Le prince Albert de Monaco évoque les relations avec le Liban qu’il souhaite développer sur divers plans
Question – Lors de votre visite au Liban, au début de l’année, vous avez rencontré le président Sleiman. Vous aviez alors renouvelé votre désir de continuer à œuvrer pour des actions communes. Comment, depuis, s’est traduite concrètement cette volonté ?
Réponse – Nous avons réaffirmé cette volonté en août dernier quand le président Sleiman m’a fait l’honneur de sa présence en principauté.
Nos deux pays entretiennent des liens d’amitié très particuliers, et lors de chacune de nos rencontres, nous réfléchissons aux moyens de renforcer nos relations, et cela dans des domaines très variés.
Les entrepreneurs de la mission économique qui m’ont accompagné ont pu rencontrer leurs homologues libanais et je suis certain que cette mise en réseau a déjà porté ses fruits. De plus, l’accord signé entre la Chambre de développement économique de la principauté et la Chambre de commerce de Beyrouth nous amène à accueillir très prochainement, en 2012, une délégation importante d’entrepreneurs libanais, et nous nous en réjouissons. Par ailleurs, je suis fier du travail de la coopération monégasque qui continue à mener de nombreux programmes pluriannuels ambitieux en collaboration étroite avec les organisations et agences des Nations unies, comme l’OMS, le PNUD, l’OCHA, l’Unodc.
L’environnement et l’écologie sont des secteurs qui requièrent depuis longtemps toute votre attention... une pépinière offerte à Debbiyé par la principauté, une aide financière et technique pour le reboisement de la forêt libanaise... Quels sont les autres projets, partenariats que vous souhaiteriez voir se développer entre les deux pays ?
Ma fondation est actuellement en train d’étudier des projets au Liban. Nous souhaitons évidemment participer sur le long terme à des initiatives qui répondent aux enjeux liés aux problématiques du développement durable. Vous connaissez mon engagement pour ces problématiques.
Concernant l’activité touristique, l’expertise de la principauté monégasque est mondialement reconnue. Le Liban, lui, tend après des années de guerre à relancer et développer ce secteur porteur. Quelles coordinations est-il possible d’envisager dans cette activité phare du secteur privé ?
De nombreux contacts ont été établis par la Direction du tourisme de la principauté en janvier dernier. La SBM a également ouvert un bureau à Beyrouth. Son responsable est très actif, et cela depuis plus d’un an. Tous les services de mon pays sont à la disposition du Liban pour l’aider à développer cette activité. Nous sommes entièrement disposés à collaborer.
H. F.
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