Par Ariane LECOINTRE | 24/05/2011
Ils sont cinquante-six avocats, professeurs de droit ou magistrats de quatorze nationalités à s'être déplacés jusqu'à Beyrouth à l'occasion de la 2e conférence régionale des juristes francophones qui s'est ouverte hier à la salle Montaigne du Centre culturel français.
Lancée l'année dernière à l'initiative du ministère français des Affaires étrangères, cette conférence vise, d'après Bernard Lavigne, attaché de coopération régional Justice, à « établir un espace commun de discussion des juristes francophones autour des questions juridiques ».
Lancée l'année dernière à l'initiative du ministère français des Affaires étrangères, cette conférence vise, d'après Bernard Lavigne, attaché de coopération régional Justice, à « établir un espace commun de discussion des juristes francophones autour des questions juridiques ».
« La conférence des juristes francophones est le moyen de partager, de mettre en commun un réseau de compétence dans cette région du monde, en évoquant notamment la jurisprudence et la doctrine française », a souligné Denis Pietton, ambassadeur de France.
Selon le ministre de la Justice Ibrahim Najjar, les systèmes juridiques du Proche et du Moyen-Orient sont assez proches du fonctionnement français, ce qui rend possible une telle coopération : « Je veux évoquer l'influence de la codification ; elle fut plus fondamentale qu'on ne le relève généralement dans les différents droits des pays arabes. Ce qui unit les juristes formés à la fois aux droits européens, en particulier d'influence francophone d'une part, ainsi qu'aux finesses du chareh, d'autre part, réside incontestablement dans l'esprit d'ouverture qui permet de cultiver une certaine vision du droit, considéré non seulement dans sa substance, mais aussi et surtout dans sa méthode et son langage. Ces deux aspects servent de fondement à toute la trame du droit économique. » L'ambassadeur français a rappelé pour sa part que « la francophonie juridique est dynamique et active au Liban ».
Un sujet au cœur de l'actualité
Au programme de la série de conférences et d'interventions : les droits économiques, thème justifié par l'actualité. « Cela nous permettra d'illustrer les tensions fortes et contradictoires que subissent tous les systèmes juridiques avec la crise. Le printemps arabe nous rappelle l'exigence du droit international », a souligné Bernard Lavigne. Ibrahim Najjar a estimé que « plus que jamais, avec l'explosion des différents volcans qui minaient les pays d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du Golfe, une démocratisation rampante paraît devoir l'emporter. Avec elle, les marchés ne peuvent plus que s'ouvrir à l'heure de la globalisation à outrance et du recul des frontières du possible. On peut difficilement séparer la législation de son contexte socio-économique ». Le rappel des méthodes et du langage du droit économique semble donc arriver au bon moment.
La conférence se poursuivra aujourd'hui.
Selon le ministre de la Justice Ibrahim Najjar, les systèmes juridiques du Proche et du Moyen-Orient sont assez proches du fonctionnement français, ce qui rend possible une telle coopération : « Je veux évoquer l'influence de la codification ; elle fut plus fondamentale qu'on ne le relève généralement dans les différents droits des pays arabes. Ce qui unit les juristes formés à la fois aux droits européens, en particulier d'influence francophone d'une part, ainsi qu'aux finesses du chareh, d'autre part, réside incontestablement dans l'esprit d'ouverture qui permet de cultiver une certaine vision du droit, considéré non seulement dans sa substance, mais aussi et surtout dans sa méthode et son langage. Ces deux aspects servent de fondement à toute la trame du droit économique. » L'ambassadeur français a rappelé pour sa part que « la francophonie juridique est dynamique et active au Liban ».
Un sujet au cœur de l'actualité
Au programme de la série de conférences et d'interventions : les droits économiques, thème justifié par l'actualité. « Cela nous permettra d'illustrer les tensions fortes et contradictoires que subissent tous les systèmes juridiques avec la crise. Le printemps arabe nous rappelle l'exigence du droit international », a souligné Bernard Lavigne. Ibrahim Najjar a estimé que « plus que jamais, avec l'explosion des différents volcans qui minaient les pays d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du Golfe, une démocratisation rampante paraît devoir l'emporter. Avec elle, les marchés ne peuvent plus que s'ouvrir à l'heure de la globalisation à outrance et du recul des frontières du possible. On peut difficilement séparer la législation de son contexte socio-économique ». Le rappel des méthodes et du langage du droit économique semble donc arriver au bon moment.
La conférence se poursuivra aujourd'hui.
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