Le président français Nicolas Sarkozy a décerné à la
vice-présidente de la Fondation al-Walid ben Talal, Leila Solh Hamadé, les
insignes de la Légion d’honneur, « pour services rendus au Liban et à la
France ».
La plus haute décoration française a été remise à Mme Solh Hamadé au cours d’une cérémonie au palais de l’Élysée. Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, les ambassadeurs du Liban en France et à l’Unesco, Boutros Assaker et Sylvie Fadlallah, ainsi que l’ancien ambassadeur de France au Liban, André Parent, figuraient au premier rang des invités.
« Je salue en vous une femme du Liban qui veille sur l’amitié entre nos deux pays. Vous avez été élevée dans des écoles françaises à Beyrouth, et grandi au sein d’une famille qui a lutté pour la liberté, après l’assassinat de votre père, l’ancien Premier ministre et l’un des fondateurs de l’État du Liban indépendant. Aujourd’hui, la France rend hommage à vos efforts visant à renforcer la vie commune et l’instauration de la paix entre toutes les communautés, qui représentent le trésor culturel du Liban ; et en particulier à raviver la place des collectivités francophones (...) nul n’ignore en effet vos efforts constants pour appuyer la francophonie dans tous les domaines, à commencer par la culture, pour finir par la santé.
« La République française vous salue et salue à travers vous le Liban comme un pays qui nous est cher et un exemple vivant de cette diversité que l’Orient est appelé à préserver. Le Liban ne peut pas mourir, car sa mort serait la mort de la diversité en Orient, alors qu’il est nécessaire à l’Orient. Je ne vous cache pas aujourd’hui, chère Leila, notre grande inquiétude pour la situation au Liban, sa pérennité, son indépendance. La République française vous remercie pour ce que vous faites pour le Liban et la France, et vous accorde la Légion d’honneur. »
Dans sa réponse au président Sarkozy, l’ancienne ministre a affirmé : « Je ne mérite pas cette haute distinction et j’en suis très heureuse. Elle vient après celle que m’a remise le président Michel Sleiman, et il convenait que je ne sois pas honorée ailleurs, sans l’être d’abord dans mon propre pays. Cette décoration va au Liban et, à travers moi, à tout Libanais. Certes, le président Riad el-Solh a lutté et a réalisé l’Indépendance du Liban, mais il était suffisamment clairvoyant pour préserver les liens sociaux, économiques et culturels avec la France et les missions françaises, qui ont fait du Liban le pays des lumières et du rayonnement, différent en ceci des autres pays arabes frères. »
La plus haute décoration française a été remise à Mme Solh Hamadé au cours d’une cérémonie au palais de l’Élysée. Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, les ambassadeurs du Liban en France et à l’Unesco, Boutros Assaker et Sylvie Fadlallah, ainsi que l’ancien ambassadeur de France au Liban, André Parent, figuraient au premier rang des invités.
« Je salue en vous une femme du Liban qui veille sur l’amitié entre nos deux pays. Vous avez été élevée dans des écoles françaises à Beyrouth, et grandi au sein d’une famille qui a lutté pour la liberté, après l’assassinat de votre père, l’ancien Premier ministre et l’un des fondateurs de l’État du Liban indépendant. Aujourd’hui, la France rend hommage à vos efforts visant à renforcer la vie commune et l’instauration de la paix entre toutes les communautés, qui représentent le trésor culturel du Liban ; et en particulier à raviver la place des collectivités francophones (...) nul n’ignore en effet vos efforts constants pour appuyer la francophonie dans tous les domaines, à commencer par la culture, pour finir par la santé.
« La République française vous salue et salue à travers vous le Liban comme un pays qui nous est cher et un exemple vivant de cette diversité que l’Orient est appelé à préserver. Le Liban ne peut pas mourir, car sa mort serait la mort de la diversité en Orient, alors qu’il est nécessaire à l’Orient. Je ne vous cache pas aujourd’hui, chère Leila, notre grande inquiétude pour la situation au Liban, sa pérennité, son indépendance. La République française vous remercie pour ce que vous faites pour le Liban et la France, et vous accorde la Légion d’honneur. »
Dans sa réponse au président Sarkozy, l’ancienne ministre a affirmé : « Je ne mérite pas cette haute distinction et j’en suis très heureuse. Elle vient après celle que m’a remise le président Michel Sleiman, et il convenait que je ne sois pas honorée ailleurs, sans l’être d’abord dans mon propre pays. Cette décoration va au Liban et, à travers moi, à tout Libanais. Certes, le président Riad el-Solh a lutté et a réalisé l’Indépendance du Liban, mais il était suffisamment clairvoyant pour préserver les liens sociaux, économiques et culturels avec la France et les missions françaises, qui ont fait du Liban le pays des lumières et du rayonnement, différent en ceci des autres pays arabes frères. »
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/736803/Leila_Solh_Hamade_dans_l%27ordre_de_la_Legion_d%27honneur.html
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