The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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May 31, 2012

The Daily Star - Angry residents block highway in north Lebanon over kidnapping, May 31 2012


BEIRUT/ABBOUDIEH/ARIDA: Residents of the border towns of Arida and Abboudieh, north Lebanon, blocked the highway connecting Lebanon and Syria Thursday over the cross-border kidnapping by pro-Syrian regime forces of two Lebanese farmers in the region.
President Michel Sleiman called on the Syrian authorities to release the abductees.
The protesters also pitched tents in the middle of the highway along with sand bags to block the road.
The two farmers, identified as Mohammad Yassine al-Merebi and Hamdan Mahdi Mohammad, were working in Abboudieh Wednesday on agricultural land when two Syrians snatched them and whisked them away to Syria.
The reasons for the kidnapping were unclear.
Following news of the abduction, relatives of the two farmers blocked roads in Abboudieh in protest and urged the government to intervene.
Hundreds of trucks and cars have been left stranded in the middle of the highway, though security forces are diverting traffic to ease congestion.
Abboudieh and Arida are the only legal border crossings between Lebanon and Syria in the north and are located around 7 kilometers away from each other.
MP Moeen Merebi joined the protesters in Arida, demanding the release of the kidnapped Lebanese and saying that the protests would escalate if the farmers are not returned.
He also asked the Lebanese Army to protect Lebanese living in border areas.
There have been several cases of kidnapping along the Syria-Lebanon border as well as random shootings resulting in the killing of both Lebanese and Syrians.
According to Sleiman's press office, the president called on the Syrian authorities to release the two Abboudieh residents.
He added that the increase in kidnapping incidents and killings on the border with Syria in recent days is of great concern and rejected.
The president also said that an investigation should be carried out by both sides to clear the picture and prevent such violations from recurring in the future.


http://www.dailystar.com.lb/News/Local-News/2012/May-31/175237-angry-residents-block-lebanon-syria-highway-over-kidnapping.ashx#axzz1wQjup3K6

L'orient le jour - Un Cœur pour Philippe, première année, premier bilan, May 31 2012


Il y a deux ans, jour pour jour, Philippe el-Hage nous quittait, après une mobilisation générale qui aurait dû lui permettre de bénéficier d’une transplantation cardiaque. Un moment d’intense émotion que personne n’a oublié. L’association Un Cœur pour Philippe, née après ce drame, a démarré ses activités « officielles » le 26 mars 2011. Bilan d’une année de lancement qui a permis à quatre patients de (re)vivre. Bilan positif où tous les espoirs sont permis.
Carla HENOUD

« La machine s’est enclenchée ! »
Dans le cadre de son premier anniversaire, l’association humanitaire Un Cœur pour Philippe (UCPP), fidèle au rendez-vous, tenait à introduire son association, ses membres, sa philosophie, les actions menées et les combats à entreprendre pour être le plus efficace possible auprès des malades condamnés par une insuffisance cardiaque terminale. Le dîner prévu il y a quelques jours, reporté à une date ultérieure en raison des événements sécuritaires actuels, devait servir à présenter aux invités, médecins et possibles sponsors, son action qui a démarré dans le cadre d’une structure solide, « pour que l’argent aille là où il doit aller », comme l’explique Anne-Marie el-Hage, mère du regretté Philippe, présidente de UCPP et responsable auprès des autorités. « Puisque les enfants souffrant de maladies cardiaques sont déjà pris en charge par l’État et les associations Heart Beat et Brave Heart, nous avons décidé de nous occuper d’adultes qui souffrent d’une anomalie de la fonction cardiaque. » La pose d’un cœur artificiel est l’un des traitements possibles du stade terminal de la maladie. Posée provisoirement, dans l’attente d’une transplantation cardiaque, ou définitivement, suivant le cas de chaque patient, cette machine de 300 g, reliée par un fil sortant de l’abdomen à un ordinateur externe que le malade porte avec des batteries dans une veste adaptée, permet de sauver des vies, comme le confirment les personnes qui en ont bénéficié. « Cette maladie grave peut être fatale. Malheureusement, n’étant pas encore reconnue par le ministère de la Santé, l’opération n’est toujours pas assumée par l’État, ni même par la CNSS. Sur les quatre cas qui se sont présentés à nous l’an passé, nous avons pu nous occuper des quatre. Mais l’argent file très vite... »
Dans un film-documentaire particulièrement émouvant, les patients ou leurs proches se livrent avec pudeur, trouvant difficilement les mots qu’il faut face à ce véritable retour à la vie.

Témoignages
Quatre patients et quatre histoires. Premier cas, en avril 2011, celui de J.H., 40 ans, plombier, père de deux enfants, en état d’insuffisance cardiaque terminale. « Nous avons financé le cœur artificiel, qui a coûté 100 000 euros, ainsi que l’intervention chirurgicale et l’hospitalisation du patient à l’Hôtel-Dieu de France, dont la facture s’est élevée à 25 300 dollars. Il faut préciser, poursuit Anne-Marie el-Hage, que les médecins, qui font partie de l’association, ainsi que toute l’équipe médicale de l’HDF interviennent bénévolement. » F.Y., musicien de 41 ans, en état d’insuffisance cardiaque sévère, a bénéficié en septembre 2011 d’un pacemaker triple chambres avec défibrillateur. L’intervention s’est déroulée au CHU Notre-Dame des Secours de Jbeil. La participation de l’association s’est élevée à 10 000 dollars. Cette dernière a également financé le cœur artificiel de G.H., en février 2012, qui a coûté 100 000 euros. Ouvrier d’usine et père de quatre enfants, en état d’insuffisance cardiaque terminale, il a par ailleurs obtenu une aide de son employeur qui a pris en charge les frais d’hospitalisation à l’HDF. Enfin, en avril dernier, UCPP a financé dans sa totalité le coût d’un cœur artificiel pour A.M., distributeur de gaz de 57 ans, ainsi que les frais d’hospitalisation, toujours à l’HDF. Le tout s’élevant à 100 000 euros et 20 000 dollars.
« Notre contribution totale, à ce jour, est de 475 300 dollars. » Les chiffres, exacts et transparents, servent surtout à « montrer où vont les donations, d’une part, et à pouvoir à nouveau solliciter la générosité des gens. L’entreprise est difficile, nous avons de nombreux défis à relever, souligne la présidente. Sensibiliser les gens et le gouvernement. Frapper aux bonnes portes et arriver à collaborer avec l’État. Il est important que cette maladie soit connue et que l’acte chirurgical de la pompe cardiaque soit reconnu. Tout cela est en train de se mettre en place. Nous n’avons pas réussi à sauver Philippe, conclut-elle, mais nous voulons et nous devons continuer à en sauver d’autres, même s’il faut remuer ciel et terre pour le faire... »
Aujourd’hui J.F., F.Y., G.H. et A.M. se portent bien. Derrière ces initiales se cachent des personnes, des familles et des histoires belles à raconter. Elles redonnent espoir à ceux qui attendent, à leur façon, dans le couloir de la mort l’issue fatale.

Pour tout renseignement, appeler le +961 3 271123 begin_of_the_skype_highlighting            +961 3 271123      end_of_the_skype_highlighting, ou envoyer un courriel à l’adresse suivante : info@uncœurpourphilippe.org ou encore se connecter sur le site www.uncœurpourphilippe.org

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/761457/Un_Coeur_pour_Philippe%2C_premiere_annee%2C_premier_bilan.html

L'orient le jour - La fille de Chebli Ayssami met en garde contre une possible liquidation de son père, May 31 2012


Mme Raja Charafeddine, fille de l’ancien vice-président syrien Chebli Ayssami, a tenu hier une conférence de presse pour mettre en garde contre une éventuelle liquidation de son père, après les rumeurs qui ont été colportées à ce propos par certains médias. M. Ayssami, connu pour ses positions critiques à l’égard du régime de Bachar el-Assad, avait été enlevé il y a un an à Aley, vraisemblablement par des agents du pouvoir baassiste.
« Les informations distillées à ce sujet par les rumeurs qui circulent sont rapportées depuis la cérémonie organisée samedi à Aley pour la première commémoration de sa disparition. Elles s’inscrivent dans le cadre d’une tentative évidente de clore le dossier », a déclaré Mme Charafeddine, assurant que son père est vivant et qu’il sera toujours considéré comme tel tant qu’aucun élément concret n’a été avancé pour prouver le contraire.
Elle a ensuite fait état d’un projet d’escalade sur deux axes, judiciaire et sociétal, à travers les associations de la société civile. « S’ils pensent nous seriner de temps en temps des informations censées nous habituer à l’idée de sa mort, ils se trompent parce qu’ils ignorent le passé et le militantisme de Chebli Ayssami », a-elle martelé, avant d’accuser le régime syrien, que l’opposition libanaise tient pour responsable du rapt de son ancien vice-président, de « jeter de la poudre aux yeux ».
Mettant en garde contre l’assassinat de son père, elle a promis de saisir la justice internationale s’il est liquidé, avant de préciser que le dossier de cette affaire, confié à un avocat britannique, est presque prêt.
Mme Charafeddine en a appelé aux trois pôles du pouvoir, les exhortant, ainsi que les parties concernées, à suivre ce dossier, d’autant que son père a été enlevé sur le sol libanais. Elle a affirmé en conclusion qu’elle n’aura de cesse que le sort de son père soit élucidé.

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/761521/La_fille_de_Chebli_Ayssami_met_en_garde_contre_une_possible_liquidation_de_son_pere.html

The Daily Star - U.N. project looks to organize urban planning, May 31 2012


By Stephen Dockery
BEIRUT: A new data-gathering project is attempting to organize sprawling amounts of information about Lebanese cities in a more complex but easily visualized way.
The program, backed by the United Nations Development Program, is aiming at centralizing data so that local leaders can make more informed decisions on where to locate urban projects and deliver services to residents. The end product is a digital-layered map where mayors and municipal leaders can see information about streets and population at the same time.
Najat Rochdi from the UNDP said the project, which began to operate in Tripoli Wednesday, will allow city authorities to be much more responsive to citizen’s requests.
“This will help the planners and decision-makers and the local actors to know more about what is going on in the city,” Rochdi said.
She said the project would combine demographic and economic data that will let leaders “better plan simple things like a bus stop, so they know there is a need for a bus stop here, there is a need for a school here, there is a need for a hospital here.”
Difficulty in urban planning is a lingering malady. Due to bureaucratic and political wrangling there is no publicly accepted building numbering or road-naming convention, which impedes the development of programs such as an effective postal system.
The new organization program, if implemented in other cities, as the project managers intend, could be the first steps in fixing that.
“Let me say we were in dire need of this project,” said Nader Ghazal, the mayor of Tripoli, about the city’s broad array of previously non-centralized data. “We all know Tripoli is the second-largest city in Lebanon, and it needs new technology to provide better services for its citizens.”
Through the U.N. program, officials from the city of Malaga in Spain helped Tripoli implement the data organization system.
The city-to-city partnership is part of the United Nations’ effort to promote decentralized development in its project areas, so that officials can share information and implement projects without relying on a U.N. intermediary to set it up.
“Given the needs and gaps in north Lebanon, this intervention as well as other similar ones might be an effective agent contributing to development and pulling out more communities from the social and economic margins of the country,” said Luca Renda, a visiting UNDP official.


http://www.dailystar.com.lb/News/Local-News/2012/May-31/175211-un-project-looks-to-organize-urban-planning.ashx#axzz1wFjVYzRg

The Daily Star - Syrians kidnap 2 Lebanese farmers from north Lebanon border village, May 31 2012


BEIRUT: Two unidentified Syrians kidnapped Wednesday two Lebanese farmers in the border town of Abboudieh, north Lebanon, Lebanese security sources told The Daily Star.
The two farmers, identified as Mohammad Yassine al-Meree and Hamdan Mahdi Mohammad, were working on agricultural land when the two Syrians approached them and the snatched them before entering Syria.
The reasons for the kidnapping were unclear.
Following the news of the abduction, relatives of the two farmers blocked roads in Abboudieh in protest and urged the government to help release them.


http://www.dailystar.com.lb/News/Local-News/2012/May-30/175147-syrians-kidnap-two-lebanese-farmers-at-north-lebanon-border.ashx#axzz1wFjVYzRg

The Daily Star - Bkirki committee studies, debates two electoral law proposals, May 31 2012


By Wassim Mroueh
BEIRUT: A committee of representatives of Christian parties in the country is considering an election draft law with a winner-takes-all system based on small districts.
Under the draft, some of the qadas used in the 2009 law would remain the same, while other districts would be divided to make smaller units. Another draft law being studied by the committee, which was formed by the Maronite Patriarchate, would adopt a system of proportional representation and medium-sized districts.
The committee continued discussions of the two draft laws in a meeting at Parliament Wednesday.
Albert Kostanian, a Kataeb Party politburo member, said that based on the winner-takes-all system plan, all qadas with less than four seats would “in principle” remain unchanged. But qadas having at least four seats, such as the Chouf, Metn and Aley, would be divided into smaller units.
Kostanian said that the purpose of dividing qadas was to achieve better representation. “Some big qadas do not provide fair representation,” he said. “Take Baabda, for example: The social environment in upper Baabda is different from that down on the coast.”
Kostanian said that in the coming weeks, committee members were expected to wrap up discussions of the two draft laws, which they will then present to various political groups.
Under the 1960 version of the election law, used in the 2009 polls, the administrative unit of the qada was used as the so-called “small” electoral district. The Taif Accord stipulates the larger governorate as the electoral constituency. Activists argue that the 1960 version does not yield fair representation.
Splitting the difference is Interior Minister Marwan Charbel’s proposal calling for adopting medium-sized districts with proportional representation.
Parliamentary elections are set for June 2013 and political groups are split over what election law to adopt.
Michel Aoun’s Free Patriotic Movement, the Amal Movement and Hezbollah support a system of proportional representation, which is opposed by the Progressive Socialist Party and the Future Movement.
Kostanian said the notion that a winner-takes-all system is unfair is “wrong.”
“Countries such as Britain and America, which have democratic systems that we dream of having, adopt a winner-takes-all system,” he said. “This does not oppose representation.”
The other draft law, continued Kostanian, is close to Charbel’s and one proposed by former Interior Minister Ziyad Baroud.
Batroun MP Butros Harb and Chouf MP George Adwan from the March 14 coalition, along with former Minister Youssef Saade and Baabda MP Alain Aoun from the March 8 camp, also attended the meeting.
Saade and Aoun were not available for comment.


http://www.dailystar.com.lb/News/Politics/2012/May-31/175209-bkirki-committee-studies-debates-two-electoral-law-proposals.ashx#axzz1wFjVYzRg

May 30, 2012

L'orient le jour - Le sort des otages reste la grande inconnue, May 30 2012


La valse d’informations contradictoires se poursuit, alors que les familles sont toujours sans aucune nouvelle des otages chiites enlevés près d’Alep. Hier, les multiples porte-parole de l’opposition syrienne ou qui se proclament comme tels ont refait surface pour relancer leurs revendications. Ils exigent notamment que le chef du Hezbollah condamne le massacre de Houla.

L'orient le jour - Le cri des journaliers grévistes de l’EDL : le cadre ou rien !


Les protestataires déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’à acceptation de leurs demandes, notamment être cadrés au sein de l’Office.
La journée de sit-in des journaliers d’Électricité du Liban (EDL), au siège de l’institution à Mar Mikhaël (Beyrouth), avait mal commencé hier, avec des tensions qui ont opposé manifestants et forces de l’ordre le matin. Après le mouvement de la veille, au cours duquel les grévistes avaient coupé la route et brûlé des pneus, on avait craint un dérapage. Mais le dialogue ayant repris le dessus, le sit-in, auquel s’étaient joints quelque 200 grévistes, s’est poursuivi toute la matinée dans le calme. Les forces de l’ordre, qui s’étaient massivement déployées le matin, ont réduit peu à peu leurs effectifs. Dans la grande salle à l’entrée de l’EDL se sont regroupés les grévistes, entre journaliers, percepteurs et membres de l’administration contractuels. Leur principale revendication : être enfin intégrés dans le cadre de l’EDL, après des années de service. Les conversations allaient bon train, et les manifestants commentaient volontiers les derniers développements, avec des pronostics plus ou moins sombres. « Nous sommes là pour exprimer notre ras-le-bol, mais je n’ai pas grand espoir dans les négociations en cours », nous lance l’un d’eux, préférant garder l’anonymat. « Nous travaillons depuis plus de dix ans sans sécurité sociale, sans indemnités, sans garantie d’aucune sorte, et sans être payés les jours de chômage ou de grève des syndicats », renchérit une membre de l’administration, contractuelle comme l’ensemble des grévistes.

Sur les vitres de la salle, des affiches sont collées avec les photos de journaliers tombés dans des accidents de travail, des « martyrs du devoir », comme les appellent leurs camarades... Interrogé par L’Orient-Le Jour, Mohammad Fayad, qui s’est présenté comme le président du comité de suivi de la crise et s’exprimait au nom des journaliers en grève, a indiqué que le sit-in allait se poursuivre tant que les demandes des grévistes ne seraient pas entendues. Les journaliers, dont le nombre dépasse les deux mille, selon Fouad Chéhab, un autre membre du comité, demandent notamment à être fixés dans l’encadrement du personnel. « Il y a au moins 1 600 à 1 700 d’entre nous qui remplissent les conditions requises pour être cadrés », précise-t-il. Dans leurs bureaux, les employés cadrés de l’EDL avaient interrompu toute activité. Le matin, un employé protestataire, Bilal Bajouk, avait indiqué à la LBC que les grévistes avaient appelé les employés de l’EDL à quitter l’établissement, menaçant d’en interdire l’accès et la sortie. Mais Fayad a formellement démenti à L’Orient-Le Jour une telle exigence. Il a néanmoins souligné que, de facto, les employés ne peuvent travailler sans les journaliers qui sont sur le terrain et, à ce titre, « représentent la colonne vertébrale de la compagnie ».

Concours ou pas concours ?
Autant Fayad que Chéhab assurent que la grève ne pourrait cesser avant que les députés n’avalisent le projet de loi préparé par la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice pour l’encadrement des contractuels. Les journaliers ne sont pas opposés au passage d’un concours de précadrage, a précisé le président du comité de suivi de la crise, mais ils souhaitent que ce concours « teste des connaissances pratiques de terrain et non théoriques ».
La commission parlementaire de l’Administration et de la Justice a approuvé le cadrage du plus grand nombre des contractuels grâce à un concours restrictif et technique. Selon des sources parlementaires citées par l’agence al-Markaziya, « ce concours sera de pure forme, puisqu’il y a une grande vacance dans le cadre de l’EDL qui pourra assimiler ceux qui réussissent ». Également selon ces sources, le gouvernement ne « laissera pas tomber ceux qui auront échoué, soit parce qu’ils sont âgés, soit parce que leur registre ne permet pas de les assimiler ». « Ils seront repris par les sociétés privées », ont assuré les sources.

Or c’est là que le bât blesse. Si les grévistes demandent que tous les contractuels soient cadrés, c’est précisément parce qu’ils veulent éviter de se retrouver, selon leurs dires, « à la merci des sociétés privées ». Celles-ci, au nombre de trois, seront chargées dès début juin de l’ensemble des travaux de réparation et de la perception sur tout le territoire libanais. « Nous avons déjà une expérience amère avec des sociétés privées qui, quand elles ont abandonné leur siège au Liban, nous ont laissés à la rue sans indemnités ni compensations, a souligné Chéhab. Nous préférons être cadrés à l’EDL et collaborer avec les sociétés à ce titre. C’est ainsi que nous assurerons la stabilité de notre emploi. »

Dix à vingt ans de service sans garanties
 Certains journaliers, a poursuivi Chéhab, travaillent sur le terrain depuis dix à vingt ans. Si la colère monte depuis quelques semaines, c’est, dit-il, en raison de cette insécurité accrue due au fait que les sociétés privées pourraient licencier des journaliers, et aussi en raison des dernières déclarations du ministre de l’Énergie qui ont mis les efforts de négociations dans l’impasse. Selon Fayad, M. Bassil refusait en effet, jusqu’à hier, de rencontrer les grévistes qui, en revanche, ont des contacts avec toutes les parties politiques, y compris avec le Courant patriotique libre auquel appartient le ministre. Des sources du ministère de l’Énergie avaient démenti la veille les rumeurs selon lesquelles M. Bassil refuserait de recevoir une délégation des grévistes.
Interrogé sur les efforts en vue de régler la crise, le ministre a déclaré hier à lorientlejour.com que cette affaire relève d’une loi qui doit être discutée par le Parlement et le gouvernement, et non de son ministère ou de la direction d’EDL. Ce n’est pas l’avis d’Ahmad Chouaib, membre du comité de suivi rencontré hier au sit-in. « S’il n’a rien à faire dans cette crise, pourquoi alors s’évertue-t-il à bloquer toutes les négociations ? s’insurge-t-il. C’est lui qui empêche l’adoption de ce projet de loi au Parlement, comme l’a prouvé le résultat de sa présence hier (lundi) à la réunion de la commission de l’Administration et de la Justice. »

Chéhab donne une réponse plus nuancée. « Le ministre a sa vision de la situation et il veut l’appliquer, dit-il. Il croit nous avoir avantagés en nous obtenant de meilleures conditions avec les sociétés privées qui se chargeront du travail très bientôt. Mais il doit comprendre que ce n’est pas suffisant. Nous avons besoin de stabilité au travail, nous sommes tous des pères de famille.
Or les sociétés veulent imposer leurs conditions. »

Chouaib renchérit : « Les sociétés veulent nous imposer une période d’essai de trois mois. Or nos supérieurs nous ont testés durant des années ! » Il s’est demandé « pourquoi on a accordé à ces compagnies un prêt bancaire de 900 millions de dollars pour mettre en place ce projet, alors que 300 millions de dollars auraient suffi à la direction d’EDL pour faire toutes les réformes nécessaires ».

Toutes les personnes interrogées hier au sit-in nient catégoriquement être manipulées par des parties politiques, comme l’a insinué le ministre (la chaîne OTV, proche du CPL, a notamment indiqué que « des forces politiques alliées du ministre Bassil manipulent le dossier des journaliers de l’EDL »). « Nous sommes tous de différentes communautés religieuses et de différentes sensibilités politiques, mais nous avons toujours été solidaires, même quand le pays est divisé, assure Assem Ismaïl, un autre membre du comité, militant de longue date. Nous sollicitons toutes les forces politiques sans exception pour plaider notre cause. Cela fait vingt ans que nous souffrons, alors que c’est grâce à nous que cette institution tient encore la route. Les employés cadrés ont une moyenne d’âge très élevée et sont en très petit nombre. Il est impératif que toute solution à la crise de l’électricité nous prenne en compte. »
Le sit-in dans la grande salle d’EDL a été levé hier vers 13h, et devrait reprendre aujourd’hui. Il se poursuit de nuit par une permanence sous des tentes installées dans la cour du bâtiment. En soirée, Mohammad Fayad nous a indiqué que les contacts allaient toujours bon train pour un dénouement à la crise.

L'orient le jour - La contrebande animalière s’enracine au Liban, May 30 2012


Frontières perméables, couvertures politico-mafieuses et carences législatives font le jeu des trafiquants d’animaux sauvages et des « professionnels » du secteur.

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/761305/La_contrebande_animaliere_s'enracine_au_Liban.html

L'orient le jour - Ersal de nouveau victime de l’armée syrienne : un Libanais tué et trois autres blessés, May 30 2012


Le bloc du Futur dénonce « l’effroyable tragédie de Houla, orchestrée par Damas ».
À nouveau, la région d’al-Qaa, au nord-est de la Békaa et limitrophe de la Syrie, a subi hier les attaques de l’armée syrienne régulière. Hier à l’aube, des soldats du régime de Damas, en poste aux frontières, ont tiré en direction de la ferme de Abdallah Audi, située à Wadi Bouïoun, en territoire libanais, faisant un mort (Abdel Ghani Zahri al-Jabbawi, né en 1970, originaire de Ersal) et trois blessés (les frères Nayef Abdallah et Abdallah Hassan Audi, et Hassan Zahri al-Jabbawi).
L’incident a accru la tension dans le village de Ersal, où des unités de l’armée syrienne s’infiltrent régulièrement, plastiquant les demeures des habitants à la recherche de réfugiés, selon les observateurs locaux. Tout récemment, le bureau du maire de Ersal avait été détruit par les soldats syriens.
Hier, le vice-président du conseil municipal de Ersal Ahmad al-Fleity a qualifié l’incident de Wadi Bouïoun d’« attaque par les forces syriennes contre les fils de Ersal ». Il a insisté en outre sur le fait que « cette attaque a eu lieu à l’intérieur du territoire libanais ». Il explique en effet que les jeunes hommes ont été piégés dans « une embuscade, profonde de 5 km, à l’intérieur du territoire, alors qu’ils s’adonnaient à la chasse aux lapins, sur leur propriété ». Le responsable municipal a demandé « au président de la République Michel Sleiman de contrer les violations syriennes, afin de contenir une situation qui risque de s’amplifier. Les tirs de l’armée syrienne ont déjà fait jusque-là quatre morts parmi les habitants de Ersal et l’atmosphère est particulièrement tendue dans le village ». Les habitants ont célébré hier les obsèques de Abdel Ghani Zahri al-Jabbawi, dans la tristesse, l’angoisse, et la colère tout à la fois.

Un détail, pour l’ambassadeur Ali
De son côté, l’ambassadeur de Syrie Ali Abdel Karim Ali s’est rendu hier au palais Bustros, où il a remis au ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour une lettre de la part de son homologue syrien Walid Moallem, relative à l’enquête en cours sur l’affaire du bateau Lutfallah II. Saluant le commandement de l’armée et les services de sécurité ayant intercepté le navire transportant des armes, au large du Liban-Nord, l’ambassadeur Ali a souhaité « un suivi sérieux de l’affaire afin d’empêcher définitivement pareilles violations, qui sont un danger pour la Syrie et pour le Liban ». Il a estimé d’ailleurs que cet incident « prouve la pertinence de la lettre de Bachar al-Jaafari » au secrétaire général de l’ONU, qui avait mis en garde contre l’existence de membres d’el-Qaëda au Liban. Ces « terroristes qui attaquent la Syrie sont soutenus par l’Arabie saoudite et le Qatar, responsables du Lutfallah II ».
« Ce ne sont pas là des accusations que nous adressons au Qatar et à l’Arabie, puisque ces deux États ont eux-mêmes déclaré leur soutien à l’opposition syrienne, qu’ils arment et financent », a affirmé le diplomate. « C’est ce soutien qui conduit aujourd’hui aux résultats criminels, odieux et barbares que nous suivons sur les écrans. Le Qatar et l’Arabie parrainent ainsi un environnement criminel qui menace la sécurité de toute la région, pas seulement de la Syrie. » Prié d’expliquer le lien entre les armes du Lutfallah II et le massacre de Houla, l’ambassadeur Ali s’est lancé dans une diatribe contre « les stratégies américano-sionistes dans la région », qui auraient favorisé « l’émergence des extrémistes sur le terrain ».
C’est dans cette logique que l’ambassadeur Ali a commenté en outre l’incident d’al-Qaa survenu hier, sans vouloir se « noyer dans les détails », en l’occurrence le bilan des victimes de l’incident. « La Syrie a mis en garde dès le début contre ceux qui affluent au Liban sous couvert d’ONG humanitaires, alors qu’ils sont des terroristes et des meurtriers, revendiquant, à partir du Liban et à travers ses médias, les massacres qu’ils ont commis contre leurs frères en Syrie », a-t-il affirmé.

Minute de silence au Futur
De son côté, le bloc du Futur a observé une minute de silence hier, à l’ouverture de sa réunion hebdomadaire, en hommage « aux martyrs du massacre de Houla en Syrie, ainsi qu’aux martyrs libanais à Ersal et Rachaya, victimes des violations du régime syrien sur le territoire libanais ». Dénonçant également le rapt des onze pèlerins en Syrie et « l’acte terroriste contre des citoyens libanais en Irak », le bloc du Futur a fortement critiqué « la politique inadéquate et périmée de l’actuel gouvernement ». Cette politique « torpille la souveraineté de l’État ». « Le gouvernement est à la solde du régime syrien, comme le prouve son mutisme face à la lettre de la Syrie à l’ONU, qui dépeint le Liban comme un îlot de terrorisme ».
Le bloc du Futur s’est attardé sur « l’effroyable tragédie du massacre de Houla perpétré par le régime syrien, et qui rappelle les massacres de l’ennemi sioniste contre les Libanais et les Palestiniens ». Le bloc du Futur a appelé en outre la communauté arabe et internationale à « prendre des mesures concrètes et sérieuses pour mettre fin à ce carnage ouvertement mené par le régime contre ses citoyens, (...) et qui doit être qualifié de crime contre l’humanité, à l’instar des massacres du Rwanda, de Cana et de Deir Yassine ». Le bloc du Futur a appuyé enfin certains États ayant pris position pour chasser les ambassadeurs syriens de leur territoire, stigmatisant l’ampleur des massacres commis.

L'orient le jour - Brèves, May 30 2012


La Finul célèbre à Naqoura la Journée mondiale de la paix
Le commandant en chef de la Finul, le général Paolo Sierra, s’est déclaré fier « des accomplissements de la Finul pour renforcer la paix et améliorer la vie des habitants du Liban-Sud ». « Nous ne pouvons toutefois pas dormir sur nos lauriers », a-t-il ajouté au cours d’une cérémonie organisée hier au siège principal de la Finul, à Naqoura, à l’occasion de la Journée mondiale de la paix.
Dans une allocution, le général Sierra a réitéré la détermination de la Finul à poursuivre la collaboration avec l’armée et les autorités libanaises, comme avec « nos partenaires dans les Nations unies afin d’accomplir les missions qui nous sont confiées ».

Régions
Hawat : La décentralisation est une urgence pour le développement de Jbeil
Le président du conseil municipal de Jbeil, Ziad Hawat, a déclaré que « la décentralisation administrative est une urgence pour le développement ». Il a en outre souligné, dans le cadre d’une rencontre avec des moukhtars du caza et des représentants de la société civile, que depuis cinquante ans, « aucune stratégie de développement globale et systématique pour la région de Jbeil n’a été mise en place ». Rappelant que depuis son élection, le conseil municipal œuvre pour le développement de la ville, M. Hawat a indiqué que « le travail que nécessite la ville dépasse les moyens du conseil municipal ». Affirmant que la population locale est un « partenaire », il a noté que le fait de « s’acquitter des taxes municipales » permettra à la municipalité de s’autofinancer.
Par ailleurs, Greenpeace a annoncé hier qu’elle a adressé une lettre au conseil municipal de Jbeil, lui proposant un projet permettant d’édifier le port touristique de manière à minimiser les dégâts écologiques et à préserver la plage.
Dans sa lettre, Greenpeace déclare « apprécier les promesses tenues par le conseil municipal de Jbeil pour préserver la plage sans pour autant déclarer la région une réserve maritime ». L’ONG fait toutefois remarquer que cela est « risqué », en l’absence d’un « document légal contraignant ». « Pour cette raison, nous réitérons notre appel pour classer le littoral de Jbeil réserve maritime », a affirmé Greenpeace.

Environnement
Incendies en série dans le caza de Aley
Des incendies de forêt ont éclaté hier dans les villages de Aïn al-Kfour, Qabershmoun et Nabey dans le caza de Aley, en raison de la chaleur. Les habitants de ces régions ont fait appel aux pompiers et à la Défense civile pour maîtriser les incendies.

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