The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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October 12, 2010

L'Orient le Jour - Sakr : Les faux témoins ont été fabriqués pour nous piéger - October 12, 2010

Le député Okab Sakr a tenu hier, comme annoncé auparavant, une conférence de presse au cours de laquelle il s'est employé à retourner les accusations du 8 Mars au sujet des parties qui auraient incité des personnes à donner de faux témoignages dans l'affaire Hariri. M. Sakr, qui s'exprimait au siège du secrétariat général du 14 Mars, à Achrafieh, a passé en revue la liste des personnes accusées d'être des « faux témoins » et affirmé que son camp dispose au sujet de chacune d'entre elles des informations qui seront transmises à la justice. « Je ne suis pas venu ici pour prononcer des condamnations, mais pour réparer l'injustice qui est faite envers nous », a-t-il dit, s'interrogeant notamment sur les raisons qui ont incité, au lendemain de l'attentat contre Rafic Hariri, des responsables de services de sécurité, et notamment le général Jamil Sayyed, à propager l'information au sujet de la culpabilité d'Abou Adass. Il a en outre estimé que les accusations lancées à l'époque contre six pèlerins en partance pour l'Australie, blanchis dans l'intervalle par Interpol, « sont une forme de falsification délibérée ».
Il a également démenti les affirmations selon lesquelles le témoin syrien, Houssam Houssam, était en rapport avec le journaliste Farès Khachan, et noté que ce dernier s'est de lui-même mis le mois dernier à la disposition des autorités judiciaires françaises pour que la vérité soit faite. Au sujet de celui qui a été considéré un moment comme le principal témoin, Mohammad Zouheir al-Siddiq, M. Sakr a rappelé qu'en date du 13 octobre 2005, « un mandat d'arrêt a été émis contre lui par la justice, c'est-à-dire par le procureur Saïd Mirza, qu'on accuse d'avoir fabriqué Siddiq ». La justice française avait à l'époque rejeté une demande d'extradition du témoin formulée par le Liban, en arguant du fait que la peine de mort était toujours en vigueur dans ce pays. « La justice libanaise a répondu qu'elle s'engageait à ne pas appliquer la peine de mort, mais les Français ont répliqué que la Constitution est censée primer sur les engagements. » Concernant le député Marwan Hamadé, il a assuré que ce dernier « n'a vu aucun des témoins ». « Nous défions quiconque de prouver qu'il a vu un témoin et nous souhaitons que M. Hamadé ne dise rien publiquement de ce qu'il sait, car cela peut influer sur la situation du pays. » « Il faut au moins réduire les mensonges, puisqu'il est impossible de les supprimer », a poursuivi le député, s'interrogeant sur le bien-fondé des mandats d'arrêt syriens. « Un Libanais ayant incité un autre Libanais contre un troisième Libanais, et tout cela sur un territoire libanais. Que viennent faire dans cela les mandats syriens ? » s'est-il demandé. « Il y a des dossiers qui accusent d'autres que nous, mais nous ne les dévoilerons pas. Ces dossiers iront à la justice et provoqueront un séisme, mais nous attendrons le TSL », a-t-il dit. Pour conclure, le jeune député du Courant du futur, après avoir précisé qu'il parlait au nom de Saad Hariri, a indiqué que le Courant du futur « n'acceptera pas que le Hezbollah soit accusé sur la base de preuves contestées » et que dans ce cas le Courant du futur « n'hésitera pas à combattre le TSL », qui devrait, toujours selon lui, « explorer à fond la piste israélienne » en fonction des éléments fournis par le Hezb, invitant par ailleurs ce dernier à fournir les autres éléments en sa possession, s'il y en a.

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