The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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July 27, 2010

July 27, 2010 - L'Orient le jour - Congrès constitutif du Courant du futur : « Pas de compromis sur la justice »

Partis politiques Le Courant du futur a fait du pluralisme religieux la marque caractéristique de son identité politique. Le député Ahmad Fatfat a été nommé porte-parole du bloc parlementaire du CdF.


Le Courant du futur (CdF) a achevé hier les travaux de son congrès constitutif, tenu samedi et dimanche, en élisant à l'unanimité son président, Saad Hariri, ses trois vice-présidents, Bassem el-Sabeh, Antoine Andraos et Samir Doumet, et son secrétaire général, Ahmad Hariri.
De même, le Courant du futur a élu les 18 membres de son bureau politique, tandis que son président en nommait dix. Les membres élus du bureau politique sont : Bassem el-Sabeh, Ahmad Hariri, Hassan Mneimné, Samir Doumet, Fayez Makouk, Saleh Farroukh, Moustapha Allouche, Youssef Nakib, Khaled Sarout, Jean Oghassabian, Roula Ajouz, Antoine Andraos, Nassir el-Assaad, Mohammad Samili, Walid Younès, Bilal Alayli, Rached Fayed et Daoud el-Sayegh.
Les membres nommés sont : Ahmad Fatfat, qui sera le porte-parole du bloc parlementaire du Courant du futur, Ali Hamadé, Mohammad Mrad, Hassan Rifaï, Radwan el-Sayyed, Mohammad Sammak, Raya el-Hassan, Salim Diab, Walid Nakib, Ghassan Belbol et Ghassan Meraabi.
Le député Samir el-Jisr a été nommé, à l'unanimité, président de la commission de supervision et de contrôle du Courant du futur.
Le nom de Fouad Siniora ne figure pas dans cette liste, mais une des résolutions du congrès rend hommage à son action à la tête du gouvernement, dans une phase critique de la vie nationale. Il sera toujours chef du bloc parlementaire « Liban d'abord ».
Dans une conférence de presse, tenue à l'issue de la séance, Ahmad Hariri a lu les résolutions politiques et économiques du Courant du futur et répondu aux questions des journalistes.

Membre fondateur du 14 Mars
Il en ressort que le Courant du futur se veut « membre fondateur du 14 Mars », et non pas seulement une « composante » de ce mouvement, qu'il définit comme « un mouvement national transcommunautaire (...) emblème du partenariat islamo-chrétien et, par conséquent, garant de la paix civile ».
Le caractère multiconfessionnel CdF se reflète d'ailleurs dans la composition de son bureau politique, relèvent les résolutions.
Allant plus loin dans le sens de l'attachement au pluralisme religieux comme marque caractéristique de son identité politique, le Courant du futur a affirmé : « Le congrès (constitutif) considère avec une grande inquiétude les conséquences d'une émigration chrétienne de certains États du Moyen-Orient, et considère que l'attachement et la défense de la présence chrétienne est tout aussi bien une responsabilité chrétienne qu'une responsabilité arabe et islamique. Dans cette optique, il considère avec une grande estime l'organisation par le Vatican d'un synode spécial consacré à la question (...) et apprécie à sa juste mesure le rôle culturel et "civilisationnel" des chrétiens arabes dans l'édification d'un avenir meilleur pour eux et leurs partenaires musulmans ».

Le tribunal international
Au sujet du tribunal international (TSL), le Courant du futur affirme « ne voir aucune contradiction entre la justice et la paix civile, et pense qu'au contraire, la justice est la garante de la paix civile, tandis que la violence et la coercition sont antinomiques avec la stabilité et la paix, et conduisent à la destruction de la patrie et de l'État ».
« Il n'y aura pas de compromis sur la justice, qui est une exigence éthique et nationale, et un droit qui doit être rendu aux martyrs et à leurs familles », dit encore le CdF.
En ce qui concerne les relations avec la Syrie, le CdF salue « la nouvelle étape par laquelle passent les relations d'État à État entre la Syrie et le Liban » et appuie la démarche de son président pour l'ouverture d'une nouvelle page.
Tout en appréciant l'importance du progrès constitué par l'échange d'ambassadeurs entre les deux pays, le CdF estime qu'un gros effort doit être déployé en faveur d'un « projet libano-syrien commun qui servirait aussi d'incitation aux relations interarabes ».
Le congrès semble avoir été marqué par des discussions animées et des autocritiques du passé proche du Courant, des discussions qui ont souligné « les réalisations et les échecs politiques, sociaux et organisationnels ». De tels signes sont à considérer comme « une plus-value de la force du Courant, de sa cohésion et de sa capacité à affronter les défis futurs ».

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