The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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July 17, 2010

July 16, 2010 - L'Orient le jour - Droit de réponse de Me Akram Azoury

Suite à l'information publiée dans la première page de notre édition du mercredi 14 juillet concernant l'audience publique du Tribunal spécial pour le Liban, à laquelle était présent Jamil Sayyed et en marge de laquelle des propos injurieux ont été tenus, et suite à l'éditorial de Issa Goraieb au sujet de cette affaire, nous avons reçu de Me Akram Azoury, avocat de Jamil Sayyed, le droit de réponse suivant :
1- « Aucune insulte n'a été prononcée durant l'audience tenue le 13 juillet 2010 devant le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) à La Haye. Cette audience s'est déroulée dans les conditions les plus normales et s'est terminée à l'achèvement normal de son objet. »
2- « Une erreur technique a permis la diffusion sur les écouteurs en circuit fermé du TSL de propos que je tenais confidentiellement avec mon client hors de mon temps de parole et qui ne concernaient ni l'audience ni une personne présente dans la salle d'audience.
Le greffier a attiré mon attention et a corrigé le système audiovisuel. »
3- « Par ailleurs, l'objet de ma requête, contrairement à ce qu'affirme M. Issa Goraieb dans son éditorial, ne concerne aucunement l'enquête que conduit le procureur pour découvrir les responsables du crime du 14 février 2005 et qui est officiellement confidentielle, elle a au contraire pour objet les éléments de preuve hors de l'enquête et non couverts par le secret de l'instruction et qui concernent les infractions de dénonciation calomnieuse et de faux témoignage ayant conduit à la détention arbitraire du général Jamil Sayyed. Ces preuves doivent nécessairement être communiquées à mon client. »

NDLR
Dans notre information publiée en première page de l'édition du 14 juillet, nous n'avons nullement mentionné que les insultes ont été lancées par Me Azoury « durant l'audience » du 13 juillet. Nous avons simplement signalé un fait (les insultes proférées) qui a été d'ailleurs rapporté par plusieurs quotidiens et que Jamil Sayyed a lui-même confirmé (tout en le banalisant) à l'issue de l'audience. De surcroît, nombre de téléspectateurs ont pu entendre de vive voix ces insultes diffusées par certaines chaînes satellitaires.
Pour ce qui est de l'éditorial de Issa Goraieb, l'auteur, pas plus d'ailleurs que le Tribunal spécial pour le Liban lui-même, ne partage pas le point de vue de Me Azouri, selon lequel des éléments de preuve relatifs à l'incarcération de son client sont susceptibles d'être classés « hors enquête » et peuvent donc être communiqués à son client sans préjudice pour la confidentialité de cette même enquête, laquelle en effet représente un tout. Il n'est pas inutile de rappeler, de même, que les quatre officiers « arbitrairement » arrêtés en base de « dénonciations calomnieuses » ont par la suite été libérés au strict motif d'« insuffisance de preuves », le Tribunal spécial s'abstenant de les innocenter formellement et se réservant d'ailleurs l'entière latitude de poursuites ultérieures si de nouveaux éléments venaient à apparaître.

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