Charbel Rahmé, 38 ans, a trouvé hier la mort au poste de
contrôle militaire de Madfoun, après avoir essuyé les tirs des soldats de
l’armée postés à ce barrage. La victime est décédée d’une balle dans la tête,
six autres balles avaient atteint sa voiture, une Mercedes. Le corps de la
victime a été transporté à l’hôpital gouvernemental de Batroun où il a été examiné
par le médecin légiste. La police militaire a été dépêchée sur les lieux de
l’accident. Les deux militaires préposés au barrage ont été arrêtés pour les
besoins de l’enquête.
Les circonstances de l’accident sont controversées. Selon une première version des faits, Charbel Rahmé, frère du commandant Nasr Rahmé, aurait refusé de s’arrêter au poste contrôle de Madfoun, ce qui a poussé les deux soldats postés au barrage à tirer sur le véhicule. Selon une seconde version, Charbel Rahmé a refusé de se garer à droite, comme ont réclamé les soldats, et a tenté de prendre la fuite.
La réaction des habitants de Bécharré, ville natale de la victime, ne s’est pas fait attendre. Peu de temps après l’incident, ces derniers ont coupé plusieurs routes du village à l’aide de pneus enflammés. Plusieurs d’entre eux se sont même dirigés vers l’hôpital de Batroun, au moment où des responsables de la région essayaient de calmer les esprits. Le député Élie Keyrouz a ainsi appelé « les jeunes de Bécharré à se calmer et ne pas se laisser entraîner vers des actes irréfléchis et attendre les résultats de l’enquête ». « Nous attendons les résultats de l’investigation... pour adopter la position adéquate », a-t-il déclaré. « Nous ignorons jusqu’à présent les circonstances » de l’accident, a ajouté M. Keyrouz. « Malgré cela, et quelle que soit la cause, il est sûr que Charbel ne méritait pas de mourir, a encore insisté le député. Par conséquent, il n’est pas normal qu’il soit directement visé à la tête. »
Les circonstances de l’accident sont controversées. Selon une première version des faits, Charbel Rahmé, frère du commandant Nasr Rahmé, aurait refusé de s’arrêter au poste contrôle de Madfoun, ce qui a poussé les deux soldats postés au barrage à tirer sur le véhicule. Selon une seconde version, Charbel Rahmé a refusé de se garer à droite, comme ont réclamé les soldats, et a tenté de prendre la fuite.
La réaction des habitants de Bécharré, ville natale de la victime, ne s’est pas fait attendre. Peu de temps après l’incident, ces derniers ont coupé plusieurs routes du village à l’aide de pneus enflammés. Plusieurs d’entre eux se sont même dirigés vers l’hôpital de Batroun, au moment où des responsables de la région essayaient de calmer les esprits. Le député Élie Keyrouz a ainsi appelé « les jeunes de Bécharré à se calmer et ne pas se laisser entraîner vers des actes irréfléchis et attendre les résultats de l’enquête ». « Nous attendons les résultats de l’investigation... pour adopter la position adéquate », a-t-il déclaré. « Nous ignorons jusqu’à présent les circonstances » de l’accident, a ajouté M. Keyrouz. « Malgré cela, et quelle que soit la cause, il est sûr que Charbel ne méritait pas de mourir, a encore insisté le député. Par conséquent, il n’est pas normal qu’il soit directement visé à la tête. »
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