« Nous sommes au XXIe siècle et nous vivons toujours dans une jungle sans lois », lit-on sur cette banderole brandie par des manifestantes ayant répondu à l’appel de Kafa. Photo Ibrahim Tawil
Plusieurs dizaines de femmes ont répondu hier à l'appel de Kafa et de la Coalition nationale pour la promulgation d'une loi protégeant la femme de la violence domestique et ont participé à une marche pacifique en faveur de la promulgation d'une telle loi.
Ont pris part à cette marche les députés Sethrida Geagea, Élie Keyrouz et Chant Chinchinian, l'ancienne ministre Wafa' Dika Hamzé ainsi que des représentants du Courant patriotique libre, du Courant du futur, du Parti socialiste progressiste et de plusieurs ONG.
Ont pris part à cette marche les députés Sethrida Geagea, Élie Keyrouz et Chant Chinchinian, l'ancienne ministre Wafa' Dika Hamzé ainsi que des représentants du Courant patriotique libre, du Courant du futur, du Parti socialiste progressiste et de plusieurs ONG.
La marche s'est dirigée du ministère de l'Intérieur vers la place Riad el-Solh. Les manifestants appelaient à promulguer la loi qui protège les femmes de la violence domestique et à mettre fin à la discrimination observée au niveau de la législation sur ce plan. Les manifestants ont fait remarquer que la violence est « une violation flagrante des droits de l'homme » et que le gouvernement est « la seule autorité responsable de la sécurité de ses citoyens ».
Dans une allocution, la coordinatrice de la campagne et directrice de l'organisation Kafa, Zoya Rouhana, a appelé le Parlement à « accomplir son rôle » et à promulguer les lois nécessaires susceptibles de jeter les bases adéquates pour « rassembler les Libanais » et « renforcer les fondements de l'État civil ». « Nous sommes un rassemblement civilisé qui se base sur la Déclaration universelle des droits de l'homme pour aborder la question des droits de la femme », a ajouté Mme Rouhana. « Nous voulons être considérées comme des citoyennes à part entière, a-t-elle encore souligné. Appeler le gouvernement libanais à nous protéger des différentes formes de violence est l'un de nos droits les plus élémentaires. »
De son côté, Mme Sethrida Geagea a estimé qu'il est « honteux » de constater qu'au Liban, dans le cadre de « l'État de droit », des femmes sont encore violentées. « Nous allons œuvrer au Parlement pour faire promulguer la loi qui protège les femmes de la violence », a-t-elle affirmé.
Quant à Mme Dika Hamzé, elle a signalé que le Conseil national pour les affaires de la femme appuie ce projet de loi.
Dans une allocution, la coordinatrice de la campagne et directrice de l'organisation Kafa, Zoya Rouhana, a appelé le Parlement à « accomplir son rôle » et à promulguer les lois nécessaires susceptibles de jeter les bases adéquates pour « rassembler les Libanais » et « renforcer les fondements de l'État civil ». « Nous sommes un rassemblement civilisé qui se base sur la Déclaration universelle des droits de l'homme pour aborder la question des droits de la femme », a ajouté Mme Rouhana. « Nous voulons être considérées comme des citoyennes à part entière, a-t-elle encore souligné. Appeler le gouvernement libanais à nous protéger des différentes formes de violence est l'un de nos droits les plus élémentaires. »
De son côté, Mme Sethrida Geagea a estimé qu'il est « honteux » de constater qu'au Liban, dans le cadre de « l'État de droit », des femmes sont encore violentées. « Nous allons œuvrer au Parlement pour faire promulguer la loi qui protège les femmes de la violence », a-t-elle affirmé.
Quant à Mme Dika Hamzé, elle a signalé que le Conseil national pour les affaires de la femme appuie ce projet de loi.
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