The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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March 2, 2012

L'Orient Le Jour - Le président du TSL évoque, via vidéo, la question des « faux témoins », March 2, 2012


Le président du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) David Baragwanath a abordé hier plusieurs questions concernant le travail du tribunal à travers des vidéos mises en ligne sur le site de l’instance internationale.
« Les premières déclarations publiques du président du tribunal sur un certain nombre de questions fondamentales, dont celles des “faux témoins” et des affaires connexes, peuvent à présent être consultées sur le site Internet du TSL », a annoncé dans un communiqué le bureau de presse du TSL, chargé de juger les assassins de Rafic Hariri. « Les vidéos sont accessibles sur le site ainsi que sur la chaîne YouTube du TSL », a ajouté le texte.
À la question de savoir si le tribunal allait trancher sur le dossier des faux témoins, M. Baragwanath a répondu que « le TSL n’a pas de juridiction sur cette affaire ». « Si le gouvernement libanais, l’ONU et le Conseil de sécurité de l’ONU nous accordent des compétences sur ce dossier, nous pourrons nous prononcer sur les faux témoins », a-t-il affirmé.
De faux témoignages à la commission d’enquête de l’ONU chargée d’enquêter sur l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais en 2005 ont mené à l’arrestation de quatre généraux libanais, qui ont été relâchés en 2009 à la demande du procureur général du TSL. Depuis, ce dossier est brandi par les forces du 8 Mars pour mettre en doute la légitimité et la crédibilité du tribunal.
« L’attaque du 14 février 2005 prime en terme de juridiction pour le TSL. Nos compétences sur les assassinats politiques qui ont eu lieu entre le 1er octobre 2004 et le 12 décembre 2005 dépendent des connexions qui existent entre les crimes durant cette période et l’attaque du 14 février, selon les principes de la justice en matière de crimes », a expliqué M. Baragwanath. Selon lui, le juge de première instance a déjà recensé trois affaires connexes, à savoir : les assassinats et tentatives d’assassinat contre Marwan Hamadé, Georges Haoui et Élias Murr. « En ce qui concerne les autres attentats, c’est au gouvernement libanais, à l’ONU et au Conseil de sécurité de décider s’ils entrent dans le cadre de notre juridiction », a-t-il poursuivi.
Rappelons que mercredi l’ONU avait annoncé que le secrétaire général Ban Ki-moon a nommé le Canadien Norman Farrell procureur du Tribunal spécial pour le Liban (TSL).

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