The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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November 12, 2011

iloubnan- Les réfugiés syriens au Liban réclament davantage d'aides, November 12, 2011

Des centaines de réfugiés syriens vivant dans la misère au Liban ont réclamé samedi davantage d'aides de première nécessité à l'occasion d'une visite de soutien de l'opposition libanaise hostile à Damas dans la zone frontalière.
"Jusqu'à présent, nous n'avons pas reçu du mazout (fioul) pour l'hiver, nous vivons dans des conditions très difficiles", a affirmé à l'AFP Amina Zaid, 50 ans, réfugiée avec son mari et ses trois enfants dans la région frontalière de Wadi Khaled, dans le nord du Liban.

Cette femme originaire de Homs (centre de la Syrie) vit avec les siens et quatre autres familles confinées dans une échoppe, où ils n'ont même pas de couverture.

"Nous avons entendu beaucoup de promesses, mais nous n'avons encore rien reçu", déplore-t-elle, dans l'école d'Al Rama où vingt familles de réfugiés se sont rassemblées pour faire part de leurs griefs à la délégation libanaise.

"Je me suis avec enfui avec ma femme et mes cinq enfants il y a cinq mois", confie de son côté Khaled el-Mohammad, calligraphe originaire de la localité frontalière de Tall Kalakh. Il était recherché par les services de sécurité syriens pour avoir calligraphié des banderoles hostiles au régime.

"Je cueille des olives avec ma femme pour nourrir nos enfants car les aides se sont arrêtées", dit-il.

Dans l'école Al Rama, près de 40 familles s'entassent dans des salles lugubres, sans électricité, et disposant d'une seule cuisine, a constaté un correspondant de l'AFP.

Les réfugiés sont également privés de soins médicaux. "Ma fille de six mois est morte il y a 10 jours car elle souffrait de complications au coeur et avait besoin d'une opération", se lamente Kahdijé Hamadeh, 28 ans. "Or nous n'avions ni argent ni accès à un hôpital spécialisé", affirme cette mère originaire de Homs réfugiée depuis un mois et demi.

La délégation libanaise, formée en majorité de députés antisyriens, a appelé le gouvernement libanais à agir.

"Nous sommes là pour exprimer notre solidarité envers vous", a affirmé à l'adresse des réfugiés Farès Souaid, chef de la délégation du "14 mars", la coalition menée par l'ex-Premier ministre Saad Hariri.

Le Liban est divisé entre le camp du Hezbollah, fidèle allié de Damas qui domine le gouvernement depuis janvier, et l'opposition, critique du régime syrien qui a exercé pendant 30 ans une tutelle politico-militaire sur le Liban.

M. Souaid a appelé le gouvernement libanais à assurer aux réfugiés protection, logement et produits de première nécessité.

Selon Beyrouth, près de 5.000 Syriens se sont réfugiés au Liban depuis la mi-mars, début d'une révolte que le régime de Bachar al-Assad continue à réprimer.

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