Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, est rentré hier
à Beyrouth, en compagnie du patriarche syriaque catholique Youssef Younan,
après une visite de deux jours en Irak. Interrogé sur le vote par le Parlement
hier d’une loi présentée par le député Michel Aoun, qui vise à protéger les
Libanais réfugiés en Israël, Mgr Raï a exprimé sa « grande joie (...)
puisque les citoyens libanais habitant le Sud étaient délaissés par l’État et
l’occupation a obligé certains d’entre eux à travailler (en Israël) pour
vivre », a-t-il souligné. Quoi qu’il en soit, « ils restent tous des
Libanais et il faut faire la différence entre les collaborateurs avec Israël et
les comploteurs d’une part, et ceux qui ont été contraints à fuir », a
estimé Mgr Raï. Il a rappelé que lors de sa tournée paroissiale au Liban-Sud,
il a « entendu le cri de ces Libanais, dont se soucie le patriarcat et
auquel nous tenterons de remédier avec les responsables ».
À Bagdad, le patriarche Raï avait exprimé ses craintes quant au sort des chrétiens d’Orient, dans l’hypothèse où les « printemps des peuples arabes » installent au pouvoir des « mouvements radicaux ». « Je soutiens le printemps lorsqu’il s’agit d’un printemps, pas d’un hiver », a-t-il déclaré. « Des changements doivent intervenir dans l’ensemble des pays arabes. Les dictatures ne peuvent se maintenir de nos jours, il faut la démocratie, la liberté d’expression, de confession et de prière (...). Mais je crains que des groupes radicaux ne prennent le pouvoir et (installent) des régimes extrémistes », a-t-il dit.
Le patriarche, qui rendait visite à son homologue d’Irak à l’occasion du premier anniversaire de l’attaque d’el-Qaëda contre la basilique syriaque chrétienne de Bagdad, a néanmoins invité les chrétiens à ne pas quitter la région.
« Nous demandons aux chrétiens (d’Irak) de faire preuve de patience », a-t-il confié à la presse. L’ecclésiastique a poursuivi : « Nous sommes pour des changements en Syrie (...) ainsi que pour des réformes et le respect des droits de l’homme, mais nous espérons ne pas devoir payer le même prix qu’en Irak. »
« Nous sommes hostiles à toute migration (de chrétiens). Nous savons que tous les groupes extrémistes et terroristes, ainsi que tous ceux qui s’ingèrent de l’étranger poursuivent cet objectif, mais nous devons faire preuve de fermeté », a conclu Mgr Raï.
À Bagdad, le patriarche Raï avait exprimé ses craintes quant au sort des chrétiens d’Orient, dans l’hypothèse où les « printemps des peuples arabes » installent au pouvoir des « mouvements radicaux ». « Je soutiens le printemps lorsqu’il s’agit d’un printemps, pas d’un hiver », a-t-il déclaré. « Des changements doivent intervenir dans l’ensemble des pays arabes. Les dictatures ne peuvent se maintenir de nos jours, il faut la démocratie, la liberté d’expression, de confession et de prière (...). Mais je crains que des groupes radicaux ne prennent le pouvoir et (installent) des régimes extrémistes », a-t-il dit.
Le patriarche, qui rendait visite à son homologue d’Irak à l’occasion du premier anniversaire de l’attaque d’el-Qaëda contre la basilique syriaque chrétienne de Bagdad, a néanmoins invité les chrétiens à ne pas quitter la région.
« Nous demandons aux chrétiens (d’Irak) de faire preuve de patience », a-t-il confié à la presse. L’ecclésiastique a poursuivi : « Nous sommes pour des changements en Syrie (...) ainsi que pour des réformes et le respect des droits de l’homme, mais nous espérons ne pas devoir payer le même prix qu’en Irak. »
« Nous sommes hostiles à toute migration (de chrétiens). Nous savons que tous les groupes extrémistes et terroristes, ainsi que tous ceux qui s’ingèrent de l’étranger poursuivent cet objectif, mais nous devons faire preuve de fermeté », a conclu Mgr Raï.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/730125/Rai_prend_la_defense_des_Libanais_refugies_en_Israel.html
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