre les souverainistes de ce pays et ceux qui veulent le maintien de la tutelle syrienne. »
S’agissant de sa possible participation au dialogue national au cas où il serait relancé, M. Gemayel a affirmé que « l’intention de dialoguer est dès le départ inexistante chez les participants, surtout au niveau de l’autre camp ». En effet, « ceux qui appellent à ce dialogue sont des personnes qui ne sont pas écoutées, et qui sont attaquées du moment où elles prennent la parole. Le dossier du TSL en est la preuve », a ajouté M. Gemayel. Néanmoins, il a confirmé la possibilité d’une rencontre élargie des forces du 14 Mars. « De pareilles rencontres ont lieu régulièrement et nous espérons leur maintien », a-t-il affirmé, en citant les rencontres de Beit el-Wassat, de Saydet el-Jabal et celles, réitérées, des avocats membres du 14 Mars. « Nous demeurons fidèles au même parcours et à la même méthode », a-t-il conclu.
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