Les spéculations, comme les démentis, vont bon train au sujet des circonstances de l'enlèvement des sept Estoniens, il n'en reste pas moins que le pouvoir libanais est confronté à la responsabilité de retrouver leurs traces.../ AFP
ENLÈVEMENT Les recherches en vue de retrouver les sept Estoniens enlevés mercredi dernier dans la Békaa se sont intensifiées, samedi, dans la région où l'armée libanaise a élargi la zone des recherches et arrêté un suspect dans la localité de Sanwbra, près de Majdel Anjar. Selon des informations puisées à bonnes sources, les forces de sécurité sont parvenus à cerner la région où les Estoniens pourraient être détenus, les alentours de Snawbra, étant donné que les caméras de surveillance n'ont pas pu détecter des traces des ravisseurs en dehors de cette zone.
D'un autre côté, une délégation diplomatique et sécuritaire europénne, qui englobe des officiers de l'ambassade de France et un diplomate estonien, a accompagné les forces de sécurité libanaises dans une tournée couvrant la région de l'enlèvement pour suivre l'affaire sur le terrain.
L'armée et la police ont établi des barrages dans la localité montagneuse de Kfarzabad et ses environs vers où les hommes armés se sont dirigés après avoir enlevé les cyclistes, a précisé un porte-parole de l'armée. "Nous avons établi une cellule d'opérations dans la région et nous sommes en train de chercher tout endroit suspect", a-t-il dit sous le couvert de l'anonymat.
Les Estoniens, des hommes âgés de 25 à 40 ans, étaient venus au Liban de Syrie à travers le poste-frontière de Masnaa et avaient été interceptés mercredi dernier par des hommes armés à bord de deux minibus et d'une Mercedes dans la cité industrielle de Zahlé, selon des responsables de sécurité.
Les Estoniens, des hommes âgés de 25 à 40 ans, étaient venus au Liban de Syrie à travers le poste-frontière de Masnaa et avaient été interceptés mercredi dernier par des hommes armés à bord de deux minibus et d'une Mercedes dans la cité industrielle de Zahlé, selon des responsables de sécurité.
Le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP)-Commandement général, un groupe palestinien prosyrien armé, a une base militaire dans la zone. Un responsable des services de sécurité libanais avait indiqué que "les trois véhicules transportant les sept Estoniens ont été aperçus à l'entrée de Aïn el-Baida", position du FPLP située non loin de la base principale de ce groupe. Le responsable n'a pas donné d'autres détails.
Le FPLP-CG possède une base militaire à Koussaya à côté de Aïn el-Baida, à 5 km de Kfarzabad, mais une autre aussi à Sultan Yaacoub, à 15 km plus au Sud et une troisième à Naamé, à une dizaine de kilomètres au sud de Beyrouth.
Le porte-parole du FPLP-CG, Ramez Moustapha, a assuré que son groupe n'avait aucun lien avec l'enlèvement, assurant que "ces allégations ne sont qu'une tentative de porter atteinte au parti politiquement, médiatiquement et sécuritairement". "Nous viser, c'est viser la résistance et servir les ennemis du Liban", a estimé M. Moustapha ajoutant que le FPLP-CG est prêt à "coopérer avec l'armée libanaise afin de retrouver les victimes."
Le porte-parole du FPLP-CG, Ramez Moustapha, a assuré que son groupe n'avait aucun lien avec l'enlèvement, assurant que "ces allégations ne sont qu'une tentative de porter atteinte au parti politiquement, médiatiquement et sécuritairement". "Nous viser, c'est viser la résistance et servir les ennemis du Liban", a estimé M. Moustapha ajoutant que le FPLP-CG est prêt à "coopérer avec l'armée libanaise afin de retrouver les victimes."
De son côté, le groupe palestinien radical, également prosyrien, Fateh el-Intifada, qui a également des bases militaires dans les secteurs de Qoussaya et Haloua, dans la Békaa, a publié un communiqué dans lequel il a démenti avoir un lien avec l'enlèvement, comme ont rapporté certains médias arabes, estimant que "de telles hypothèses ne servent qu'à ceux qui veulent nuire à la sécurité du Liban et à sa stabilité.
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