The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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February 6, 2012


L'Orient le Jour: Oghassabian : La Syrie ne reconnaît pas l’existence de près de 620 détenus et disparus


Des centaines de familles ignorent toujours le sort de leurs détenus dans les prisons syriennes.
Des centaines de familles ignorent toujours le sort de leurs détenus dans les prisons syriennes.
Le député Jean Oghassabian a déclaré hier qu’il existe « près de 620 détenus et disparus (dans les geôles syriennes) dont l’existence n’est pas reconnue par la partie syrienne ». « La situation politique ne permet pas de rouvrir ce dossier, en raison des divisions internes et des tiraillements entre les responsables », a-t-il ajouté.
Dans une interview accordée à la Voix du Liban, M. Oghassabian a appelé à dissoudre le Conseil supérieur libano-syrien « parce qu’il représente l’une des formes les plus dangereuses de traités entre deux pays ». « C’est une catastrophe, a-t-il insisté, d’autant que l’article 4 évoque le redéploiement des forces syriennes au Liban alors qu’elles se sont complètement retirées du pays. »

M. Oghassabian a souligné en outre que lorsqu’il avait présidé la commission technique chargée de réviser les accords entre le Liban et la Syrie, « il s’est avéré qu’il existait 42 accords » entre les deux pays « dont 28 ont été amendés, principalement les accords relatifs au travail, aux communications et à la santé ».
En ce qui concerne la délimitation des frontières, M. Oghassabian a expliqué que le travail a été effectué sur trois axes : côté libanais, un comité a été formé avec pour mission de préparer les documents relatifs à la vision libanaise concernant les frontières, « à l’exception de Chebaa et des régions relevant de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies ». « À la demande de la Syrie, les relevés topographiques ont commencé à Arida, a-t-il poursuivi. Au cours de la réunion entre l’ancien Premier ministre Saad Hariri et la partie syrienne, la commission libano-syrienne devait se réunir à son tour, mais les Syriens se sont livrés à des atermoiements. »
M. Oghassabian a ajouté qu’un comité a été formé, sous sa présidence, et a été chargé de mettre au point un plan pour la gestion et le contrôle des frontières, « mais il s’est avéré que les habitants des villages limitrophes avaient des intérêts communs ».
Et de conclure en indiquant que l’étude sécuritaire qui a été menée définit les secteurs de responsabilité des forces sécuritaires sur la frontière. Elle prévoit aussi des mesures sécuritaires aux postes-frontières. 

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