À Tripoli, des centaines de personnes ont manifesté hier
contre le régime syrien, pour dénoncer plus particulièrement le crime de Houla.
Les manifestants, parmi lesquels de nombreuses femmes, avaient amené leurs enfants à la place al-Nour, dans un geste symbolique, 32 enfants étant morts durant la tuerie. Des photos agrandies des cadavres ensanglantés des petits étaient brandies par les protestataires qui ont appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à l’effusion de sang en Syrie.
Les manifestants, que le député Ahmad Fatfat et l’ancien député Moustapha Allouch ont rejoints, n’ont pas été inquiétés. La situation reste calme à Tripoli où les familles des détenus islamistes poursuivent aussi leur sit-in pacifique, et, de manière générale, au Liban-Nord. Des personnalités des quatre coins du pays continuent d’affluer à Biré pour présenter leurs condoléances aux familles de cheikhs Ahmad Abdel Ahad et Mohammad Merheb, tués la semaine dernière à un barrage de l’armée.
Hier, le vice-président de la Chambre, Farid Makari, ainsi que le député Tammam Salam, qui conduisait une délégation des notables de Beyrouth, se sont rendus dans ce village du Akkar.
Durant le week-end, le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, a également présenté ses condoléances aux deux familles. Dans une déclaration, il a mis l’accent sur la nécessité de ne pas faire assumer à l’armée la responsabilité d’un acte commis par des individus, en insistant sur le fait que les forces régulières représentent un pilier de l’État. Il a aussi affirmé que cette affaire ne peut pas faire l’objet d’atermoiements, mettant en garde aussi contre sa politisation. Son bloc, a-t-il dit, va réclamer l’ouverture d’une enquête parlementaire.
Parallèlement, le mufti de Tripoli et du Liban-Nord, Malek Chaar, a rejeté les accusations du représentant syrien à l’ONU, selon lesquelles le Qalamoun « abriterait une cinquantaine de terroristes », lui reprochant d’essayer de détourner l’attention de la communauté internationale vers le Liban-Nord. Il a aussi mis l’accent sur l’attachement des Tripolitains à la stabilité et à la sécurité.
Les manifestants, parmi lesquels de nombreuses femmes, avaient amené leurs enfants à la place al-Nour, dans un geste symbolique, 32 enfants étant morts durant la tuerie. Des photos agrandies des cadavres ensanglantés des petits étaient brandies par les protestataires qui ont appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à l’effusion de sang en Syrie.
Les manifestants, que le député Ahmad Fatfat et l’ancien député Moustapha Allouch ont rejoints, n’ont pas été inquiétés. La situation reste calme à Tripoli où les familles des détenus islamistes poursuivent aussi leur sit-in pacifique, et, de manière générale, au Liban-Nord. Des personnalités des quatre coins du pays continuent d’affluer à Biré pour présenter leurs condoléances aux familles de cheikhs Ahmad Abdel Ahad et Mohammad Merheb, tués la semaine dernière à un barrage de l’armée.
Hier, le vice-président de la Chambre, Farid Makari, ainsi que le député Tammam Salam, qui conduisait une délégation des notables de Beyrouth, se sont rendus dans ce village du Akkar.
Durant le week-end, le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, a également présenté ses condoléances aux deux familles. Dans une déclaration, il a mis l’accent sur la nécessité de ne pas faire assumer à l’armée la responsabilité d’un acte commis par des individus, en insistant sur le fait que les forces régulières représentent un pilier de l’État. Il a aussi affirmé que cette affaire ne peut pas faire l’objet d’atermoiements, mettant en garde aussi contre sa politisation. Son bloc, a-t-il dit, va réclamer l’ouverture d’une enquête parlementaire.
Parallèlement, le mufti de Tripoli et du Liban-Nord, Malek Chaar, a rejeté les accusations du représentant syrien à l’ONU, selon lesquelles le Qalamoun « abriterait une cinquantaine de terroristes », lui reprochant d’essayer de détourner l’attention de la communauté internationale vers le Liban-Nord. Il a aussi mis l’accent sur l’attachement des Tripolitains à la stabilité et à la sécurité.
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