La Croix-Rouge libanaise a transféré hier, à
partir du village frontalier de Qaa, dans la Békaa, neuf blessés syriens. Ils
ont été transportés vers des hôpitaux de Tripoli et du Liban-Nord. À Tripoli,
une manifestation a été organisée hier pour soutenir le peuple syrien.
Par ailleurs, le député Assem Araji s’est penché sur l’enlèvement de quatre ressortissants syriens dans la Békaa, trois frères et leur employé. Ces hommes venaient de franchir la frontière libanaise quand une 4x4 leur avait barré le chemin au niveau de Marj.
M. Araji a indiqué qu’il « y a quatre mois, un homme d’affaires syrien avait été enlevé en plein jour sur cette même route, devant une dizaine de témoins et avec beaucoup de professionnalisme. Il avait été relâché un peu plus tard contre une importante rançon. Les forces de l’ordre n’avaient publié aucun communiqué relatif aux parties impliquées dans l’enlèvement ». « L’on apprend encore que samedi dernier, quatre ressortissants syriens ont été enlevés par des hommes portant un uniforme militaire et disposant de matériel sophistiqué et d’armes modernes, et cela au vu au su de tous », a-t-il ajouté.
M. Araji a tenu à rappeler qu’il avait rendu visite au ministre de l’Intérieur il y a trois semaines afin de lui demander de mettre en place un barrage militaire sur la route internationale Beyrouth-Damas et de doter Bar Élias d’un poste de police. « Tous les habitants des localités limitrophes de la route internationale appellent les forces de sécurité à faire la lumière sur ce genre d’incidents qui portent énormément préjudice à la situation économique et sécuritaire de la Békaa », a-t-il souligné.
De son côté, le député Élie Marouni a estimé que « le communiqué du Conseil national syrien qui a été lu lors de la cérémonie du 14 février est rassurant pour les Libanais, surtout que les relations entre Beyrouth et Damas sont régies aujourd’hui par le Conseil supérieur libano-syrien qui est sous la direction du régime d’Assad ». « De plus, l’ambassade de Syrie au Liban, ouverte après le retrait syrien, est rapidement devenue le fief des services de renseignements », a-t-il poursuivi.
Sur un autre plan, le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel a informé l’ambassadeur d’Iran, Ghadanfar Rokn Abadi, qu’il n’existe aucune information relative aux ingénieurs iraniens enlevés en Syrie et qui auraient été transférés au Liban. M. Abadi s’était entretenu hier avec M. Charbel. Ont notamment assisté à la réunion le directeur général des FSI, le général Achraf Rifi, et le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim.
L’ambassadeur d’Iran s’est également réuni avec l’ancien Premier ministre Sélim Hoss, avec lequel il a évoqué la situation dans la région. Invité à commenter le discours tenu par l’ancien chef de gouvernement Saad Hariri lors de la cérémonie du 14 février, M. Abadi a affirmé : « Nous soutenons tous le Liban et partout dans le monde, nous œuvrons pour que justice soit faite. »
Par ailleurs, le député Assem Araji s’est penché sur l’enlèvement de quatre ressortissants syriens dans la Békaa, trois frères et leur employé. Ces hommes venaient de franchir la frontière libanaise quand une 4x4 leur avait barré le chemin au niveau de Marj.
M. Araji a indiqué qu’il « y a quatre mois, un homme d’affaires syrien avait été enlevé en plein jour sur cette même route, devant une dizaine de témoins et avec beaucoup de professionnalisme. Il avait été relâché un peu plus tard contre une importante rançon. Les forces de l’ordre n’avaient publié aucun communiqué relatif aux parties impliquées dans l’enlèvement ». « L’on apprend encore que samedi dernier, quatre ressortissants syriens ont été enlevés par des hommes portant un uniforme militaire et disposant de matériel sophistiqué et d’armes modernes, et cela au vu au su de tous », a-t-il ajouté.
M. Araji a tenu à rappeler qu’il avait rendu visite au ministre de l’Intérieur il y a trois semaines afin de lui demander de mettre en place un barrage militaire sur la route internationale Beyrouth-Damas et de doter Bar Élias d’un poste de police. « Tous les habitants des localités limitrophes de la route internationale appellent les forces de sécurité à faire la lumière sur ce genre d’incidents qui portent énormément préjudice à la situation économique et sécuritaire de la Békaa », a-t-il souligné.
De son côté, le député Élie Marouni a estimé que « le communiqué du Conseil national syrien qui a été lu lors de la cérémonie du 14 février est rassurant pour les Libanais, surtout que les relations entre Beyrouth et Damas sont régies aujourd’hui par le Conseil supérieur libano-syrien qui est sous la direction du régime d’Assad ». « De plus, l’ambassade de Syrie au Liban, ouverte après le retrait syrien, est rapidement devenue le fief des services de renseignements », a-t-il poursuivi.
Sur un autre plan, le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel a informé l’ambassadeur d’Iran, Ghadanfar Rokn Abadi, qu’il n’existe aucune information relative aux ingénieurs iraniens enlevés en Syrie et qui auraient été transférés au Liban. M. Abadi s’était entretenu hier avec M. Charbel. Ont notamment assisté à la réunion le directeur général des FSI, le général Achraf Rifi, et le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim.
L’ambassadeur d’Iran s’est également réuni avec l’ancien Premier ministre Sélim Hoss, avec lequel il a évoqué la situation dans la région. Invité à commenter le discours tenu par l’ancien chef de gouvernement Saad Hariri lors de la cérémonie du 14 février, M. Abadi a affirmé : « Nous soutenons tous le Liban et partout dans le monde, nous œuvrons pour que justice soit faite. »
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