Les premières policières libanaises ont prouvé jeudi
devant un petit comité militaire qu’elles ont les mêmes capacités que les
hommes en matière de défense.
Pour la première fois au Liban, une police totalement
féminine a été formée. Elles sont près de 600 femmes, âgées de 18 à 26 ans, à
faire partie de cette section. Jeudi, à la caserne al-Fouhoud, elles ont fait
une démonstration de leurs acquis, deux mois seulement après le début de leur
formation. Simulations d’arrestation, tirs sur cibles et exercices de combat,
elles ont tenu à montrer ce dont elles étaient capables devant des responsables
militaires. Dans quatre mois, leur formation arrivera à son terme et elles
seront totalement opérationnelles pour jouer un rôle dans la police nationale
au même titre que les hommes. En intégrant les Forces de sécurité intérieure,
elles seront affectées sur tout le territoire libanais pour assurer la
circulation, procéder à des arrestations ou encore participer à des missions
d’investigation.
Depuis 2006 et dans le cadre d’un partenariat entre les deux pays, l’État américain a déboursé 100 millions de dollars pour financer la création de cette police totalement civile, le but étant de favoriser la sécurité au Liban et d’intégrer les femmes à ce projet. Une trentaine d’officiers américains et libanais ont donc participé à la formation de ces jeunes policières.
Pour le lieutenant-colonel Joseph Moussalem, voir une telle section émerger au Liban est une réelle fierté et une évolution dans la société : « C’est une première au Liban. Nous les entraînons pendant six mois pour qu’elles soient des policières à part entière. Elles représentent la moitié de la population, il est normal qu’elles jouent un rôle important. Aujourd’hui, elles nous ont prouvé qu’elles étaient capables de défendre leur pays tout comme les hommes. »
S’engager pour son pays
Pour Nicole, 25 ans, intégrer la police libanaise est une véritable reconversion professionnelle : « Avant d’intégrer la police, je travaillais dans une compagnie d’assurances. Ma vie n’est plus la même, elle a changé du tout au tout, mais j’ai fait le bon choix. Je suis très fière de porter cet uniforme et de participer à la sécurité de mon pays. »
Au départ, elles étaient 11 000 à se présenter pour intégrer les Forces de sécurité intérieure, prêtes à changer de vie pour servir le Liban. Après une sélection et différents tests, seules 600 ont été retenues. Pour la commandante Suzanne Hage, responsable des nouvelles recrues, « le Liban est un pays où l’on a encore du mal à accepter qu’une femme puisse avoir le même rôle qu’un homme ». « Ce n’est qu’une première expérience, mais il est certain que c’est le début d’une évolution dans la société libanaise », souligne-t-elle. Au terme de ces six mois, d’autres jeunes femmes intégreront les FSI pour être formées au métier de policier.
Depuis 2006 et dans le cadre d’un partenariat entre les deux pays, l’État américain a déboursé 100 millions de dollars pour financer la création de cette police totalement civile, le but étant de favoriser la sécurité au Liban et d’intégrer les femmes à ce projet. Une trentaine d’officiers américains et libanais ont donc participé à la formation de ces jeunes policières.
Pour le lieutenant-colonel Joseph Moussalem, voir une telle section émerger au Liban est une réelle fierté et une évolution dans la société : « C’est une première au Liban. Nous les entraînons pendant six mois pour qu’elles soient des policières à part entière. Elles représentent la moitié de la population, il est normal qu’elles jouent un rôle important. Aujourd’hui, elles nous ont prouvé qu’elles étaient capables de défendre leur pays tout comme les hommes. »
S’engager pour son pays
Pour Nicole, 25 ans, intégrer la police libanaise est une véritable reconversion professionnelle : « Avant d’intégrer la police, je travaillais dans une compagnie d’assurances. Ma vie n’est plus la même, elle a changé du tout au tout, mais j’ai fait le bon choix. Je suis très fière de porter cet uniforme et de participer à la sécurité de mon pays. »
Au départ, elles étaient 11 000 à se présenter pour intégrer les Forces de sécurité intérieure, prêtes à changer de vie pour servir le Liban. Après une sélection et différents tests, seules 600 ont été retenues. Pour la commandante Suzanne Hage, responsable des nouvelles recrues, « le Liban est un pays où l’on a encore du mal à accepter qu’une femme puisse avoir le même rôle qu’un homme ». « Ce n’est qu’une première expérience, mais il est certain que c’est le début d’une évolution dans la société libanaise », souligne-t-elle. Au terme de ces six mois, d’autres jeunes femmes intégreront les FSI pour être formées au métier de policier.
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