The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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October 30, 2010

L'Orient le Jour - Cassese and Bellemare deplore the « obstructions » to Justice justice and assure that the STL will go on till the end - October 30, 2010

Le procureur général du Tribunal spécial pour le Liban, Daniel Bellemare, a catégoriquement démenti tout ce qui se dit à propos du fait que les enquêteurs « auraient consulté » les dossiers des patientes de la clinique d'Ouzaï, bafouant ainsi la morale et l'éthique sociale et religieuse.
Il en veut pour preuve les propos de la responsable de la clinique de gynécologie, le Dr Imane Charara, qui assure que les enquêteurs « ne m'ont demandé aucune information médicale » et que par ailleurs, ayant été informée de la visite, elle avait pris soin la veille « d'annuler tous les rendez-vous » de la matinée afin de n'indisposer personne. Elle avait également obtenu « une autorisation préalable » de l'ordre des médecins de Beyrouth pour la visite des enquêteurs.

De plus, les autorités libanaises avaient été mises au courant de la visite et « elles avaient donné leur aval », envoyant des éléments de l'armée et de la police judiciaire pour accompagner les enquêteurs.
Malgré toutes les dispositions légales qui ont été prises et le professionnalisme de l'action des enquêteurs, ils ont été agressés, et on les a délestés de possessions qui relèvent directement du TSL.
M. Bellemare a encore une fois rappelé que le TSL est « une instance judiciaire », qui applique les normes et les critères internationaux et légaux. Il considère que « tout appel au boycott » du TSL est synonyme « d'entrave à la justice », ajoutant que la violence exercée n'empêchera pas le tribunal de poursuivre sa mission en coopération avec le gouvernement libanais.
Il conclut en assurant que la vérité sur l'assassinat de Rafic Hariri et les 22 autres martyrs sert les intérêts du Liban et de « tous les Libanais ».

Cassese
Presque au même moment, le président du TSL, Antonio Cassese, faisait écho à son procureur, exprimant « la vive inquiétude » du tribunal au sujet de l'incident qui s'est produit à Beyrouth dans des lettres adressées au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et au Premier ministre libanais, Saad Hariri.
« Des fonctionnaires du TSL ont été blessés et des objets du TSL ont été dérobés », a-t-il déploré, qualifiant lui aussi de « fausses » les déclarations selon lesquelles les enquêteurs du tribunal auraient violé « des préceptes éthiques, religieux et humanitaires ».
« Nous avons fermement l'intention de ne pas nous incliner devant les actes d'ingérence et d'intimidation tendant à entraver l'exercice de notre mandat de manière juste et indépendante », a soutenu M. Cassese dans ses lettres.

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