L’association Journalistes contre la violence
(JCV) a rendu hommage hier dans un communiqué au « courage exceptionnel de
l’ensemble des journalistes qui assurent, au péril de leur vie, une couverture
des massacres perpétrés en Syrie, ainsi qu’à leur détermination à révéler le
vrai visage brutal du régime syrien pour éveiller l’opinion publique
internationale en faveur d’une action rapide visant à sauver le peuple
syrien ». L’association a félicité, dans ce cadre, la journaliste Édith
Bouvier et le photographe William Daniels pour leur retour à Paris après leur
évacuation de Syrie, « devenue malheureusement terre de tous les dangers ».
JCV a ensuite condamné « la campagne menée par certaines forces politiques et certains médias locaux proches du régime baassiste, qui appellent à un interrogatoire des journalistes étrangers qui entrent de Syrie au Liban ». « Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la logique de la terreur et de la répression menée par les alliés du Baas, qui sont toujours du côté des bourreaux et contre les victimes, et qui veulent museler les libertés pour permettre à leur allié de continuer à commettre ses crimes. » L’association appelle les autorités libanaises dans son communiqué à assurer l’immunité nécessaire à ces journalistes, estimant que le pouvoir « assume la responsabilité de tout tort qui pourrait éventuellement leur arriver sur le territoire libanais ».
Campagne contre Pierre Sadek
L’association a en outre déploré la campagne de diffamation et de violence morale menée contre le caricaturiste Pierre Sadek après sa publication récente dans le quotidien al-Joumhouriyya d’une caricature du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. « Cette campagne vise à transformer sayyed Nasrallah en prophète et en saint, dans le but de lui permettre de s’exprimer toujours ex cathedra, comme si sa parole était divine et révélée, au service du projet politique du Hezbollah », a noté JCV dans son communiqué. « Or Pierre Sadek œuvre toujours en fonction d’une règle claire, celle de ne jamais toucher aux dignitaires religieux, sauf lorsqu’ils se mêlent de politique. Toutefois, sayyed Nasrallah est le fer de lance d’un projet politique pour le moins modeste, puisqu’il vise juste à abattre l’arrogance mondiale », a ironisé l’association.
JCV a ensuite condamné « la campagne menée par certaines forces politiques et certains médias locaux proches du régime baassiste, qui appellent à un interrogatoire des journalistes étrangers qui entrent de Syrie au Liban ». « Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la logique de la terreur et de la répression menée par les alliés du Baas, qui sont toujours du côté des bourreaux et contre les victimes, et qui veulent museler les libertés pour permettre à leur allié de continuer à commettre ses crimes. » L’association appelle les autorités libanaises dans son communiqué à assurer l’immunité nécessaire à ces journalistes, estimant que le pouvoir « assume la responsabilité de tout tort qui pourrait éventuellement leur arriver sur le territoire libanais ».
Campagne contre Pierre Sadek
L’association a en outre déploré la campagne de diffamation et de violence morale menée contre le caricaturiste Pierre Sadek après sa publication récente dans le quotidien al-Joumhouriyya d’une caricature du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. « Cette campagne vise à transformer sayyed Nasrallah en prophète et en saint, dans le but de lui permettre de s’exprimer toujours ex cathedra, comme si sa parole était divine et révélée, au service du projet politique du Hezbollah », a noté JCV dans son communiqué. « Or Pierre Sadek œuvre toujours en fonction d’une règle claire, celle de ne jamais toucher aux dignitaires religieux, sauf lorsqu’ils se mêlent de politique. Toutefois, sayyed Nasrallah est le fer de lance d’un projet politique pour le moins modeste, puisqu’il vise juste à abattre l’arrogance mondiale », a ironisé l’association.
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