Dans une conférence de presse tenue hier au palais Bustros, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil a longuement évoqué le dossier des réfugiés syriens, mettant l'accent sur la gravité de leur présence et sur le fait que la légitimation des camps de réfugiés sur le sol libanais est une forme d'implantation. Selon lui, légitimer les camps au Liban est une violation de la Constitution et signifierait la fin du Liban, d'autant que ces camps pourraient être des foyers de discorde. Il a aussi affirmé que la partie à laquelle il appartient n'acceptera jamais une telle légitimation, et comme le gouvernement présidé par Tammam Salam a décidé de prendre ses décisions à l'unanimité pour compenser la vacance à la tête de la République, celle-ci ne peut pas avoir lieu. Selon le ministre, le gouvernement a accepté la création de camps pour les réfugiés soit en territoire syrien, soit dans le no man's land entre le Liban et la Syrie. Il a précisé à cet égard que la seconde possibilité, c'est-à-dire l'installation des camps dans le no man's land, est une décision purement libanaise qui n'exige pas l'approbation de la communauté internationale ni celle du régime syrien.
Bassil s'est aussi demandé pourquoi le nombre de réfugiés syriens continue d'augmenter au Liban alors que les combats en Syrie ont baissé d'intensité. Il a affirmé que ceux qui vont et viennent entre le Liban et la Syrie ne sont pas des réfugiés et il a précisé que la politique du Liban doit être d'encourager les Syriens à rentrer chez eux, les réfugiés qui resteront étant ceux qui ne peuvent absolument pas rentrer dans leur pays. Le ministre a toutefois déclaré qu'il n'est pas question de procéder à la fermeture des frontières entre le Liban et la Syrie, ni d'empêcher les Syriens de venir au Liban, mais que nous ne pouvons pas donner le statut de réfugiés à ceux qui ne correspondent pas aux critères requis. À cet égard, Bassil a rappelé que le statut de réfugié entraîne des responsabilités pour le pays d'accueil. C'est pourquoi le Liban ne peut pas accepter qu'il soit donné à tout le monde.
Le ministre des Affaires étrangères a insisté sur le fait que le Liban a donné plus qu'il ne pouvait aux réfugiés syriens, leur fournissant les aides médicales, les soins et l'éducation. De plus, selon lui, le Liban paie cent millions de dollars de plus par mois pour offrir le courant électrique aux réfugiés syriens, alors que ses hôpitaux enregistrent 80 naissances de bébés syriens pour 40 libanais. De même, les statistiques scolaires montrent que dans les classes primaires, il y a 88 000 élèves syriens, alors que le nombre des élèves libanais s'élève à 85 000. Aujourd'hui, les Syriens représentent plus de 35 % de la population libanaise, ce qui est inacceptable et place le Liban au bord de l'explosion. Selon Bassil, le respect des droits de l'homme doit aussi passer par le respect des droits des Libanais. Il a toutefois rendu hommage aux efforts déployés par les ministres de l'Intérieur et des Affaires sociales (Nouhad Machnouk et Rachid Derbas), avant d'affirmer que la communauté internationale a totalement échoué dans le traitement de ce dossier « en n'assumant pas adéquatement ses responsabilités alors qu'elle a contribué à le créer »...
Bassil s'est aussi demandé pourquoi le nombre de réfugiés syriens continue d'augmenter au Liban alors que les combats en Syrie ont baissé d'intensité. Il a affirmé que ceux qui vont et viennent entre le Liban et la Syrie ne sont pas des réfugiés et il a précisé que la politique du Liban doit être d'encourager les Syriens à rentrer chez eux, les réfugiés qui resteront étant ceux qui ne peuvent absolument pas rentrer dans leur pays. Le ministre a toutefois déclaré qu'il n'est pas question de procéder à la fermeture des frontières entre le Liban et la Syrie, ni d'empêcher les Syriens de venir au Liban, mais que nous ne pouvons pas donner le statut de réfugiés à ceux qui ne correspondent pas aux critères requis. À cet égard, Bassil a rappelé que le statut de réfugié entraîne des responsabilités pour le pays d'accueil. C'est pourquoi le Liban ne peut pas accepter qu'il soit donné à tout le monde.
Le ministre des Affaires étrangères a insisté sur le fait que le Liban a donné plus qu'il ne pouvait aux réfugiés syriens, leur fournissant les aides médicales, les soins et l'éducation. De plus, selon lui, le Liban paie cent millions de dollars de plus par mois pour offrir le courant électrique aux réfugiés syriens, alors que ses hôpitaux enregistrent 80 naissances de bébés syriens pour 40 libanais. De même, les statistiques scolaires montrent que dans les classes primaires, il y a 88 000 élèves syriens, alors que le nombre des élèves libanais s'élève à 85 000. Aujourd'hui, les Syriens représentent plus de 35 % de la population libanaise, ce qui est inacceptable et place le Liban au bord de l'explosion. Selon Bassil, le respect des droits de l'homme doit aussi passer par le respect des droits des Libanais. Il a toutefois rendu hommage aux efforts déployés par les ministres de l'Intérieur et des Affaires sociales (Nouhad Machnouk et Rachid Derbas), avant d'affirmer que la communauté internationale a totalement échoué dans le traitement de ce dossier « en n'assumant pas adéquatement ses responsabilités alors qu'elle a contribué à le créer »...
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