Une femme brûlant des pneus sur la route de l’aéroport, au cours d’une manifestation observée hier par des parents de prisonniers appelant à l’amnistie générale. Sharif Karim/Reuters
Les parents des personnes détenues dans les prisons
libanaises ont observé hier des sit-in dans différentes régions du Liban,
allant même jusqu’à couper les routes, réclamant « une amnistie
générale » et dénonçant « l’atermoiement » des autorités au
sujet de la situation des détenus.
À partir de 6h, les parents se sont rassemblés par groupes devant le camp de Bourj Brajneh-route de l’aéroport et ont mis le feu à des pneus pendant près d’une heure avant de se diriger vers le rond-point Mar Mikhaël-Chiyah où ils ont également mis le feu à des pneus.
Dans un discours, le président du comité des parents des détenus, Khodr Dahr, a expliqué que ce mouvement vise à dénoncer « l’atermoiement » des hommes politiques et à réclamer à l’État « ce qu’il doit au peuple ». Il a menacé de recourir à l’escalade si leurs revendications ne sont pas satisfaites, affirmant que « désormais, nous ne réclamons plus rien, mais nous prendrons notre droit par la force ».
Il a enfin appelé les responsables politiques, notamment les députés, à voter aujourd’hui, lors de la séance parlementaire, la loi d’amnistie générale, « sinon nous poursuivrons nos manifestations ».
De Mar Mikhaël, la manifestation s’est dirigée vers Mecharrafiyé.
À Baalbeck également, des parents de prisonniers ont coupé l’autoroute internationale au niveau de Brital pendant 15 minutes, appelant également à l’amnistie générale et à réduire l’année carcérale à neuf mois.
À partir de 6h, les parents se sont rassemblés par groupes devant le camp de Bourj Brajneh-route de l’aéroport et ont mis le feu à des pneus pendant près d’une heure avant de se diriger vers le rond-point Mar Mikhaël-Chiyah où ils ont également mis le feu à des pneus.
Dans un discours, le président du comité des parents des détenus, Khodr Dahr, a expliqué que ce mouvement vise à dénoncer « l’atermoiement » des hommes politiques et à réclamer à l’État « ce qu’il doit au peuple ». Il a menacé de recourir à l’escalade si leurs revendications ne sont pas satisfaites, affirmant que « désormais, nous ne réclamons plus rien, mais nous prendrons notre droit par la force ».
Il a enfin appelé les responsables politiques, notamment les députés, à voter aujourd’hui, lors de la séance parlementaire, la loi d’amnistie générale, « sinon nous poursuivrons nos manifestations ».
De Mar Mikhaël, la manifestation s’est dirigée vers Mecharrafiyé.
À Baalbeck également, des parents de prisonniers ont coupé l’autoroute internationale au niveau de Brital pendant 15 minutes, appelant également à l’amnistie générale et à réduire l’année carcérale à neuf mois.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/729957/Les_parents_des_prisonniers_coupent_des_routes_a_Beyrouth_et_Baalbeck%2C_appelant_a_l%27amnistie_generale.html
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