À l’occasion de la Journée internationale de
l’infirmière, l’ordre des infirmiers/ères au Liban a tenu une conférence de
presse sur « La stratégie pour promouvoir la profession
d’infirmière », au siège de l’ordre à Sin el-Fil, en présence des
principaux concernés et des médias.
Avec pour slogan « Aujourd’hui, c’est notre journée et toutes les autres sont les vôtres » , la présidente de l’ordre, Claire Ghafari Zablit, a expliqué que « le slogan est destiné à mettre l’accent sur les problèmes de la profession d’infirmière et les façons d’y remédier telles que définies dans le plan stratégique quinquennal lancé il y a 2 ans par l’ordre ».
Elle a ajouté : « Nos objectifs et nos exigences sont essentiels car ils visent à garantir les droits des infirmiers/ères et assurer une qualité de soins optimale. » Elle a souligné : « Les autorités concernées doivent accorder une attention particulière à la profession d’infirmière et répondre à nos demandes légitimes dans les plus brefs délais. »
Depuis 4 ans, l’ordre s’efforce, avec le ministère de la Santé et les commissions parlementaires concernées, d’actualiser la loi régissant la profession infirmière au Liban 1655/79 et d’amender certains articles de la loi n ° 479/2002 (création de l’ordre), dont celui relatif à la caisse de retraite.
Mme Zablit a aussi exprimé sa déception du fait que la profession d’infirmière n’arrive pas à réaliser toutes ses ambitions, « et ce en dépit des affirmations persistantes et récurrentes des autorités compétentes, parce que la profession d’infirmière n’est pas une priorité pour certains responsables ».
Elle a aussi mis en relief les conditions de travail difficiles dans lesquelles œuvrent certaines infirmières, notamment dans les hôpitaux publics et les régions éloignées. Et de poursuivre : « Est-ce que vous savez que de nos jours, la perception de la profession d’infirmière et l’importance des soins infirmiers sont toujours à la traîne du progrès ? Est-ce que la collectivité est au courant qu’une détérioration prolongée de cette situation aura un impact négatif sur le secteur de la santé et ne fera qu’encourager les infirmières à émigrer en quête de meilleures conditions de travail, ce qui représentera alors un danger dans l’avenir ? »
Mme Zablit a rappelé que le personnel infirmier n’a encore pris aucune mesure exceptionnelle en appui de ses demandes. « Il croit encore au rôle du ministère de la Santé publique et à celui des autorités officielles, en particulier de l’autorité législative, pour rétablir les droits et les obligations dans un cadre juridique et réglementaire adéquat ».
L’ordre, a-t-elle précisé, a élaboré une série de recommandations et une nouvelle grille d’échelons et de salaires qui contribueront à une amélioration des conditions de travail du personnel infirmier en espérant qu’ils seraient soutenus par une loi.
La conférence de presse a été clôturée par la présentation d’un documentaire préparé dans le cadre de la campagne de sensibilisation pour promouvoir la profession infirmière.
Avec pour slogan « Aujourd’hui, c’est notre journée et toutes les autres sont les vôtres » , la présidente de l’ordre, Claire Ghafari Zablit, a expliqué que « le slogan est destiné à mettre l’accent sur les problèmes de la profession d’infirmière et les façons d’y remédier telles que définies dans le plan stratégique quinquennal lancé il y a 2 ans par l’ordre ».
Elle a ajouté : « Nos objectifs et nos exigences sont essentiels car ils visent à garantir les droits des infirmiers/ères et assurer une qualité de soins optimale. » Elle a souligné : « Les autorités concernées doivent accorder une attention particulière à la profession d’infirmière et répondre à nos demandes légitimes dans les plus brefs délais. »
Depuis 4 ans, l’ordre s’efforce, avec le ministère de la Santé et les commissions parlementaires concernées, d’actualiser la loi régissant la profession infirmière au Liban 1655/79 et d’amender certains articles de la loi n ° 479/2002 (création de l’ordre), dont celui relatif à la caisse de retraite.
Mme Zablit a aussi exprimé sa déception du fait que la profession d’infirmière n’arrive pas à réaliser toutes ses ambitions, « et ce en dépit des affirmations persistantes et récurrentes des autorités compétentes, parce que la profession d’infirmière n’est pas une priorité pour certains responsables ».
Elle a aussi mis en relief les conditions de travail difficiles dans lesquelles œuvrent certaines infirmières, notamment dans les hôpitaux publics et les régions éloignées. Et de poursuivre : « Est-ce que vous savez que de nos jours, la perception de la profession d’infirmière et l’importance des soins infirmiers sont toujours à la traîne du progrès ? Est-ce que la collectivité est au courant qu’une détérioration prolongée de cette situation aura un impact négatif sur le secteur de la santé et ne fera qu’encourager les infirmières à émigrer en quête de meilleures conditions de travail, ce qui représentera alors un danger dans l’avenir ? »
Mme Zablit a rappelé que le personnel infirmier n’a encore pris aucune mesure exceptionnelle en appui de ses demandes. « Il croit encore au rôle du ministère de la Santé publique et à celui des autorités officielles, en particulier de l’autorité législative, pour rétablir les droits et les obligations dans un cadre juridique et réglementaire adéquat ».
L’ordre, a-t-elle précisé, a élaboré une série de recommandations et une nouvelle grille d’échelons et de salaires qui contribueront à une amélioration des conditions de travail du personnel infirmier en espérant qu’ils seraient soutenus par une loi.
La conférence de presse a été clôturée par la présentation d’un documentaire préparé dans le cadre de la campagne de sensibilisation pour promouvoir la profession infirmière.
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