The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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October 11, 2010

L'Orient le jour - Joumblatt s’en prend au TSL et appelle Hariri à « sacrifier politiquement quelques compagnons » - October 11, 2010

Le chef du Rassemblement démocratique, le député Walid Joumblatt, a effectué hier une tournée en compagnie du ministre Akram Chehayeb dans le caza de Aley, notamment à Choueifat, Deir Qoubel, Aramoun, Bsetin, Qabr Chmoun, Remhala et Dfoun, exprimant une série de positions en chemin axées sur la nécessité pour les différents chefs politiques libanais, notamment Saad Hariri et Hassan Nasrallah, de régler les différends par le dialogue. Il a également attaqué de front le TSL et les « grandes puissances » qui complotent, selon lui, pour déstabiliser le Liban.
Dans ses interventions à chaque arrêt sur son parcours, Walid Joumblatt s'est félicité d'avoir « ouvert la voie » à la normalisation des relations avec la Syrie. Il a estimé que « certaines personnes lésées ne souhaitent pas que les faux témoins soient découverts pour que la relation de Saad Hariri avec la Syrie ne s'améliore pas et qu'il n'entre pas dans la grande alliance ». Il a estimé que le président syrien Bachar el-Assad avait « surmonté beaucoup d'attaques personnelles que j'ai initiées contre lui, moi et d'autres, mais pourquoi l'a-t-il fait, sinon pour l'intérêt général ? ». Et d'ajouter : « Malheureusement, certains théoriciens, journalistes et personnalités sécuritaires ne veulent pas de l'intérêt commun. Il est facile de théoriser. Certains sont installés dans des hôtels à Paris aux frais des autres et théorisent sur le Liban. Ils ne veulent pas de relations bonnes et positives entre Saad Hariri et Damas. Or la clef de ces bonnes relations, c'est le traitement du dossier des faux témoins. C'est simple. » « (...) Lorsqu'on fait un pas, il faut le mener jusqu'au bout », a-t-il ajouté, à l'adresse de Saad Hariri concernant l'ouverture sur Damas.« Je n'ai toujours pas lu le rapport du ministre Najjar. Je pense qu'il y a un aspect positif, c'est que la justice libanaise peut se saisir du dossier pour que nous en arrivions, à travers ce dernier, au tribunal international. Nous pouvons considérer que ce dernier s'est basé, par certains aspects, sinon dans tous ses aspects, sur de fausses preuves concernant les attentats, a-t-il dit. Pourquoi ne veulent-ils pas que la relation s'améliore ? Pour une raison simple : ils veulent entretenir un climat électrique. Qu'ont-ils à perdre au niveau du tribunal ? Ils sont assis à La Haye, et d'autres théoriciens libanais sont installés à Washington. C'est nous qui allons payer la facture et qui allons subir toutes les catastrophes », a-t-il poursuivi, s'en prenant au député Nohad Machnouk et à l'appel lancé par ce dernier samedi à Saad Hariri pour qu'il démissionne. « Une voix s'est élevée pour l'appeler à démissionner, ce qui signifierait entrer dans le vide. Ce n'est pas le moment. Saad Hariri est le leader de l'ensemble du Liban, et non des sunnites seulement », a-t-il dit, estimant que « tout le monde doit consentir, dans les moments difficiles, à faire quelques sacrifices parfois, notamment le sacrifice de certains compagnons sur le plan politique ». « C'est pourquoi je dis à certains : vous avez rempli votre rôle, alors mettez-vous de côté. Or il faut du courage pour prendre ce genre de décisions », a-t-il ajouté, reconnaissant l'existence d'une « dispersion » dans les rangs du parti à Choueifat et appelant à l'unité des rangs

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