Les deux militants des droits de l'homme Marie Daunay et Wadih el-Asmar, représentants du Centre libanais des droits humains (CLDH), ont affirmé avoir été entendus durant trois heures, hier, par la brigade criminelle relevant du ministère de la Justice. Aucun avocat n'a été autorisé à assister à leur interrogatoire. Ils n'étaient pas non plus autorisés à lire la plainte engagée contre eux par le mouvement Amal, suite au rapport publié par l'association le 10 février 2011 sur la détention arbitraire et la torture.
« Nous avons répondu à toutes les questions posées par la police concernant les activités du CLDH, les droits humains en général ainsi que la méthodologie du rapport », affirme le communiqué publié par l'association. « Mais nous avons usé de notre droit de garder le silence, établi par l'article 47 de la Cour pénale, afin d'éviter de répondre à des questions susceptibles de porter atteinte à la confidentialité de nos sources.
« Nous avons répondu à toutes les questions posées par la police concernant les activités du CLDH, les droits humains en général ainsi que la méthodologie du rapport », affirme le communiqué publié par l'association. « Mais nous avons usé de notre droit de garder le silence, établi par l'article 47 de la Cour pénale, afin d'éviter de répondre à des questions susceptibles de porter atteinte à la confidentialité de nos sources.
Le communiqué du CLDH ajoute que « le mouvement Amal a déjà reconnu la principale allégation contenue dans le rapport publié par l'association, à savoir que la milice procède à des arrestations illégales ». « En effet, poursuit le communiqué, le porte-parole d'Amal, Ali Hamdane, a affirmé le 18 mars au site web nowlebanon : "Nous ne nions pas le fait que si nous avons des certitudes sur un espion, nous l'arrêtons et le leur livrons (aux autorités)". »
Toujours selon le CLDH, « le rapport d'enquête a été transféré au procureur général, le juge Saïd Mirza, qui a pris la décision de libérer les deux activistes et qui devrait décider de la suite à donner à la plainte ».
Le communiqué de l'association indique aussi que selon les enquêteurs, « la plainte a été présentée par le président du Parlement, Nabih Berry, en personne, en tant que représentant du mouvement Amal ».
« Nous estimons que cette plainte représente une menace sérieuse contre le travail des organisations des droits de l'homme au Liban », conclut le communiqué du CLDH, qui remercie les personnes, avocats et associations des droits de l'homme qui ont fait preuve de solidarité à l'égard du CLDH.
Toujours selon le CLDH, « le rapport d'enquête a été transféré au procureur général, le juge Saïd Mirza, qui a pris la décision de libérer les deux activistes et qui devrait décider de la suite à donner à la plainte ».
Le communiqué de l'association indique aussi que selon les enquêteurs, « la plainte a été présentée par le président du Parlement, Nabih Berry, en personne, en tant que représentant du mouvement Amal ».
« Nous estimons que cette plainte représente une menace sérieuse contre le travail des organisations des droits de l'homme au Liban », conclut le communiqué du CLDH, qui remercie les personnes, avocats et associations des droits de l'homme qui ont fait preuve de solidarité à l'égard du CLDH.
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