Le ministre de l'Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, a annoncé que « la réhabilitation de la centrale électrique de Zouk Mikaël nécessite l'arrêt de machines pour une période allant de neuf à douze mois. Avec un tel arrêt, il faut compter cinq heures de coupure du courant et cela sans les heures habituelles de rationnement ». « Pour parer à cette déficience, il est nécessaire de louer des bateaux générateurs d'électricité ou d'importer du courant de pays voisins », a-t-il dit.
M. Bassil a tiré la sonnette d'alarme, soulignant que « si les travaux de réhabilitation, qui n'ont pas eu lieu depuis longtemps, ne sont pas entamés, nous sommes menacés d'une catastrophe ». Il a qualifié « la centrale de Zouk de bombe à retardement et de champ de bataille », mettant l'accent sur « la terrible situation de la centrale dans une zone surpeuplée, industrielle et touristique ».
M. Bassil a tiré la sonnette d'alarme, soulignant que « si les travaux de réhabilitation, qui n'ont pas eu lieu depuis longtemps, ne sont pas entamés, nous sommes menacés d'une catastrophe ». Il a qualifié « la centrale de Zouk de bombe à retardement et de champ de bataille », mettant l'accent sur « la terrible situation de la centrale dans une zone surpeuplée, industrielle et touristique ».
Le ministre de l'Énergie et des Ressources hydrauliques a tenu ces propos lors d'une tournée effectuée à la centrale de Zouk Mikaël. Il était notamment accompagné du directeur général de l'EDL Kamal Hayek, du directeur de la centrale Saadé Haddad et de conseillers au ministère.
M. Bassil a noté que « l'usine de Zouk assure le quart de l'électricité du Liban et sa capacité moyenne atteint les 350 mégawatts, avec un pic d'environ 400 mégawatts. Pourtant, la véritable capacité de la centrale de Zouk Mikael devrait s'élever à 600 mégawatts ».
Se penchant sur un autre problème, M. Bassil a souligné qu'en « 1991, la centrale comptait 391 employés alors qu'actuellement, ce chiffre s'est étiolé pour atteindre les 150. Ceci influe négativement sur les travaux de réhabilitation. La centrale, qui est très ancienne, constitue aussi une menace pour la santé publique, provoquant un grave problème de pollution à cause d'un taux élevé d'émanations ».
M. Bassil a annoncé que « le ministère œuvre actuellement pour l'élaboration d'un cahier des charges conjointement avec l'EDL et le CDR. Il devrait être achevé en juillet. Trois mois après l'appel d'offres, les travaux de réhabilitation devraient être entamés », a-t-il dit.
La ligne de haute tension de Mansourieh
Le ministre de l'Énergie et des Ressources hydrauliques s'est penché également sur la ligne de haute tension de Mansourieh. Il a voulu s'adresser « à tous les courants politiques présents sur le terrain qui évoquent ce dossier uniquement pour remporter les élections ». « Je veux leur rappeler que leur parti participait au gouvernement d'union nationale quand la décision d'installer cette ligne avait été prise », a-t-il ajouté. « Cette ligne n'a pas été installée à cause des défaillances des FSI qui n'ont pas protégé le site », a-t-il poursuivi, appelant « les forces de sécurité à agir et à assumer leurs responsabilités comme c'est le cas dans d'autres régions du pays ». « Les habitants de Mansourieh n'ont rien à craindre », a-t-il estimé. S'adressant aux journalistes présents, il les a invités « à visiter les 61 stations de transformation au Liban et donc les zones où des lignes de haute tension ont été mises en place ». « Les employés de ces stations et les personnes habitant les alentours ne souffrent d'aucune maladie », a-t-il dit.
De son côté, le comité des habitants de Aïn Saadé-Aïn Najem-Beit Méry a publié un communiqué soulignant que « les propos du ministre de l'Énergie et des Ressources hydrauliques ne méritent même pas une réponse. Il suffit de constater que dans sa déclaration il a incité les forces de l'ordre à traiter avec violence tous ceux qui font face à l'entrepreneur chargé d'installer la ligne de haute tension, à savoir des femmes, des enfants, des étudiants, des religieuses et des prêtres ».
« Ce langage menaçant ne sied pas au poste que M. Bassil occupe à la tête du ministère », souligne le texte appelant « l'opinion publique à être consciente des dangers de l'installation des lignes de haute tension dans les zones habitées ».
M. Bassil a noté que « l'usine de Zouk assure le quart de l'électricité du Liban et sa capacité moyenne atteint les 350 mégawatts, avec un pic d'environ 400 mégawatts. Pourtant, la véritable capacité de la centrale de Zouk Mikael devrait s'élever à 600 mégawatts ».
Se penchant sur un autre problème, M. Bassil a souligné qu'en « 1991, la centrale comptait 391 employés alors qu'actuellement, ce chiffre s'est étiolé pour atteindre les 150. Ceci influe négativement sur les travaux de réhabilitation. La centrale, qui est très ancienne, constitue aussi une menace pour la santé publique, provoquant un grave problème de pollution à cause d'un taux élevé d'émanations ».
M. Bassil a annoncé que « le ministère œuvre actuellement pour l'élaboration d'un cahier des charges conjointement avec l'EDL et le CDR. Il devrait être achevé en juillet. Trois mois après l'appel d'offres, les travaux de réhabilitation devraient être entamés », a-t-il dit.
La ligne de haute tension de Mansourieh
Le ministre de l'Énergie et des Ressources hydrauliques s'est penché également sur la ligne de haute tension de Mansourieh. Il a voulu s'adresser « à tous les courants politiques présents sur le terrain qui évoquent ce dossier uniquement pour remporter les élections ». « Je veux leur rappeler que leur parti participait au gouvernement d'union nationale quand la décision d'installer cette ligne avait été prise », a-t-il ajouté. « Cette ligne n'a pas été installée à cause des défaillances des FSI qui n'ont pas protégé le site », a-t-il poursuivi, appelant « les forces de sécurité à agir et à assumer leurs responsabilités comme c'est le cas dans d'autres régions du pays ». « Les habitants de Mansourieh n'ont rien à craindre », a-t-il estimé. S'adressant aux journalistes présents, il les a invités « à visiter les 61 stations de transformation au Liban et donc les zones où des lignes de haute tension ont été mises en place ». « Les employés de ces stations et les personnes habitant les alentours ne souffrent d'aucune maladie », a-t-il dit.
De son côté, le comité des habitants de Aïn Saadé-Aïn Najem-Beit Méry a publié un communiqué soulignant que « les propos du ministre de l'Énergie et des Ressources hydrauliques ne méritent même pas une réponse. Il suffit de constater que dans sa déclaration il a incité les forces de l'ordre à traiter avec violence tous ceux qui font face à l'entrepreneur chargé d'installer la ligne de haute tension, à savoir des femmes, des enfants, des étudiants, des religieuses et des prêtres ».
« Ce langage menaçant ne sied pas au poste que M. Bassil occupe à la tête du ministère », souligne le texte appelant « l'opinion publique à être consciente des dangers de l'installation des lignes de haute tension dans les zones habitées ».
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