L’ABC a choisi d’entrer de plain-pied sur la
scène de la lutte antitabac. À partir d’hier, 1er mars 2012, toutes les
branches de l’institution commerciale deviennent dans leur quasi-totalité des
« environnements non-fumeurs ». Cet espace implique l’ensemble des
commerces ainsi que les restaurants qui se situent dans l’aire ABC Mall. Seuls
sont exclus, pour le moment, les restaurants et cafés extérieurs au mall,
notamment ceux situés sur les terrasses externes. Ces derniers accueilleront
quand même les non-fumeurs uniquement les lundis. Pour ces établissements-là,
Il faudra attendre août 2012 pour que cette loi, vieille de sept mois déjà,
soit appliquée intégralement. Alors, le pays du Cèdre pourra respirer jusque
dans ses espaces publics les plus privés.
« L’ABC se veut l’image de la société libanaise, dans ses luttes et ses espoirs. Il est donc de notre devoir d’être la première entreprise privée à appliquer la loi 174 dite antitabac. » C’est sur ces mots que Robert Fadel, député et directeur général de l’ABC, a donné hier la conférence de presse qui a lancé cette initiative. Une conférence qui s’est déroulée en présence de personnalités politiques qui soutiennent l’adoption et l’application de la loi. En l’occurrence, le ministre de la Santé, Ali Hassan Khalil, le ministre du Tourisme, Fadi Abboud, le ministre de l’Environnement, Nazem el-Khoury, ainsi qu’une délégation de la commission parlementaire pour la Santé.
« Nous voulons protéger les enfants qui fréquentent notre établissement et rassurer leurs parents. Nous voulons éviter que les jeunes ne deviennent des fumeurs actifs ou passifs », a-t-il renchéri avec insistance.
« C’est un défi que nous devons surmonter si nous voulons devenir un pays développé, a lancé à son tour M. Hassan Khalil. Nous espérons que cette initiative servira d’exemple à d’autres démarches du même genre. »
Le ministre de la Santé a révélé avec fierté n’avoir jamais fumé. De son côté, le ministre Abboud a dénoncé les excès de tabagisme du Conseil des ministres et du Parlement. Vantant les efforts de son ministère dans cette lutte, il a appelé à écrire « des livres sur (sa) lutte contre le tabagisme à l’aéroport ». Il s’est toutefois basé sur des données différentes de celles avancées par son homologue au ministère de l’Environnement.
Selon Nour Berberi, étudiante non fumeuse, la démarche de l’ABC « est une très bonne nouvelle et un bon début. Vivement que cette loi s’applique partout ». Elle ajoute sur un ton trahissant son enthousiasme : « Les fumeurs n’auront qu’à se débrouiller. » Non loin de là, un agent de sécurité observe la scène avec passivité. « Je ne pourrai plus fumer. Même dans mon bureau », a-t-il lancé sur un ton quelque peu déçu. « Je dois me plier à leur décision », a-t-il répondu concernant les mesures qu’il devra appliquer contres les éventuels réfractaires. Fumeurs et non-fumeurs étaient présents ce jour-là. Les uns redoutaient les restrictions à venir et les autres la lenteur connue des Libanais dans leur application des lois.
« L’ABC se veut l’image de la société libanaise, dans ses luttes et ses espoirs. Il est donc de notre devoir d’être la première entreprise privée à appliquer la loi 174 dite antitabac. » C’est sur ces mots que Robert Fadel, député et directeur général de l’ABC, a donné hier la conférence de presse qui a lancé cette initiative. Une conférence qui s’est déroulée en présence de personnalités politiques qui soutiennent l’adoption et l’application de la loi. En l’occurrence, le ministre de la Santé, Ali Hassan Khalil, le ministre du Tourisme, Fadi Abboud, le ministre de l’Environnement, Nazem el-Khoury, ainsi qu’une délégation de la commission parlementaire pour la Santé.
« Nous voulons protéger les enfants qui fréquentent notre établissement et rassurer leurs parents. Nous voulons éviter que les jeunes ne deviennent des fumeurs actifs ou passifs », a-t-il renchéri avec insistance.
« C’est un défi que nous devons surmonter si nous voulons devenir un pays développé, a lancé à son tour M. Hassan Khalil. Nous espérons que cette initiative servira d’exemple à d’autres démarches du même genre. »
Le ministre de la Santé a révélé avec fierté n’avoir jamais fumé. De son côté, le ministre Abboud a dénoncé les excès de tabagisme du Conseil des ministres et du Parlement. Vantant les efforts de son ministère dans cette lutte, il a appelé à écrire « des livres sur (sa) lutte contre le tabagisme à l’aéroport ». Il s’est toutefois basé sur des données différentes de celles avancées par son homologue au ministère de l’Environnement.
Selon Nour Berberi, étudiante non fumeuse, la démarche de l’ABC « est une très bonne nouvelle et un bon début. Vivement que cette loi s’applique partout ». Elle ajoute sur un ton trahissant son enthousiasme : « Les fumeurs n’auront qu’à se débrouiller. » Non loin de là, un agent de sécurité observe la scène avec passivité. « Je ne pourrai plus fumer. Même dans mon bureau », a-t-il lancé sur un ton quelque peu déçu. « Je dois me plier à leur décision », a-t-il répondu concernant les mesures qu’il devra appliquer contres les éventuels réfractaires. Fumeurs et non-fumeurs étaient présents ce jour-là. Les uns redoutaient les restrictions à venir et les autres la lenteur connue des Libanais dans leur application des lois.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/747779/L%27ABC_lance_son_espace_non-fumeurs.html
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