Le ministre de
la Jeunesse et des Sports, Fayçal Karamé, a mis en garde contre l’atermoiement
observé dans le dossier des détenus islamistes de Tripoli et du Liban-Nord.
« Ce dossier est juste et révèle une grande injustice », a-t-il
affirmé devant une délégation de parents de prisonniers islamistes de Tripoli
et du Liban-Nord, accompagnée de plusieurs imams et cheikhs du Liban-Nord et de
représentants d’associations musulmanes. « Il n’est plus possible de se
taire, a-t-il poursuivi, ni d’un point de vue légal ni d’un point de vue
humain. »
M. Karamé a ainsi expliqué qu’après la formation du gouvernement, « des hautes autorités politiques et judiciaires nous ont assuré qu’elles œuvreront pour clore le dossier rapidement ». « Des mois sont passés et aucune action n’a encore été entreprise dans ce sens », a-t-il déploré, précisant que « nous revendiquons que les personnes arrêtées depuis quatre et cinq ans soient jugées ».
M. Karamé a en outre souligné qu’il suit de près ce dossier et qu’il avait établi dans ce cadre des contacts avec le président de la République, Michel Sleiman, le Premier ministre, Nagib Mikati, le ministre de la Justice, Chakib Cortbaoui, et le commandant en chef de l’armée, Jean Kahwagi. Ces derniers se sont montrés favorables à une clôture rapide du dossier, a-t-il précisé.
« Ce dossier doit être dépolitisé », a encore affirmé M. Karamé, qui a appelé les parents des détenus à lui donner un délai supplémentaire de deux semaines pour poursuivre les contacts. « Je suis sûr que nous arriverons à une solution », a-t-il assuré. Dans le cas contraire, « nous agirons en conséquence ».
M. Karamé a ainsi expliqué qu’après la formation du gouvernement, « des hautes autorités politiques et judiciaires nous ont assuré qu’elles œuvreront pour clore le dossier rapidement ». « Des mois sont passés et aucune action n’a encore été entreprise dans ce sens », a-t-il déploré, précisant que « nous revendiquons que les personnes arrêtées depuis quatre et cinq ans soient jugées ».
M. Karamé a en outre souligné qu’il suit de près ce dossier et qu’il avait établi dans ce cadre des contacts avec le président de la République, Michel Sleiman, le Premier ministre, Nagib Mikati, le ministre de la Justice, Chakib Cortbaoui, et le commandant en chef de l’armée, Jean Kahwagi. Ces derniers se sont montrés favorables à une clôture rapide du dossier, a-t-il précisé.
« Ce dossier doit être dépolitisé », a encore affirmé M. Karamé, qui a appelé les parents des détenus à lui donner un délai supplémentaire de deux semaines pour poursuivre les contacts. « Je suis sûr que nous arriverons à une solution », a-t-il assuré. Dans le cas contraire, « nous agirons en conséquence ».
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