L'Orient le Jour: Oghassabian : La Syrie ne reconnaît pas l’existence de près de 620 détenus et disparus
Le député Jean Oghassabian a déclaré hier qu’il existe « près de 620 détenus et disparus (dans les geôles syriennes) dont l’existence n’est pas reconnue par la partie syrienne ». « La situation politique ne permet pas de rouvrir ce dossier, en raison des divisions internes et des tiraillements entre les responsables », a-t-il ajouté.
Dans une interview accordée à la Voix du Liban, M. Oghassabian a appelé à dissoudre le Conseil supérieur libano-syrien « parce qu’il représente l’une des formes les plus dangereuses de traités entre deux pays ». « C’est une catastrophe, a-t-il insisté, d’autant que l’article 4 évoque le redéploiement des forces syriennes au Liban alors qu’elles se sont complètement retirées du pays. »
M. Oghassabian a souligné en outre que lorsqu’il avait présidé la commission technique chargée de réviser les accords entre le Liban et la Syrie, « il s’est avéré qu’il existait 42 accords » entre les deux pays « dont 28 ont été amendés, principalement les accords relatifs au travail, aux communications et à la santé ».
En ce qui concerne la délimitation des frontières, M. Oghassabian a expliqué que le travail a été effectué sur trois axes : côté libanais, un comité a été formé avec pour mission de préparer les documents relatifs à la vision libanaise concernant les frontières, « à l’exception de Chebaa et des régions relevant de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies ». « À la demande de la Syrie, les relevés topographiques ont commencé à Arida, a-t-il poursuivi. Au cours de la réunion entre l’ancien Premier ministre Saad Hariri et la partie syrienne, la commission libano-syrienne devait se réunir à son tour, mais les Syriens se sont livrés à des atermoiements. »
M. Oghassabian a ajouté qu’un comité a été formé, sous sa présidence, et a été chargé de mettre au point un plan pour la gestion et le contrôle des frontières, « mais il s’est avéré que les habitants des villages limitrophes avaient des intérêts communs ».
Et de conclure en indiquant que l’étude sécuritaire qui a été menée définit les secteurs de responsabilité des forces sécuritaires sur la frontière. Elle prévoit aussi des mesures sécuritaires aux postes-frontières.
Dans une interview accordée à la Voix du Liban, M. Oghassabian a appelé à dissoudre le Conseil supérieur libano-syrien « parce qu’il représente l’une des formes les plus dangereuses de traités entre deux pays ». « C’est une catastrophe, a-t-il insisté, d’autant que l’article 4 évoque le redéploiement des forces syriennes au Liban alors qu’elles se sont complètement retirées du pays. »
M. Oghassabian a souligné en outre que lorsqu’il avait présidé la commission technique chargée de réviser les accords entre le Liban et la Syrie, « il s’est avéré qu’il existait 42 accords » entre les deux pays « dont 28 ont été amendés, principalement les accords relatifs au travail, aux communications et à la santé ».
En ce qui concerne la délimitation des frontières, M. Oghassabian a expliqué que le travail a été effectué sur trois axes : côté libanais, un comité a été formé avec pour mission de préparer les documents relatifs à la vision libanaise concernant les frontières, « à l’exception de Chebaa et des régions relevant de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies ». « À la demande de la Syrie, les relevés topographiques ont commencé à Arida, a-t-il poursuivi. Au cours de la réunion entre l’ancien Premier ministre Saad Hariri et la partie syrienne, la commission libano-syrienne devait se réunir à son tour, mais les Syriens se sont livrés à des atermoiements. »
M. Oghassabian a ajouté qu’un comité a été formé, sous sa présidence, et a été chargé de mettre au point un plan pour la gestion et le contrôle des frontières, « mais il s’est avéré que les habitants des villages limitrophes avaient des intérêts communs ».
Et de conclure en indiquant que l’étude sécuritaire qui a été menée définit les secteurs de responsabilité des forces sécuritaires sur la frontière. Elle prévoit aussi des mesures sécuritaires aux postes-frontières.
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