Le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas
Ibrahim, se prévalant de la loi, assure qu’il « ne se pliera sous aucune
pression, populaire ou autre, afin d’éviter au pays de graves problèmes ».
Le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas
Ibrahim, a réuni des diplomates arabes et régionaux au siège de ce service
sécuritaire, afin de « leur expliquer les circonstances de l’arrestation
de Chadi Mawlaoui ». Le général Ibrahim a expliqué que la Sûreté générale
« a la compétence pour mener pareilles arrestations, en sa qualité de
police exécutant des mandats judiciaires, comme le prévoit le décret-loi de
1959 ».
Une source diplomatique ayant pris part à la réunion a confié au site NowLebanon que le responsable sécuritaire a exprimé aux personnes présentes son souhait de les réunir « afin de leur transmettre la vérité sur l’opération qui a abouti à l’arrestation de Mawlaoui ». Ce dernier avait été entraîné samedi dans un traquenard dans les bureaux de l’Association Mohammad Safadi par un agent de la Sûreté générale, qui s’était fait passer pour un employé de l’association. L’officier en question avait demandé à Mawlaoui de se présenter pour récupérer l’aide financière qui lui a été consentie afin de payer les soins médicaux de sa fille, gravement malade. Le général Ibrahim a affirmé dans ce cadre qu’ « il était nécessaire de procéder à son arrestation, à la lumière d’informations sur son implication dans un réseau terroriste. D’ailleurs, ce dernier a lui-même fourni les noms de membres de ce réseau, après son arrestation ». Alors que des sources de la Sûreté générale avaient reconnu « l’irrégularité de la méthode utilisée », le général Ibrahim a précisé que « la gravité des soupçons en justifiait la forme à mon avis, même si certains ont estimé que la méthode est critiquable ». « Vu le danger entourant cette affaire, cette méthode a été choisie pour en garantir la réussite, tout en évitant d’occasionner des victimes », a-t-il ajouté à l’adresse des diplomates. Il a souligné avec insistance que « cette opération s’était déroulée en coordination avec des parties internationales (...) dans le cadre d’efforts communs pour la lutte contre le terrorisme ». Dans ce contexte, le général Ibrahim a exprimé son intention de transmettre aux diplomates « l’ensemble des documents et informations liés à cette affaire, afin que les services de sécurité des États qu’ils représentent respectivement puissent suivre l’enquête ».
S’agissant enfin des incidents internes, à savoir les accrochages entre les deux quartiers de Bab el-Tebbané et Baal Mohsen déclenchés à Tripoli à la suite de l’arrestation de Mawlaoui, le général Ibrahim a affirmé que « tant que je procède conformément à la loi, je ne me préoccupe de rien d’autre et ne me plierai sous aucune pression, populaire ou autre ». « C’est l’intérêt du Liban qui est en jeu. Si je me soumets aux pressions, je livrerai le pays à de graves problèmes », a-t-il déclaré. Il n’a pas manqué en outre de saluer « l’éthique professionnelle des officiers et agents de la Sûreté générale et leur audace à accomplir les missions qui leur sont confiées, en dépit des nombreux risques qu’ils encourent ».
Une source diplomatique ayant pris part à la réunion a confié au site NowLebanon que le responsable sécuritaire a exprimé aux personnes présentes son souhait de les réunir « afin de leur transmettre la vérité sur l’opération qui a abouti à l’arrestation de Mawlaoui ». Ce dernier avait été entraîné samedi dans un traquenard dans les bureaux de l’Association Mohammad Safadi par un agent de la Sûreté générale, qui s’était fait passer pour un employé de l’association. L’officier en question avait demandé à Mawlaoui de se présenter pour récupérer l’aide financière qui lui a été consentie afin de payer les soins médicaux de sa fille, gravement malade. Le général Ibrahim a affirmé dans ce cadre qu’ « il était nécessaire de procéder à son arrestation, à la lumière d’informations sur son implication dans un réseau terroriste. D’ailleurs, ce dernier a lui-même fourni les noms de membres de ce réseau, après son arrestation ». Alors que des sources de la Sûreté générale avaient reconnu « l’irrégularité de la méthode utilisée », le général Ibrahim a précisé que « la gravité des soupçons en justifiait la forme à mon avis, même si certains ont estimé que la méthode est critiquable ». « Vu le danger entourant cette affaire, cette méthode a été choisie pour en garantir la réussite, tout en évitant d’occasionner des victimes », a-t-il ajouté à l’adresse des diplomates. Il a souligné avec insistance que « cette opération s’était déroulée en coordination avec des parties internationales (...) dans le cadre d’efforts communs pour la lutte contre le terrorisme ». Dans ce contexte, le général Ibrahim a exprimé son intention de transmettre aux diplomates « l’ensemble des documents et informations liés à cette affaire, afin que les services de sécurité des États qu’ils représentent respectivement puissent suivre l’enquête ».
S’agissant enfin des incidents internes, à savoir les accrochages entre les deux quartiers de Bab el-Tebbané et Baal Mohsen déclenchés à Tripoli à la suite de l’arrestation de Mawlaoui, le général Ibrahim a affirmé que « tant que je procède conformément à la loi, je ne me préoccupe de rien d’autre et ne me plierai sous aucune pression, populaire ou autre ». « C’est l’intérêt du Liban qui est en jeu. Si je me soumets aux pressions, je livrerai le pays à de graves problèmes », a-t-il déclaré. Il n’a pas manqué en outre de saluer « l’éthique professionnelle des officiers et agents de la Sûreté générale et leur audace à accomplir les missions qui leur sont confiées, en dépit des nombreux risques qu’ils encourent ».
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/759369/Abbas_Ibrahim_aux_diplomates_qu%27il_a_reunis+%3A_La_gravite_des_soupcons_justifie_la_methode_d%27arrestation_de_Mawlaoui.html
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