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May 30, 2011

iloubnan - Achraf Rifi pourrait être poursuivi en justice dans l'affaire du "3e réseau" téléphonique libanais - May 30, 2011

Achraf Rifi.
Le chef de la police au Liban pourrait être poursuivi par la justice pour avoir refusé de suivre les ordres de ses supérieurs dans le cadre d'une controverse autour d'un réseau télécoms, a indiqué lundi le bureau du président libanais, Michel Sleimane.
Achraf Rifi pourrait être poursuivi en justice dans l'affaire du "3e réseau" de téléphone

Le chef de la police au Liban pourrait être poursuivi par la justice pour avoir refusé de suivre les ordres de ses supérieurs dans le cadre d'une controverse autour d'un réseau télécoms, a indiqué lundi le bureau du président libanais, Michel Sleimane.

Le président a demandé "au ministre de la Justice (en exercice) Ibrahim Najjar de prendre les mesures nécessaires" contre le général Ashraf Rifi, après que celui eut refusé de retirer ses troupes d'un bâtiment où le réseau est basé, a indiqué le bureau dans un communiqué.

L'ordre de "libérer le deuxième étage du ministère des télécommunications", lui avait été donné par le ministère de l'Intérieur, selon la même source. Le ministre de l'Intérieur en exercice Ziad Baroud a suspendu ses activités au sein du gouvernement en exercice ce week-end, en raison de cette affaire.
Le secteur des télécommunications est un point de tension au Liban où deux camps s'opposent.

Le Hezbollah et son allié chrétien, l'ancien commandant de l'armée Michel Aoun, ont accusé les forces de police du général Rifi --considéré comme proche du Premier ministre en exercice Saad Hariri-- d'agir en "milice" et de s'accaparer le réseau, demandant la poursuite de Rifi.

Le réseau, non officiel et dont l'existence a été rendue publique à l'occasion de ce désaccord, est basé au deuxième étage de l'opérateur public OGERO. Il a été financé par la Chine, officiellement en tant qu'aide à l'Etat libanais.

OGERO a précisé que ce réseau était encore dans sa phase de test, mais Michel Aoun a dit craindre qu'il soit utilisé par les Forces de sécurité intérieure (FSI) de façon "illégale et secrète".

Rifi avait indiqué samedi qu'il avait maintenu ses forces dans le bâtiment d'"OGERO", en dépit des ordres de retrait, pour protéger "la propriété de l'Etat" car le ministre des Télécommunications en exercice Charbel Nahas (proche de M. Aoun) avait l'intention de démonter le réseau, "acte illégal" selon lui.

M. Nahas n'a pas nié son intention d'envoyer des techniciens pour démonter les équipements chinois, afin de les utiliser pour améliorer les deux autres réseaux.

Ce n'est pas la première fois qu'un réseau téléphonique "non officiel" suscite la controverse *au Liban, voire des conflits armés: en mai 2008, des hommes du Hezbollah étaient descendus dans les rues de Beyrouth pour protester contre la décision de l'Etat de mettre fin à un réseau de communications secret du mouvement chiite. Les protestations avaient dégénéré en violents affrontements armés entre militants du Parti de Dieu et du Courant du Futur de Saad Hariri.

Les ministres du camp Hezbollah ont démissionné le 12 janvier, provoquant la chute du gouvernement de Saad Hariri. Najib Mikati a été choisi pour lui succéder, mais il n'a toujours pas réussi à former son gouvernement.

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