Le secrétaire d’État adjoint américain, Jeffrey Feltman,
a mis en garde une nouvelle fois le Liban hier contre un défaut de paiement de
sa quote-part au tribunal international, affirmant que « des mesures
sévères seraient prises à l’encontre du Liban » le cas échéant.
« Nous attendons du Liban qu’il honore ses engagements internationaux de manière totale », a ajouté M. Feltman, qui était interrogé par la chaîne al-Arabiya. « Un défaut de paiement entraînerait des conséquences fâcheuses », a-t-il insisté, rappelant que le Tribunal spécial pour le Liban avait été créé « à la demande du gouvernement libanais et du peuple libanais ».
Sur le plan intérieur, les positions demeuraient inchangées pour ou contre le financement du TSL, au lendemain des déclarations à la BBC du Premier ministre Nagib Mikati, selon qui le Hezbollah « n’a pas fermé la porte » au paiement de la contribution libanaise.
Le député Samir Jisr (Tripoli, courant du Futur) a vu dans les propos de M. Mikati « un prélude à un scénario constituant une porte de sortie vers le financement du tribunal ». « Nous attendons la traduction dans les faits des engagements » de M. Mikati à cet égard, a-t-il ajouté.
Antoine Zahra, député FL de Batroun, s’est montré pour sa part plus sceptique. Selon lui, les déclarations de M. Mikati ne sont qu’une tentative d’« esthétique ». « Le secrétaire général du Hezbollah considère à la base que le tribunal est un instrument israélien et il refuse donc d’avaliser son financement », a-t-il dit.
Son collègue Georges Adwan (Chouf) a exprimé un point de vue encore plus sévère à l’égard du Premier ministre. « Notre combat n’est pas pour le financement du TSL, mais pour en finir avec l’impunité », a-t-il déclaré. « Quant à la question du financement du tribunal, elle relève de la responsabilité du Premier ministre en personne. Il ne peut pas venir nous dire, d’un côté, qu’il est lui-même pour le financement, mais que, de l’autre côté, cela ne marchera pas au gouvernement. S’il n’est pas en mesure d’assurer le financement, alors il faudra qu’il ramène la majorité là où il l’avait prise avant de la détourner. Nous nous chargerons du reste », a-t-il lancé.
En tout état de cause, « un gouvernement qui couvre des individus inculpés dans des assassinats n’est pas habilité à se saisir de la question du tribunal », a-t-il ajouté.
De son côté, Ahmad Fatfat (Denniyé, courant du Futur) a souligné que tout manquement de la part du gouvernement libanais « serait nuisible non pas à un protagoniste politique ou un groupe de protagonistes, mais à tout le peuple libanais ». « Nous avons besoin des Nations unies et de nos relations internationales », a-t-il dit.
Enfin, son collègue de Beyrouth Atef Majdalani s’est avoué perplexe : « Entre le refus du Hezbollah et l’insistance de Nagib Mikati, nous ne savons plus où va le dossier du financement. Franchement, ils nous égarent », a déclaré M. Majdalani.
Du côté de la majorité, l’ancien ministre Wi’am Wahhab a réaffirmé son rejet catégorique du financement du TSL. Il est même allé jusqu’à souhaiter que le Premier ministre ne décide pas de payer de sa poche, car « s’il tient à faire œuvre de charité, il vaudrait mieux qu’il le fasse au profit des gens pauvres de Tripoli ».
Walid Khoury, député de Jbeil et membre du bloc du Changement et de la Réforme, s’est, de son côté, contenté de dire que « nonobstant le point de vue des protagonistes politiques, la question du financement est laissée à la décision que prendra le Conseil des ministres réuni ».
« Nous attendons du Liban qu’il honore ses engagements internationaux de manière totale », a ajouté M. Feltman, qui était interrogé par la chaîne al-Arabiya. « Un défaut de paiement entraînerait des conséquences fâcheuses », a-t-il insisté, rappelant que le Tribunal spécial pour le Liban avait été créé « à la demande du gouvernement libanais et du peuple libanais ».
Sur le plan intérieur, les positions demeuraient inchangées pour ou contre le financement du TSL, au lendemain des déclarations à la BBC du Premier ministre Nagib Mikati, selon qui le Hezbollah « n’a pas fermé la porte » au paiement de la contribution libanaise.
Le député Samir Jisr (Tripoli, courant du Futur) a vu dans les propos de M. Mikati « un prélude à un scénario constituant une porte de sortie vers le financement du tribunal ». « Nous attendons la traduction dans les faits des engagements » de M. Mikati à cet égard, a-t-il ajouté.
Antoine Zahra, député FL de Batroun, s’est montré pour sa part plus sceptique. Selon lui, les déclarations de M. Mikati ne sont qu’une tentative d’« esthétique ». « Le secrétaire général du Hezbollah considère à la base que le tribunal est un instrument israélien et il refuse donc d’avaliser son financement », a-t-il dit.
Son collègue Georges Adwan (Chouf) a exprimé un point de vue encore plus sévère à l’égard du Premier ministre. « Notre combat n’est pas pour le financement du TSL, mais pour en finir avec l’impunité », a-t-il déclaré. « Quant à la question du financement du tribunal, elle relève de la responsabilité du Premier ministre en personne. Il ne peut pas venir nous dire, d’un côté, qu’il est lui-même pour le financement, mais que, de l’autre côté, cela ne marchera pas au gouvernement. S’il n’est pas en mesure d’assurer le financement, alors il faudra qu’il ramène la majorité là où il l’avait prise avant de la détourner. Nous nous chargerons du reste », a-t-il lancé.
En tout état de cause, « un gouvernement qui couvre des individus inculpés dans des assassinats n’est pas habilité à se saisir de la question du tribunal », a-t-il ajouté.
De son côté, Ahmad Fatfat (Denniyé, courant du Futur) a souligné que tout manquement de la part du gouvernement libanais « serait nuisible non pas à un protagoniste politique ou un groupe de protagonistes, mais à tout le peuple libanais ». « Nous avons besoin des Nations unies et de nos relations internationales », a-t-il dit.
Enfin, son collègue de Beyrouth Atef Majdalani s’est avoué perplexe : « Entre le refus du Hezbollah et l’insistance de Nagib Mikati, nous ne savons plus où va le dossier du financement. Franchement, ils nous égarent », a déclaré M. Majdalani.
Du côté de la majorité, l’ancien ministre Wi’am Wahhab a réaffirmé son rejet catégorique du financement du TSL. Il est même allé jusqu’à souhaiter que le Premier ministre ne décide pas de payer de sa poche, car « s’il tient à faire œuvre de charité, il vaudrait mieux qu’il le fasse au profit des gens pauvres de Tripoli ».
Walid Khoury, député de Jbeil et membre du bloc du Changement et de la Réforme, s’est, de son côté, contenté de dire que « nonobstant le point de vue des protagonistes politiques, la question du financement est laissée à la décision que prendra le Conseil des ministres réuni ».
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/730455/TSL+%3A_Feltman_menace_le_Liban_de_%3C%3C+mesures_severes+%3E%3E_en_cas_de_non-paiement.html
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