Des pancartes aux slogans évocateurs. « Faire justice aux enseignants est un devoir », lit-on sur l’une d’elles.Photo Nasser Traboulsi
Les enseignants des cycles primaire et complémentaire dans les écoles publiques ont répondu hier en grand nombre à l'appel à la grève lancé par le Conseil central des ligues de professeurs dans ces établissements. Ils ont participé massivement à un sit-in devant le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, au palais de l'Unesco à Beyrouth, venant des quatre coins du pays.
Prenant la parole au nom des ligues d'enseignants dont elle est la présidente centrale, Aïda el-Khatib a énuméré les revendications des professeurs : unification de l'échelle des salaires en application de la loi 661, sans exception, obtention de quatre échelons supplémentaires, une année de salaire pour les professeurs en vue de combler la différence avec l'actuelle échelle. Elle a rejeté « les politiques d'atermoiements et les délais dans le paiement des dus aux caisses des écoles ». Elle a enfin annoncé des mesures d'escalade au cas où ces revendications ne sont pas satisfaites, agitant la menace d'un « boycott des examens officiels, aux niveaux de la surveillance et de la correction ».
Prenant la parole au nom des ligues d'enseignants dont elle est la présidente centrale, Aïda el-Khatib a énuméré les revendications des professeurs : unification de l'échelle des salaires en application de la loi 661, sans exception, obtention de quatre échelons supplémentaires, une année de salaire pour les professeurs en vue de combler la différence avec l'actuelle échelle. Elle a rejeté « les politiques d'atermoiements et les délais dans le paiement des dus aux caisses des écoles ». Elle a enfin annoncé des mesures d'escalade au cas où ces revendications ne sont pas satisfaites, agitant la menace d'un « boycott des examens officiels, aux niveaux de la surveillance et de la correction ».
Pour sa part, Hanna Gharib, président de la Ligue des professeurs du cycle secondaire du secteur public, a exprimé la solidarité de son organisme avec les enseignants du primaire et du complémentaire. Il s'est dit favorable « à une échelle des salaires unifiée, des petites classes jusqu'à l'université », appelant « à combler les lacunes quelles qu'elles soient ».
Par ailleurs, les écoles primaires et complémentaires publiques ont observé une grève dans les différentes régions, notamment à Aley, dans le Metn, à Minié et Denniyé, Zghorta, Bint Jbeil, Hasbaya et ailleurs. Les enseignants de ces écoles se sont en grande partie dirigés vers Beyrouth pour participer au sit-in, au cours duquel ils ont porté des pancartes avec des slogans appelant à « faire justice aux enseignants ».
Par ailleurs, les écoles primaires et complémentaires publiques ont observé une grève dans les différentes régions, notamment à Aley, dans le Metn, à Minié et Denniyé, Zghorta, Bint Jbeil, Hasbaya et ailleurs. Les enseignants de ces écoles se sont en grande partie dirigés vers Beyrouth pour participer au sit-in, au cours duquel ils ont porté des pancartes avec des slogans appelant à « faire justice aux enseignants ».
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