The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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July 7, 2010

July 7, 2010 - L'Orient Le Jour - Geagea : Ce qui se passe au Liban-Sud est lié aux sanctions imposées à l’Iran, et au TSL

Partis Le leader des Forces libanaises Samir Geagea a estimé hier que ce qui se passe au Liban-Sud « n'a rien de spontané ». M. Geagea a ainsi lié les agressions contre les forces de la Finul au Tribunal spécial pour le Liban et aux sanctions imposées à l'Iran.


À l'issue d'un entretien à Bkerké avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a indiqué que la seule référence que devraient avoir les habitants au Liban-Sud est celle de l'État.
« Celui à qui incombe la responsabilité de la situation au Liban-Sud est l'État libanais aidé de la Finul. Malheureusement, ce qui se passe a des motivations politiques déterminées, (...) qu'elles soient régionales, telles que les sanctions imposées à l'Iran, ou en relation avec le Tribunal spécial pour le Liban », a indiqué M. Geagea, qui a rappelé que certaines voix ont laissé entendre que « les forces onusiennes seront les premières à être affectées si le TSL finalise sa mission ».
Et d'insister sur le fait que les incidents qui ont récemment eu lieu au Liban-Sud « n'ont rien de spontané ». « Il ne s'agit pas non plus d'un simple problème entre la population et les Casques bleus, comme cela a été présenté, car les forces onusiennes ne sont pas des adversaires à la population locale et vice versa, d'autant que ces forces se trouvent postées dans cette région depuis 1978 et la relation qui les lie à la population est désormais connue », a-t-il ajouté.
M. Geagea a ainsi estimé que ces incidents « vont ternir en premier lieu l'image de l'État libanais, ce qui n'est en aucun cas acceptable car ils sapent le prestige de l'État ». « Le Liban n'a plus qu'un nombre assez limité de pays amis, la France en particulier. Devons-nous en faire gratuitement des ennemis pour des raisons qui ne servent ni les intérêts de l'État libanais ni ceux de son peuple », s'est demandé M. Geagea.
Le leader des FL a appelé l'État libanais « à prendre immédiatement une initiative, car c'est l'État qui connaît les requis de la 1701. Si l'État estime que les forces onusiennes ont effectivement dépassé leurs prérogatives, il en discutera avec ces forces sur la base de la résolution internationale ». « À défaut, le Liban finira par perdre ses amis au sein de la communauté internationale et exposera sa population aux dangers, comme cela a été clairement démontré par des analystes locaux et des personnalités arabes et internationales », a ajouté M. Geagea.
Prié de commenter les récents propos du député du Hezbollah, Mohammad Raad, M. Geagea a répondu en affirmant que c'est l'État libanais qui est responsable. « Si nos frères au sein du Hezbollah ont un doute quelconque sur quoi que ce soit, ils n'ont qu'à se référer aux institutions de l'État qui décideront ce qui est national et ce qui ne l'est pas, ainsi que ce qui constitue ou non un danger pour le pays. À défaut, le Liban deviendra une jungle », a-t-il dit.
Interrogé par ailleurs sur le document conjoint que les forces du 14 Mars sont actuellement en train d'élaborer au sujet des droits civils et humanitaires des Palestiniens, et sur le fait que les Kataëb étaient absents de la réunion qui s'est tenue lundi dernier, M. Geagea a répondu : « N'exagérons rien. Le parti Kataëb est présent. Les réunions étaient au départ bipartisanes et ont fini par englober toutes les forces du 14 Mars. Il s'agit d'examiner cette question sans aucune idée reçue et dans un esprit positif. Nous parviendrons certainement à une vision commune aux forces du 14 Mars sur les moyens d'améliorer les conditions de vie des Palestiniens au Liban. Car telles qu'elles sont aujourd'hui, surtout à l'intérieur des camps, ces conditions sont inacceptables et ne sont pas dignes d'un État tel que le Liban ni de son peuple. Nous sommes encore au début des discussions, car les deux premières réunions qui ont eu lieu n'étaient que des réunions de préparation », a précisé M. Geagea.

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