Le Parlement vient d’approuver hier l’adhésion du Liban à
la Convention internationale sur le trafic international d’espèces menacées de
la faune et de la flore (Cites). Le Liban était l’un des derniers trois pays,
avec Bahreïn (qui vient d’approuver l’adhésion aussi) et l’Irak, à rester en
dehors de cette importante convention pour la limitation du trafic illégal
d’espèces menacées. Un pas de géant a donc été franchi hier.
Jason Miers, directeur exécutif de l’association Animals Lebanon (AL), ne cache pas sa satisfaction. « C’est l’objectif que nous recherchions depuis si longtemps, pour lequel je me battais personnellement depuis mon arrivée au Liban, dit-il. L’adhésion à cette convention représentera, pour les militants des droits des animaux, une plateforme légale non négligeable sur laquelle bâtir leur action. Nous avons commencé cette longue lutte, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, en 2009, avec l’interdiction d’un cirque où un lionceau était maltraité. Et nous y sommes. »
Jason Miers rappelle que le Conseil des ministres avait approuvé en février le projet de loi pour l’adhésion à Cites. La prochaine étape après le vote au Parlement ? « Le ministre des Affaires étrangères devra transmettre au siège de la convention en Suisse le texte de l’accord, explique-t-il. Le Liban a approuvé tout le texte de la convention sans réserve. Ensuite, 90 jours après avoir pris connaissance de la volonté d’adhésion du Liban, la convention consacrera ce pays comme membre à part entière. »
L’adhésion à Cites ne manquera pas de changer la donne en matière de protection de la faune et de la flore sauvages... « En effet, l’adhésion à une telle convention internationale engagera le Liban à adopter des lois en conséquence, répond-il. Mais ce n’est pas tout. Elle aura aussi un impact direct sur le trafic d’animaux : il deviendra impossible à toute personne ne possédant pas les permis nécessaires de faire entrer, sortir, ou passer des espèces qualifiées de “ menacées ” à travers le territoire libanais. Il ne s’agira pas seulement d’interdire le trafic d’animaux vivants, mais même de produits provenant du trafic, comme les objets en ivoire par exemple. »
Le militant rappelle qu’un projet de loi libanais sur la protection des espèces menacées a été transmis au Conseil des ministres. Il assure que son association poursuit son lobbying auprès des ministres et espère une approbation du texte en août au plus tard.
Le trafic illégal d’animaux sauvages menacés mondialement, notamment des lionceaux, des chimpanzés et autres, a souvent été dénoncé ces dernières années par des ONG comme AL.
Jason Miers, directeur exécutif de l’association Animals Lebanon (AL), ne cache pas sa satisfaction. « C’est l’objectif que nous recherchions depuis si longtemps, pour lequel je me battais personnellement depuis mon arrivée au Liban, dit-il. L’adhésion à cette convention représentera, pour les militants des droits des animaux, une plateforme légale non négligeable sur laquelle bâtir leur action. Nous avons commencé cette longue lutte, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, en 2009, avec l’interdiction d’un cirque où un lionceau était maltraité. Et nous y sommes. »
Jason Miers rappelle que le Conseil des ministres avait approuvé en février le projet de loi pour l’adhésion à Cites. La prochaine étape après le vote au Parlement ? « Le ministre des Affaires étrangères devra transmettre au siège de la convention en Suisse le texte de l’accord, explique-t-il. Le Liban a approuvé tout le texte de la convention sans réserve. Ensuite, 90 jours après avoir pris connaissance de la volonté d’adhésion du Liban, la convention consacrera ce pays comme membre à part entière. »
L’adhésion à Cites ne manquera pas de changer la donne en matière de protection de la faune et de la flore sauvages... « En effet, l’adhésion à une telle convention internationale engagera le Liban à adopter des lois en conséquence, répond-il. Mais ce n’est pas tout. Elle aura aussi un impact direct sur le trafic d’animaux : il deviendra impossible à toute personne ne possédant pas les permis nécessaires de faire entrer, sortir, ou passer des espèces qualifiées de “ menacées ” à travers le territoire libanais. Il ne s’agira pas seulement d’interdire le trafic d’animaux vivants, mais même de produits provenant du trafic, comme les objets en ivoire par exemple. »
Le militant rappelle qu’un projet de loi libanais sur la protection des espèces menacées a été transmis au Conseil des ministres. Il assure que son association poursuit son lobbying auprès des ministres et espère une approbation du texte en août au plus tard.
Le trafic illégal d’animaux sauvages menacés mondialement, notamment des lionceaux, des chimpanzés et autres, a souvent été dénoncé ces dernières années par des ONG comme AL.
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