La capacité de la caravane est d’accueillir huit candidats à la formation en même temps.
Pour ses dix ans, la Fondation Saradar vient de lancer
une caravane pour la formation des jeunes et des cadres d’entreprises à
l’importance du tri et recyclage des déchets électroniques.
Reconnaissable à ses couleurs blanche et verte, la
caravane d’éducation environnementale de la Fondation Saradar
(« e-ecoeducation » en anglais), inaugurée le 24 octobre dernier,
sillonne depuis peu les régions de Beyrouth et du Mont-Liban, pour dispenser
une formation concrète au tri et recyclage.
Interrogée sur l’origine de l’idée, Tania Hélou, directrice de la fondation, rappelle que celle-ci fait circuler depuis sa création, il y a dix ans, des caravanes pour l’alphabétisation informatique dans tout le Liban. « En prolongement de ce premier projet, nous avons eu l’idée de recycler une des caravanes pour la consacrer à l’éducation à l’environnement, dit-elle. Cette idée nous est venue d’une constatation, celle que les projets et les initiatives en faveur de l’environnement au Liban sont nombreux et louables, mais dispersés. Le grand public reste généralement peu conscient de son rôle dans la protection de l’environnement. Nous avons alors décidé d’un projet qui commence par la base, c’est-à-dire l’éducation. Seule l’éducation peut, à long terme, assurer la durabilité des projets environnementaux, parce que le public se sentira alors plus concerné. »
Fidèle à sa vocation première, c’est-à-dire l’éducation à l’informatique, et soucieuse de ne pas faire double emploi avec d’autres initiatives, la Fondation Saradar, avec ses partenaires la société Formatech et l’ONG Beeatouna, a conçu un programme de formation centré sur le tri et recyclage des déchets électroniques. L’outil d’apprentissage est l’ordinateur. « Les déchets électroniques – ordinateurs et portables usagés, par exemple – et autres déchets ménagers dangereux – comme les piles – représentent un véritable casse-tête pour les ménages et les entreprises, affirme Tania Hélou. Les gens sont souvent conscients de la gravité du problème, mais ne savent pas comment agir, ils ont besoin de solutions concrètes. Notre formation répond donc à un besoin, et l’idée est nouvelle. »
Critères stricts
Mettre au point un programme de formation concret a toujours été l’objectif de la fondation. « Nous commençons par soulever les problèmes rencontrés dans les maisons et les entreprises concernant les équipements nocifs à l’environnement, comme les piles par exemple, explique-t-elle. Nous donnons des exemples bien précis, expliquant ce qui se fait dans le monde en pareil cas, et retenant ce qui est applicable au Liban. Nous apportons donc des solutions pratiques, déclinées en plusieurs alternatives. L’objectif final est de modifier le comportement des individus et des entreprises, auxquels nous proposons un plan d’action concret : comment trier, stocker... Enfin, nous les dotons d’un atout et pas des moindres : celui d’exploiter ce nouveau savoir-faire pour conférer à l’entreprise une image de marque plus verte. »
Outre les formations proprement dites, la Fondation Saradar et ses partenaires ont rédigé un manuel adapté à la situation du Liban, bien que fondé sur des programmes internationaux. Il comporte les grands concepts de l’économie verte, un glossaire pour mots techniques, et des solutions concrètes pour les problèmes quotidiens. Il présente, en outre, une liste des industries de recyclage au Liban et des sites Internet spécialisés.
La formation de la caravane d’écoéducation, dispensée par Formatech, est principalement adressée aux élèves du cycle secondaire, qui viennent en groupes des écoles ou des municipalités, et aux cadres des entreprises. « C’est une campagne qui reste cependant ouverte à tout le monde », assure Tania Hélou.
La caravane peut accueillir des groupes de huit personnes, à raison de quatre groupes par jour. Comme les sessions hebdomadaires commencent l’une lundi, l’autre mardi, cela signifie que la capacité totale permet de former 64 personnes en même temps. La session est de quinze heures en tout, étalée sur deux semaines. « L’approche est très interactive, précise-t-elle. Mais les critères d’obtention du diplôme sont stricts : il faut avoir complété la session et réussi les ateliers de travail. »
Bien que le projet vienne d’être lancé, Tania Hélou relève « un intérêt certain de la part du secteur privé, les entreprises insistant souvent à faire bénéficier tout leur personnel de cette formation qui dure quand même quinze heures ».
À moyen terme, la fondation pense organiser un concours parmi les entreprises qui auront participé à la formation, afin de récompenser celles qui auront le mieux intégré les principes acquis.
Interrogée sur l’origine de l’idée, Tania Hélou, directrice de la fondation, rappelle que celle-ci fait circuler depuis sa création, il y a dix ans, des caravanes pour l’alphabétisation informatique dans tout le Liban. « En prolongement de ce premier projet, nous avons eu l’idée de recycler une des caravanes pour la consacrer à l’éducation à l’environnement, dit-elle. Cette idée nous est venue d’une constatation, celle que les projets et les initiatives en faveur de l’environnement au Liban sont nombreux et louables, mais dispersés. Le grand public reste généralement peu conscient de son rôle dans la protection de l’environnement. Nous avons alors décidé d’un projet qui commence par la base, c’est-à-dire l’éducation. Seule l’éducation peut, à long terme, assurer la durabilité des projets environnementaux, parce que le public se sentira alors plus concerné. »
Fidèle à sa vocation première, c’est-à-dire l’éducation à l’informatique, et soucieuse de ne pas faire double emploi avec d’autres initiatives, la Fondation Saradar, avec ses partenaires la société Formatech et l’ONG Beeatouna, a conçu un programme de formation centré sur le tri et recyclage des déchets électroniques. L’outil d’apprentissage est l’ordinateur. « Les déchets électroniques – ordinateurs et portables usagés, par exemple – et autres déchets ménagers dangereux – comme les piles – représentent un véritable casse-tête pour les ménages et les entreprises, affirme Tania Hélou. Les gens sont souvent conscients de la gravité du problème, mais ne savent pas comment agir, ils ont besoin de solutions concrètes. Notre formation répond donc à un besoin, et l’idée est nouvelle. »
Critères stricts
Mettre au point un programme de formation concret a toujours été l’objectif de la fondation. « Nous commençons par soulever les problèmes rencontrés dans les maisons et les entreprises concernant les équipements nocifs à l’environnement, comme les piles par exemple, explique-t-elle. Nous donnons des exemples bien précis, expliquant ce qui se fait dans le monde en pareil cas, et retenant ce qui est applicable au Liban. Nous apportons donc des solutions pratiques, déclinées en plusieurs alternatives. L’objectif final est de modifier le comportement des individus et des entreprises, auxquels nous proposons un plan d’action concret : comment trier, stocker... Enfin, nous les dotons d’un atout et pas des moindres : celui d’exploiter ce nouveau savoir-faire pour conférer à l’entreprise une image de marque plus verte. »
Outre les formations proprement dites, la Fondation Saradar et ses partenaires ont rédigé un manuel adapté à la situation du Liban, bien que fondé sur des programmes internationaux. Il comporte les grands concepts de l’économie verte, un glossaire pour mots techniques, et des solutions concrètes pour les problèmes quotidiens. Il présente, en outre, une liste des industries de recyclage au Liban et des sites Internet spécialisés.
La formation de la caravane d’écoéducation, dispensée par Formatech, est principalement adressée aux élèves du cycle secondaire, qui viennent en groupes des écoles ou des municipalités, et aux cadres des entreprises. « C’est une campagne qui reste cependant ouverte à tout le monde », assure Tania Hélou.
La caravane peut accueillir des groupes de huit personnes, à raison de quatre groupes par jour. Comme les sessions hebdomadaires commencent l’une lundi, l’autre mardi, cela signifie que la capacité totale permet de former 64 personnes en même temps. La session est de quinze heures en tout, étalée sur deux semaines. « L’approche est très interactive, précise-t-elle. Mais les critères d’obtention du diplôme sont stricts : il faut avoir complété la session et réussi les ateliers de travail. »
Bien que le projet vienne d’être lancé, Tania Hélou relève « un intérêt certain de la part du secteur privé, les entreprises insistant souvent à faire bénéficier tout leur personnel de cette formation qui dure quand même quinze heures ».
À moyen terme, la fondation pense organiser un concours parmi les entreprises qui auront participé à la formation, afin de récompenser celles qui auront le mieux intégré les principes acquis.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/730461/Une_caravane_d%27education_environnementale_pour_une_formation_mobile_et_concrete_a_la_fois.html
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