Le mercredi prochain sera débattu un projet
de loi peu banal : il portera sur l’installation de câbles électriques
souterrains sur toute la ligne Aramoun-Bsalim, en passant par Mkallès. Ce
projet de loi revêt le caractère de double urgence et a été signé par dix
députés.
Rappelons que cette grande zone comprend la région de Aïn Najm-Mansourieh où les habitants s’opposent depuis plusieurs années déjà à l’installation de câbles aériens, qui étaient supposés compléter une ligne de haute tension 220 kilovolts. Les pylônes géants sont à proximité de bâtiments et d’établissements scolaires, ce qui a suscité des craintes pour la santé des riverains, en raison de la perspective d’une exposition prolongée au puissant champ électromagnétique. Il y a quelques mois, des sit-in ont été organisés par les habitants et les écoles du quartier de Aïn Najm, empêchant l’installation des lignes, malgré une présence marquée de l’armée et des forces de sécurité. Récemment, le gouvernement a proposé de racheter les appartements qui seraient, selon lui, « trop proches de la ligne ». Cette proposition a été rejetée en bloc par le comité des habitants de Aïn Najm. Il y a quelques jours, la protestation s’était propagée à d’autres quartiers.
Le dernier épisode en date de cette longue lutte entre la société civile et les autorités exécutives, c’est donc ce projet de loi qui sera débattu mercredi prochain au Parlement. Il porte sur une revendication de longue date des habitants : celle d’enterrer les lignes sous les routes principales (donc sans nécessité d’expropriations), ce qui compléterait la ligne sans constituer un risque pour la population. Les dix députés qui ont signé ce texte sont Nadim Gemayel, Serge Ter Sarkissian, Chant Chinchinian, Joseph Maalouf, Marwan Hamadé, Henri Hélou, Kazem Kheir, Mouine Merhebi, Samy Gemayel et Antoine Zahra.
Rappelons que cette grande zone comprend la région de Aïn Najm-Mansourieh où les habitants s’opposent depuis plusieurs années déjà à l’installation de câbles aériens, qui étaient supposés compléter une ligne de haute tension 220 kilovolts. Les pylônes géants sont à proximité de bâtiments et d’établissements scolaires, ce qui a suscité des craintes pour la santé des riverains, en raison de la perspective d’une exposition prolongée au puissant champ électromagnétique. Il y a quelques mois, des sit-in ont été organisés par les habitants et les écoles du quartier de Aïn Najm, empêchant l’installation des lignes, malgré une présence marquée de l’armée et des forces de sécurité. Récemment, le gouvernement a proposé de racheter les appartements qui seraient, selon lui, « trop proches de la ligne ». Cette proposition a été rejetée en bloc par le comité des habitants de Aïn Najm. Il y a quelques jours, la protestation s’était propagée à d’autres quartiers.
Le dernier épisode en date de cette longue lutte entre la société civile et les autorités exécutives, c’est donc ce projet de loi qui sera débattu mercredi prochain au Parlement. Il porte sur une revendication de longue date des habitants : celle d’enterrer les lignes sous les routes principales (donc sans nécessité d’expropriations), ce qui compléterait la ligne sans constituer un risque pour la population. Les dix députés qui ont signé ce texte sont Nadim Gemayel, Serge Ter Sarkissian, Chant Chinchinian, Joseph Maalouf, Marwan Hamadé, Henri Hélou, Kazem Kheir, Mouine Merhebi, Samy Gemayel et Antoine Zahra.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/745472/Un_projet_de_loi_pour_enterrer_les_cables_de_haute_tension_sur_la_ligne_Aramoun-Bsalim.html
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